vendredi 18 décembre 2009

mardi 15 décembre 2009

Mastérisation: journée d'action du 15 décembre 2009

Manifestation
mardi 15/12 à 17h00 place Jussieu
trajet de la manifestation : de la place jussieu à la Sorbonne

[texte repris de l'excellente revue de presse de Ph. Watrelot que l'on peut trouver là]:

Mardi 15 décembre se tient une journée d’actions pour repousser la réforme de la formation des enseignants. Cette journée est à l’appel des syndicats (Sge, Fsu, Snes, Snuipp, Se-unsa, Cgt), des parents (Fcpe), des lycéens (Unl et Fidl) et des étudiants (Unef) Il y a trois reproches principaux qui sont faits à la circulaire qui organise les nouveaux masters d'enseignement. D’abord, la dimension pédagogique est réduite à quasiment rien. Ensuite le calendrier des concours pénalise les étudiants et nuit à la formation car il oblige à mener sur une année avec trop de contraintes et au détriment, entre autres de l’observation. Enfin les IUFM sont de fait éliminés alors qu'ils représentent un capital de savoir-faire et de personnels dédiés à la formation.
A Paris une manifestation est prévue à 17 heures de Jussieu vers la Sorbonne. Dans 50 départements des manifestations ou rassemblements ont lieu en fonction du préavis de grève qui a été déposé.
Lorsqu’on écoutait aujourd’hui les comptes-rendus de la conférence de presse, on pouvait entendre qu’une partie importante du grand emprunt était consacrée à l’enseignement supérieur et à la formation. Mais qu’on ne se méprenne pas. Il ne s’agit pas de la formation des enseignants. Là, on fait des economies….

jeudi 10 décembre 2009

PRES: vers une extension territoriale et de nouvelles compétences ?

Valérie Pécresse a confié à l'IGAENR une mission d'étude sur les PRES :
après une première lecture, j'en retire qu'il y est question d'évaluer l'intérêt :
  • d'étendre les PRES de façon à pouvoir s'appuyer sur eux pour l'organisation territoriale de l'enseignement supérieur et de la recherche
  • de pouvoir leur confier l'exercice de compétence dans le domaine de la formation et de la recherche
  • de developper des mutualisations de fonctions support

dimanche 6 décembre 2009

notes d'information du MESR

On peut complèter avec les premiers résultats concernant les effectifs 2009-2010 ((enquêtes dites 20) : le MESR a annoncé au CNESER qu'il constatait une augmentation globale de 4,8 % par rapport à l'an dernier, même date (alors que les trois années précédentes marquaient chaque fois des baisses). Ce résultat n'est évidemment ) à prendre que comme une tendance car ce n'est que vers mi-janvier que des données quasi-définitives seront disponibles.

Cette augmentation est, toujours en première analyse, reliée à celle des réussites en Bac pro (17 000 bacheliers de plus que l'an dernier).

jeudi 3 décembre 2009

Mastérisation: journée d'action le 15/12/2009

Face au désastre annoncé de la mastérisation, une large intersyndicale appelle à une journée d'action pour le 15 décembre 2009
signataires :
UNEF, FSU, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNUEP-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, Fédération UNSA Education, SE UNSA, Sup Recherche UNSA, A et I UNSA, SNPTES UNSA, SI.EN UNSA, SGEN CFDT, FERC Sup CGT,CGT Educ ’Action, FCPE, UNL, FIDL

mercredi 2 décembre 2009

un député le dit : masterisation: économie de postes et aucune revalorisation réelle pour les profs.

C'est Sylvestre Huet qui signale ce rapport parlementaire où un député explique toutes les économies de postes que permettra la mastérisation et le peu d'effet qu'elle aura sur le traitement des enseignements.
On se doutait de l'un comme de l'autre. Pour la revalorisation, il est clair que les enseignants vont se comparer avec le salaire d'un diplomé bac+5 . Exemple 2008: 37500 EUR annuel brut comme salaire débutant pour un étudiant de Miage par apprentissage. Je ne sais pas combien il faut de dizaines d'années d'ancienneté à un enseignant pour gagner ça. :) La revalorisation, annoncée comme étant plus de 100 EUR mensuel pour un passage de bac+3 à bac+5 en théorie ne pourra qu'être décevante. Les chiffres donnés dans le rapport fournissent une comparaison avec l'étranger qui montre que les enseignants français sont les moins payés (à noter : Je n'ai pas valider les sources du rapport pour vérifier que le périmètre pris en compte est bien le même. je vous laisse vous faire votre avis en le lisant).

samedi 28 novembre 2009

Au B.O.E.N.: No 44 : campagne de postes PrAg/PrCe

Emplois et procédure d'affectation dans les établissements d'enseignement supérieur - année 2010 (NOR : ESRH0925521N)
date limite d'envoi de dossier : 18 décembre 2009

Les personnes qui ont un profil un peu particulier constatent parfois, année après année qu'il n'y a aucun poste proposé pour leur profil. Il faut comprendre qu'un établissement hésitera à publier un poste s'il n'est pas sur d'avoir au moins un candidat ayant le bon profil.

