mardi 31 mars 2009

discussion avec l'AERES pendant une occupation

« Courroie de transmission et grandeur non mesurable » : l’Agence de l’Évaluation de la recherche et de l’Enseignement Supérieur. Compte rendu de l’entretien avec quelques membres du personnel le jour de l’occupation de l’AERES le 18 mars 2009

Le mercredi 18 mars 2009 à 9h, une cinquantaine d’enseignants-chercheurs, de chercheurs, d’étudiants, d’ITA et Biatoss ont investi les locaux luxueux de l’AERES (20 rue Vivienne, 75002 Paris) [1]. Le but était de débattre avec le personnel présent de la conception de l’évaluation propre à cette Agence ainsi que des retombées des jugements qu’elle promulgue sur l’organisation de la recherche.

En complément d’un communiqué de presse mis en ligne par l’AERES sur son site le 20 mars, quelques participants ont rédigé une version plus exhaustive de cette rencontre, fidèles au principe - désormais désuet dans ce nouveau régime de l’évaluation - de « rapports contradictoires ».

Avouons-le franchement, nous avons d’abord été surpris par le lieu et ses occupants ordinaires. Nous nous attendions à trouver une coquille vide. Nous imaginions que l’AERES fonctionnait essentiellement en externe grâce à la collaboration de quelques universitaires triés sur le volet. La surprise fut grande de découvrir de riches locaux bordés de vastes baies vitrées, richement décorés (« attention aux œuvres d’art »), bouclés en intérieur par un grand nombre de sas dont l’ouverture est commandée par badges à puce avec des caméras de vidéo-surveillance. En ces lieux, du personnel, des responsables, et surtout un ballet incessant d’universitaires venus en réunion. Ce fut donc la découverte de l’univers de la bureaucratie managériale : sécurité, modernité, communication et transparence

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