Il peut alors être plus efficace de prendre contact avec les responsables des département d'enseignement des établissements concernés pour succiter la création du poste pour l'année qui suit ou la suivante.

mercredi 25 novembre 2009

"Valérie Pécresse ment"

"Valérie Pécresse ment", c'est ce qu'affirme Yves Durand après la calamiteuse réponse de Valérie Pécresse à l'assemblée. Jugez en vous-même :

La question posée par Yves Durand, pertinente et mettant bien le doigt où se situe le problème :
*M. Yves Durand
Monsieur le ministre de l’éducation nationale, je vous demande de vous mettre un instant à la place d’un jeune étudiant de deuxième année de master qui se destine à l’enseignement. Avec votre projet de réforme, il devra affronter une première série d’épreuves en septembre ou en décembre, puis préparer immédiatement après de nouvelles épreuves, qu’il passera en juin. En même temps, il devra présenter son mémoire de recherche pour valider son année. Enfin, s’il lui reste un peu de temps, il pourra effectuer un stage dans une classe pour découvrir son futur métier d’enseignant. En fait, cette année ingérable se transforme en un long bachotage qui sacrifie d’autant plus la formation professionnelle que les stages ne sont plus obligatoires.
Monsieur le ministre, il ne suffit pas de maîtriser soi-même le savoir pour être capable de le transmettre à des élèves ; cette transmission nécessite toujours plus de pédagogie. Certes, les IUFM n’étaient pas parfaits, mais alors que nous proposions de les réformer pour les
améliorer, vous les supprimez.
Pour la première fois, un gouvernement méprise à ce point la mission d’enseigner qu’il se refuse à en faire un métier. L’enseignement serait-il la seule profession que l’on n’a plus besoin d’apprendre ?
C’est grave pour les jeunes étudiants, futurs enseignants, qui devront affronter une classe.
C’est grave pour les élèves, à qui vous faites payer la suppression de plus de 50 000 postes en quatre ans.
Enfin, c’est grave pour l’école elle-même, qui verra se creuser davantage encore le fossé entre les jeunes enseignants, enthousiastes mais désarmés, et des élèves de plus en plus fragiles, donc de plus en plus exigeants.

Monsieur le ministre, l’identité nationale, c’est l’école de la République qui la bâtit et ce sont les enseignants qui la forgent.
Alors, cessez de les mépriser et donnez-leur enfin la formation indispensable à leur métier !
La réponse de Valérie Pécresse :

*Mme Valérie Pécresse,*/ ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche./ Monsieur le député, vous avez raison (/« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC)/ : rien n’est plus précieux pour un pays que de bien former ses enseignants. Tel est l’objectif de la réforme qu’avec mon collègue Luc Chatel, nous mettons en œuvre. Cette réforme est une chance pour nos futurs professeurs et pour leurs futurs élèves.

Elle permettra en effet aux futurs enseignants d’acquérir davantage de connaissances et de compétences. Actuellement, un jeune professeur est formé à bac + 3 ; désormais, il sera formé à bac + 5 et fera donc deux années d’études supplémentaires.

La réforme permettra également aux futurs enseignants d’accomplir plus de stages. _*Actuellement, la quasi-totalité des jeunes professeurs qui arrivent en septembre devant une classe n’ont jamais vu aucun élève.
*_/(Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.)/

*M. Christian Eckert : C’est faux !

*Mme Valérie Pécresse,*/ ministre de l’enseignement supérieur./
Désormais, ils auront trois fois plus de possibilités d’effectuer des stages – stages d’observation, de pratique accompagnée et stages en responsabilité –, et ce avant même d’avoir passé le concours. Cela signifie que, grâce à la réforme, ils feront une entrée progressive dans le métier, pour leur plus grand bénéfice et, bien évidemment, pour le
plus grand bénéfice de leurs élèves.

Enfin, la réforme leur offrira davantage de débouchés pour une meilleure insertion professionnelle. Actuellement, un jeune étudiant qui rate le concours de professeur des écoles ou du CAPES n’a aucun diplôme ; il a perdu une année et n’a aucune possibilité de se réorienter. Grâce à la réforme, il aura un diplôme de master…
L'article de Libé Lille montre que ce qu'a dit Valérie Pécresse était faux.

De telles façons de procéder sont-elles compatibles avec un fontionnement normal de la démocratie ?
Elles montrent en tout cas que les intérêts des élèves pèsent peu.

lundi 23 novembre 2009

La réussite profesionnelle : pour le gourvement, elle n'est pas à l'université, c'est sur !

Les faits: Eric Besson a présenté un système de bourses destinées à récompenser des efforts exceptionnels d'intégration. 4 critères pour être éligible:
  • avoir eu un mention bien ou très bien au bac
  • une mauvaise maître de la langue française à l'arrivée en France
  • être boursier sur critère sociaux
  • suivre un filière qui assure une insertion profesionnelle de qualité : IUT, BTS ou classe préparation aux grandes écoles.

La CPU a demandé sans succès à être reçue par M. Besson. La réaction de la CPU est disponible ici se conclut par :
Cantonner la réussite professionnelle au passage par un IUT, un BTS ou une CPGE (qui est tout sauf une filière professionnalisante) contribue à renforcer les idées reçues et les préjugés, et fait montre d’une ignorance certaine de la réalité de l’organisation actuelle du système d’enseignement supérieur, tout comme des effets indéniables de la politique conduite par le MESR depuis deux ans.
On en parle :

mercredi 18 novembre 2009

Noel 2009 de l'université d'Evry : les agents non titulaires aussi !



En réponse à une question d'un élu CA nouveau souffle lors du CA du 20 octobre 2009, le président Messina a confirmé que cette année les personnels contractuels seraient concernés par le noël de l'université.

On peut se réjouir de cette mesure qui fera que dans les services et composantes, tous les enfants des personnels (jusqu'à 12 ans pour les chèques cadeau) puissent profiter du spectacle et des chèques cadeaux sans tenir compte du statut de leurs parents.

Je viens de recevoir mon invitation personnelle. Elle précise qu'il faut s'inscrire avant le 23/11/2009 par mail auprès de Mme Ploquin (Noel concerne tous les personnels adhérents ou non à EVEAsion mais la logistique est déléguée par l'université à EVEAsion).

lundi 16 novembre 2009

Mastérisation: désastre annoncé

Le groupe de synthèse a présenté ses conclusions vendredi aux syndicats. Ce qui a été présenté est probablement la pire solution tant du point de vue calendrier que du reste. Si c'est effectivement appliqué, on signe la fin de IUFMs, de la formation profesionnelle des enseignants sans compter les problèmes pour les étudiants reçus/collés, les master recherche vidés de leurs étudiants, ...


réaction dans la presse:
Il y affirment que “la mastérisation est d'abord une chance pour les enseignants et leurs élèves ” et ils poursuivent en affirmant “Jusqu'ici, un nouveau professeur se formait en deux ans : la première année, il préparait le concours ; la seconde, il débutait devant une classe tout en suivant en parallèle des enseignements pédagogiques. L'apprentissage disciplinaire et la formation professionnelle restaient ainsi cloisonnés. Pourtant, si elles sont bien distinctes, elles ne peuvent rester étanches ”. Ce qui est complètement faux ! Car tout l’intérêt de la formation en IUFM était justement cet aller-retour entre ces deux lieux de formation, l’un nourrissant l’autre. En fait, c’est cette alternance qui est remise en question pour une formation successive. Puisque dans ce qui va se mettre en place, on prépare le concours avant seulement de se confronter à une classe. Quand les ministres affirment que durant la formation universitaire, les candidats auront droit à des stages, il faut rappeler que ceux ci ne seront pas obligatoires et que leur portée sera très limitée dans une année marquée par le bachotage et où le concours d’admission ne fera pas véritablement appel à ce qu’ils auront observé durant ce moment.
La tribune se termine par une ode à l’université “Car c'est là, disent nos deux ministres qui ne doutent de rienau contact de la recherche et d'enseignants-chercheurs expérimentés que nos étudiants pourront le mieux apprendre leur métier : qu'elle soit disciplinaire ou plus diversifiée, la qualité de leur formation s'en ressentira.”. De cela on peut douter et voir surtout l’évolution vers un repli disciplinaire et l’abandon de toute logique de formation transversale. Cet ode aux universités est aussi un requiem pour les IUFM et la formation pour les enseignants.

Réactions syndicales:

mardi 10 novembre 2009

IUT et loi LRU

Les directeur d'IUT mettent les pieds dans le plat sur les effets de la LRU sur les IUT: ils dénoncent la baisse de leurs moyens qui les empêchera d'assurer leur programme national et la perte de leur autonomie.
Leur situation est en effet difficile : ce sont des composantes des universités et, à ce titre, soumises aux règles des composantes des universités mais ce sont aussi des composantes spécifiques régies par l'article 33 qui leur garnatir une certaine autonomie de gestion.
Du côté des universités, l'autonomie revendiquée par certains IUT est vue comme allant largement plus loin que ce que permet l'article 33 jusqu'à être des établissements indépendants de leur université d'accueil.
A côté de ces cas extrèmes, il est clair que la situation de terrain de la quasi totalité des IUT a évolué avec la LRU dans un sens dangereux pour les IUT.

Les communiqués de presse de l'ADIUT :

Réactions syndicales:
La presse :

jeudi 5 novembre 2009

inscription et mouvement universitaire

05/11/2009: S. Huet signale une hausse des inscriptions à Paris I Sorbonne: A PARIS-1, UNIVERSITÉ GRÉVISTE, RECORD D'INSCRIPTIONS. C'est évidemment une information à contre courant de ce qui est propagé par le ministère ou certains présidents d'universités: on peut noter qu'en histoire, secteur très en pointe dans le mouvement, les inscriptions sont en forte hausse.
Il faut évidemment se garder d'une analyse trop simpliste dans un sens ou dans l'autre.

mercredi 4 novembre 2009

au J.O.du 04/11/2009: heures complémentaires

Arrêté du 5 octobre 2009 modifiant l'arrêté du 6 novembre 1989 relatif aux taux de rémunération des heures complémentaires (NOR: ESRF0922815A).

Cet arrêté est une simple mise à jour des taux alors qu'on aurait pu apprécier une extension du principe TP=TD aux heures complémentaires.

Le seul texte modifié pour tenir compte de la promesse ministérielle TP=TD est celui qui régit le service statutaire des enseignants-chercheurs (PR et MCF).

Premier problème :
  • les heures complémentaires échappent à la règle TP=TD
  • la règle ne s'applique pas aux catégories de personnels dont le service est fixé de façon absolue (i.-e. par un nombre d'heures): moniteurs ancienne formule (devenu jusqu'en 2008-2009), ATER, ...
  • la règle TP=TD s'applique par contre pour le service statutaire des personnels dont le service est définit comparativement à celui des MCF/PR : moniteurs nouvelle formule (2009-2010 et après), PAST
Second problème: pour les personnels concernés, comment déterminer les heures statutaires des heures complémentaires ?
[rédaction en cours]

L'application sur le terrain dépend de la politique, des finances et de la bonne gestion des universités. Voici des politiques constatées sur le terrain :
  • Les moins bien loties (ou les plus mal gérées) appliquent la loi dans toute sa rigueur
  • dans d'autres, tous les moniteurs se voient appliquer TP=TD (depuis 2007-2008 en général)
  • d'autres appliquent TP=TD à tous et aussi pour les heures complémentaires. Il semblerait que ça soit le cas de l'université de Paris 11 et de Paris 12.
  • [à compléter]
Cette inégalité de traitement d'une université à une autre jouera évidemment un rôle dans l'attractivité des universités vis à vis de leurs futurs enseignants-chercheurs.

Textes réglementaires :

lundi 2 novembre 2009

au J.O.: réorganisation du CNRS

Au J.O. du 1er novembre : Décret n° 2009-1348 du 29 octobre 2009 modifiant le décret n° 82-993 du 24 novembre 1982 portant organisation et fonctionnement du Centre national de la recherche scientifique.

Outre la réorganisation, ce décrêt prolonge l'actuel conseil scientifique jusqu'au 31/12/2010 au plus tard. Les modalités d'élection ont été changées : les collèges A1 et A2, B1 et B2 sont regroupées.

Ce que l'on en dit :

dimanche 1 novembre 2009

Shangai

le classement de Shangaï vient de sortir. Voici ce qu'en retiennent nos journaux:

jeudi 29 octobre 2009

au B.O. du 29/10: procédure spécifique d'avancement (recensement)

  • Modalités de recensement des enseignants-chercheurs optant pour la procédure spécifique d'avancement de grade, au titre de l'année 2010
Article 1 - Les maîtres de conférences et les professeurs des universités remplissant les conditions fixées aux articles 40-1, 56 et 57 du décret du 23 avril 2009 modifiant le décret du 6 juin 1984, pour accéder au grade supérieur et exerçant l'une des fonctions énumérées par
l'arrêté du 31 octobre 2001 susvisé, peuvent choisir, au titre de la campagne d'avancement de grade 2010, de voir leur dossier examiné par l'instance nationale et selon la procédure spécifique d'avancement de grade définie aux articles 40 et 56 du décret n° 2009-460 du 23 avril 2009 modifiant le décret du 6 juin 1984.
Article 2 - Les maîtres de conférences et les professeurs des universités visés à l'article 1er ci-dessus expriment leur choix en retournant la fiche de candidature* dûment complétée, de préférence en envoi recommandé simple (sans avis de réception), au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, direction générale des ressources humaines - service des personnels enseignants de l'enseignement supérieur et de la recherche - sous-direction des études de gestion prévisionnelle, statutaires et des affaires communes (bureau GRH A1-3), 72, rue Regnault, 75243 Paris cedex 13.
Les rubriques concernant l'identification du candidat (nom, prénom, date de naissance, établissement d'affectation, signature obligatoire) et les fonctions ouvrant droit à la procédure spécifique d'avancement de grade doivent être obligatoirement renseignées. À défaut, la déclaration de l'intéressé(e) sera considérée comme nulle et sans objet.
Article 3 - Les maîtres de conférences et les professeurs des universités visés à l'article 1er ci-dessus expriment leur choix dans un délai d'un mois à compter de la date de publication du présent arrêté au Bulletin officiel du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, le cachet de la poste faisant foi. Les enseignants-chercheurs qui adresseront leur choix après le délai fixé à l'alinéa précédent seront considérés comme n'ayant pas choisi la procédure spécifique d'avancement de grade au titre de 2010. Leur dossier sera alors examiné dans le cadre de la voie d'avancement de droit commun, ou, le cas échéant, dans la voie réservée aux enseignants-chercheurs affectés dans un établissement à effectif restreint.
Article 4 - ...

* La fiche de candidature, la notice explicative et la fiche de présentation du dossier de candidature seront consultables et téléchargeables sur www.enseignementsup-recherche.gouv.fr rubrique « Concours, emplois et carrières », puis « Personnel enseignant du supérieur et chercheurs », puis « Les enseignants-chercheurs ».
Toutes ces informations seront également consultables et téléchargeables sur le site intranet, i-dgrh.

mardi 27 octobre 2009

Paris Descartes vend ses étudiants à Micro$oft !

On trouvera sur un blog framasoft un article bien plus équilibré sur l'opération que va faire l'université Paris-Descartes: signer un partenariat avec microsoft pour fournir aux étudiants des services similiaires à ceux d'un espace numérique de travail avec à la clef, un soutien de microsoft pour la fondation de l'université. C'est probablement ce second point qui explique le titre, repris du titre d'un tract SNESUP.
Depuis que je suis dans le métier, j'ai pu suivre de nombreuses externalisation dans les entreprises où mes étudiants informaticiens sont en stage. Ce sont des opérations délicates uqi nécessitent une forte compétence interne pour éviter d'être livré pied et points liés à son fournisseur et y gagner par rapport à une gestion interne.
Dans le cas présent, on se retrouve face une externalisation "gratuite", voire même rentable via le soutien à la fondation. Comme le dit l'auteur de l'article, les universités auront-elles les moyens financiers de résister à de telles offres ?

lundi 26 octobre 2009

Villes Moyennes et Enseignement Supérieur : inquiétudes et recommandations

À l’occasion de la rentrée universitaire 2009, la FMVM (Fédération des maires de villes moyennes) publie les résultats d'une enquête menée auprès des maires des villes moyennes et des présidents de leurs communautés au second trimestre 2009, sur leurs préoccupations et actions en matière d'enseignement supérieur. Les résultats de cette enquête soulignent les inquiétudes et les efforts déployés par les villes moyennes et leurs communautés, trop souvent exclues de la stratégie des établissements d'enseignement supérieur, parfois au détriment d'une offre locale cohérente de formations.

dimanche 25 octobre 2009

mardi 20 octobre 2009

revue de presse

samedi 17 octobre 2009

mastérisation: lettre ouverte intersyndicale pour un positionement du concours en fin de M1

une lettre ouverte intersyndicale sur la mastérisation intelligente qui insiste sur les points de convergence sans nier les éventuels points de divergence. On notera sans surprise que le SNES-FSU ne fait pas partie des signataires dans la droite ligne du CTPMEN du 27 mai. On notera la présence de tous les autres syndicats de la FSU.

La place du concours est un élément vital de la réforme. Il faut avoir concience qu'une partie de la formation au métier doit avoir lieu avant le concours. En plaçant le concours en M2, on demande aux étudiants de faire 3 choses dans l'année :
  • passer l'écrit
  • préparer l'oral
  • avoir leur master (et donc faire le mémoire associé)
  • avoir une formation au métier
C'est évidemment impossible. Un écrit en fin de M1, permettrait de limiter la casse comme le dit la lettre ouverte :
La dépèche du monde du 17/10:
  • "Six syndicats demandent de placer les concours d'enseignement à l'issue de l'année de master 1 "
A l'exception du SNES-FSU, les syndicats les plus représentatifs de l'enseignement scolaire et supérieur (SNUipp-FSU, Snesup-FSU, SGEN-CFDT, SE-Unsa, Sup Recherche-Unsa et UNEF) ont demandé, vendredi 16 octobre, dans une lettre ouverte aux ministres de l'éducation et de l'enseignement supérieur, de modifier la place des concours d'enseignement prévus en master 2 par des décrets adoptés cet été. " Le positionnement de l'admissibilité de tous les concours à l'issue de l'année de master 1 permettrait de lever nombre d'hypothèques ", écrivent les syndicats.

vendredi 16 octobre 2009

l'université d'Evry dans le parisien : la présidence soutient les sciences humaines.

extrait:
Hausse des effectifs en biologie à Evry
Ils devraient être, cette année encore, 1 600 bacheliers à s’inscrire à Evry Val d’Essonne.
Deux grosses tendances se démarquent : les effectifs en sciences « dures » (biologie, chimie…) explosent, ceux des sciences « molles » (histoire, sociologie…) dégringolent.
« Ces résultats sont directement liés à la crise. Le mouvement de grève qui a soulevé les universités s’est franchement appuyé sur les filières des sciences de l’homme et de la société, analyse Richard Messina, président de l’université d’Evry. C’est dans ces filières que le mal-être des étudiants est le plus prégnant. Je ne suis donc pas surpris que les parents incitent leurs enfants à choisir d’autres filières.»
Par ailleurs, le taux d’échec en première année dans ces filières est très important de l’ordre de 50 % et les débouchés en termes d’emplois restent moindres. Côté sciences « dures », c’est en biologie que les effectifs augmentent le plus.

Arrêtés du 7 octobre 2009 relatif aux modalités générales des opérations de mutation, de détachement et de recrutement par concours des PR et MCF

au JO du 16/10/09 : Arrêtés du 7 octobre 2009 relatif aux modalités générales des opérations de mutation, de détachement et de recrutement par concours

jeudi 15 octobre 2009

arrete du 18/09: Prime d'excellence scientifique

au Journal officiel :
Quelques remarques sur la PES:
  • Les primes sont distribuées par les établissements (qui ont reçu le budget afférent en 2009), suite au classement effectué par cette commission : classement en A, B ou C des demandes (avec les taux respectifs de 20, 30 et 50 % : ce sont les consignes données par le ministère). Les universités non encore passées aux RCE doivent passer par les avis de cette commission, les autres ont le choix de le faire ou pas;
    • Catégorie A : la prime est "automatique"
    • Catégorie B : la décision appartient à l'établissement
    • Catégorie C : pas de prime
La politique du ministère est que 20 % des EC bénéficient de primes recherche (ou enseignement) et avec des taux variables, très nettement réévalués. Pour en arriver là, il est probable que les établissements devront donner des primes aussi à des candidats classés en B. Tous ces chiffres ne sont concrétisés par aucun texte contraignant.

Bien évidemment, le bilan des PES devra être étudié au CTP de chaque établissement. Je ne sais pas si les candidats auront connaissance de leur classement.

jeudi 8 octobre 2009

prime de fonction et de résultat (PFR)

2 textes publiés le 17/09/2009 au BO qui indiquent que la PFR est applicable aux catégories A du MESR au 1er octobre 2009 et ses modalités d'applications :

crédit impôt recherche

Le rapport du Conseil des Prélèvements obligatoires consacre une dizaine de pages à l'analyse du Crédit impôt recherche (en particulier pages 136-146 du document pdf) : http://www.ccomptes.fr/fr/CPO/documents/divers/Rapport-prelevements-obligatoires-ntreprises.pdf

mardi 6 octobre 2009

Le Monde: les soutiers de l'université

une enquète sur les enseignants-chercheurs précaires à l'université:

revue de presse partielle

Prime d'excellence scientifiique au CNRS

A propos de la prime d'excellence scientifique instituée par le décret du 8 juillet 2009: deux recommandations des Conseils Scientifiques des Département MPPU (Mathématiques, Physique, Planète et Univers) et SHS (Sciences humaines et sociales) du CNRS adoptées les 10 et 15 septembre 2009 où ils expriment leur défiance vis à vis de cette prime.

Prime d'excellence scientifiique

A propos de la prime d'excellence scientifique instituée par le décret du 8 juillet 2009: deux recommandations des Conseils Scientifiques des Département MPPU (Mathématiques, Physique, Planète et Univers) et SHS (Sciences humaines et sociales) du CNRS adoptées les 10 et 15 septembre 2009 où ils expriment leur défiance vis à vis de cette prime.
Sur sauvons la recherche :

mercredi 10 juin 2009

pression sur le gouvernement en vue du CSFPE du 12 juin

Le passage en force de X. Darcos n'en fini pas de faire des remous. La CPU et D. Filatre ont annoncé la suspension de leur participation à la commission Marois-Filatre :

Luc Cédelle précise que la participation de D. Filatre est suspendue dans l'éventualité d'un changement de ministre. Je me dis que c'est plutôt pour faire pression sur le gouvernement avant le CSFPE du 12 juin et pouvoir revenir dans le jeu s'il y a à cette occasion des reculs du gouvernement.

reaction de Xavier Darcos : on peut noter la dernière phrase qui est une ode à l'unité syndicale. Le reste est d'un cynisme prévisible.
source : http://collectifprivas.canalblog.com/archives/2009/0610/14030451.html

Masterisation : « J'aime beaucoup la CPU mais je pense surtout aux étudiants » (Xavier Darcos) « C'est un petit épisode sur une période longue, de 7 à 8 mois [de travail] qui a eu ses hauts et ses bas », déclare Xavier Darcos, ministre de l'Éducation nationale mercredi 10 juin 2009, commentant la décision de la CPU de suspendre sa participation à la commission Marois-Filâtre (L'AEF n°115327). Cette décision intervient alors que « le ministère de l'Éducation nationale refuse de revenir sur les dispositions permanentes des décrets relatifs au recrutement des enseignants » (L'AEF n°114946), qui « anticipent le résultat des travaux de la commission Marois-Filâtre », explique la CPU.

« Ça s'est tendu, mais pas beaucoup non plus ! Il ne faut pas exagérer », nuance Xavier Darcos, « Nous allons continuer à travailler de la bonne manière. Je pense que l'on peut considérer que les choses avancent », ajoute le ministre. « J'aime beaucoup la CPU (…) mais je pense surtout aux étudiants », se destinant aux carrières de l'enseignement, et qui ne peuvent pas attendre « octobre » pour savoir comment se déroulera leur année.

Le ministre affirme « travailler beaucoup » sur le dossier de la masterisation, qui fait l'objet d'un « consensus », estime-t-il. Les décrets statutaires validant la masterisation font l'objet d'un examen devant plusieurs « instances », explique Xavier Darcos, avant un passage en Conseil d'État.

« À ma grande surprise », ironise le ministre, le CTPM du 28 mai a d'ailleurs adopté ces projets de décrets (L'AEF n°114728). La FSU s'est abstenue, rappelle-t-il, ce qui « revient à ne pas voter contre ».

vendredi 29 mai 2009

CTPMEN: pas d'unité syndicale

le CTPMEN du 27 mai étudiait les décrets sur les concours d'enseignements présentés par X. Darcos.
L'unité syndicale avait permis d'annuler la première réunion par manque de quorum. Celle du 27 mai a eu lieu. Voici les votes des diverses organisations syndicales (FSU(SNESup, SNUIPP, SNES), UNSA, CGT, SUD, FO, SGEN-CFDT, CSEN (Autonome, SNALC)). On peut y voir que l'unité syndicale a volé en éclat : le CSEN (plutôt de droite) et la FSU n'ont pas voté contre tous les décrets.

Je souhaite mettre les CRs de cette séance en ligne, si vous en avez via votre syndicat, n'hésitez pas à me le transmettre (petit-pub à shayol.org).

mercredi 27 mai 2009

BIATOS: communiqué commun SGEN-CFDT et AetI-UNSA

un communiqué commun sur l'existence de l'ASU dans le supérieur et l'importance des commissions paritaires.

revue de presse du 26 et 27 mai

Masterisation: boycott des syndicats

Le CTPMEN où devait être présenté les décrets contestés sur les concours d'enseignement n'a pu avoir lieu suite au boycott des organisations syndicales.

le CTPMEN se réunira donc demain à 9h30 sans obligation de quorum.

réactions à la parutions des décrets :
textes des organisations syndicales (FSU, SGEN-CFDT, UNSA) lu lors du CTPMEN et adressé au ministre :
Les organisations syndicales signataires ont décidé de ne pas participer à ce CTPM car elles dénoncent les conditions dans lesquelles vont être étudiés les textes concernant les modifications statutaires liées à la mastérisation.

Ces textes sont en effet présentés alors même que les multiples groupes de travail institués sur cette question sont loin d’avoir achevé leur travail et d’avoir abouti à des conclusions. Dans le même temps, la commission Marois Filatre qui doit appuyer ses travaux sur la base de ces groupes vient à peine d’entamer ses auditions et doit remettre ses propositions à la mi-juillet.

Les modifications qui sont présentées à ce CTPM préjugent donc desconclusions des groupes de travail et des auditions. La tenue de ce CTPM est prématurée. Elle compromet fortement le sens et le travail des groupes de travail et des auditions des organisations syndicales.

En conséquence, nous vous demandons de le reporter à une date quipermettra pleinement de prendre en compte les propositions issues desgroupes de travail et de la commission Marois-Filatre.

27 mai: ronde intempestive dur de Grenelle

Pour protester contre le passage en force de X. Darcos qui propose des décrets concernant les concoiurs d'enseignant en CTPMEN :

Ronde infinie des obstiné-e-s

Mercredi 27 mai, à 14h,

une ronde intempestive se produira 110 rue de Grenelle
(rendez-vous Place Jacques Bainville)

mardi 26 mai 2009

26 mai: Gel des suppressions d'emploi dans les EPST en 2010 et 2011

La ministre a rendu publique ce matin la décision du premier ministre de geler les suppressions d'emploi inscrites au budget de l'Etat par un vote du parlement pour les années 2010 et 2011. Les EPST devraient ainsi retrouver 450 emplois en 2010 et le même nombre en 2011. Le partage entre emplois de titulaires et emplois de non-titulaires reste à préciser.
C'est là une première victoire syndicale, en réponse à la demande faite intersyndicalement d'un signe clair sur l'emploi, avant d'envisager toute éventuelle participation aux 4 groupes de travail proposés par la ministre sur la recherche.

lundi 25 mai 2009

revue de presse du 25 mai

25 mai : Un contrat d’objectifs sans moyens pour le CNRS", déclaration des membres élus du Conseil d’Administration du CNRS

La Direction du CNRS et le Ministère veulent faire voter le contrat d’objectifs entre le CNRS et l’Etat lors du conseil d’administration décentralisé qui se tiendra à Genève le 25 juin 2009. Mais dans la dernière version (20 mai 2009) de ce contrat, les moyens ont définitivement disparu, ils sont renvoyés au débat de la loi de finances à l’automne. C’est inacceptable !

On ne peut pas envisager que l’organisme s’engage sur 5 ans sur des critères de performance que le gouvernement lui impose sans aucun engagement de l’Etat.

Le CNRS a besoin de moyens financiers et humains pour mener à bien ses missions de recherche fondamentale. Or, pour le moment, aucun engagement, aucune promesse du gouvernement ne viennent démentir la logique de perte des emplois statutaires qui a été annoncée pour les années 2009, 2010 et 2011. Au moment où commence la baisse des départs en retraite, il n’est pas possible d’offrir aux jeunes scientifiques et techniciens pour seul avenir la précarité d’un CDD sur contrat. Les laboratoires ont besoin de personnels permanents, l’augmentation régulière de la précarité (700 emplois tous les ans depuis plusieurs années) le prouve.

Par ailleurs aucune des remarques faites par les instances scientifiques et les organisations syndicales n’a été prise en compte. Ce contrat conduit à une contractualisation hiérarchisée sur des objectifs préfixés qui va de la direction de l’organisme à chaque personnel en passant par les directeurs d’unité. Une telle organisation ne peut que stériliser la créativité qui est le support de la démarche scientifique, en favorisant les comportements individualistes au détriment du travail en équipe.

Les élus des personnels au conseil d’administration du CNRS demandent le report à l’automne du vote de ce contrat d’objectifs. Ils appellent les membres des instances scientifiques à faire du 10 juin une journée de refus et de protestation.

Ils appellent les personnels à se mobiliser contre les suppressions d’emploi annoncées dans la recherche, et pour un plan pluriannuel de création d’emplois scientifiques, techniques et administratifs.

Paris, le 25 mai 2009

Daniel Steinmetz (SNTRS-CGT), Patrick Monfort (SNCS-FSU), Pierre Girard et Charles-Antoine Arnaud (SGEN-CFDT)

source

dimanche 24 mai 2009

AG personnels lundi 25 mai à 13h15

AG personnels
lundi 25 mai à 13h15
en C305
bât. 1er cycle, 3e étage au dessus du resto-U

samedi 23 mai 2009

L'université de Rouen épinglée

23/05, parisnormandie.fr, "L'université de Rouen épinglée"
Première carence grave : le recouvrement des créances, c'est-à-dire la récupération par l'université des sommes qui lui sont dues. Les magistrats notent « qu'à la fin 2006, 7,8 millions d'euros de créances étaient prescrits », comprendre irrécupérables car l'établissement public ne s'y est pas pris à temps. Plus de deux millions d'euros d'autres créances ne seront sans doute pas perçus car les titres qui y donnent droit ont été « égarés ».
...
Et les contrôleurs d'ajouter : « L'université a laissé se développer en son sein des pratiques qui faussent la sincérité du budget et introduisent des distorsions entre les composantes soucieuses de transparences et celles qui le sont moins. »
...
Des personnels ne travaillent pas assez
Sur le temps de travail, là encore, le bât blesse. « Les services de l'université ne respectent pas la règle des 1 600 heures travaillées. » En clair, les agents Iatos (personnel non-enseignant de l'université) ne travaillent pas assez. « La majoration du volume de jours de congés accordés au personnel représente l'équivalent d'environ 28 agents à temps plein », indique la chambre. La gestion des heures d'enseignement complémentaire est également dans le collimateur des magistrats.


Le rapport est là.

vendredi 22 mai 2009

équivalence TP=TD

Le décret statutaire prévoit l'équivalent TP=TD. Ce décret ne concerne que le service statutaire des enseignants-chercheurs.

La ministre a promis début 2009 que le décret régissant les heures complémentaires serait modifié pour tenir compte de TP=TD. Ca n'a pas encore été fait.

Quelle conséquence :
  • tant que ce n'est pas fait, les enseignants-chercheurs ont leurs heures complémentaires payées sous la forme TP=TD/1,5.
  • le problème est de savoir ce qui est heure statutaires et heures complémentaires. C'est un problème que connaissent les enseignants du second degré (bienvenu au club ! :-))
  • les sites les plus rudes prévoit que toute heure de TP est en heure comp. sauf s'il n'y a pas assez d'heure comp.
  • les plus raisonnables comptent les heures complémentaires dans le service statutaire sauf si ça dépasse
  • d'autres font en fonction de la date : le statutaire, ce sont les 192 premières heure de l'année.
On va espérer que le ministères va sortir le décret correspondant pour éviter tout ces problèmes.

revue de presse du 21 et 22 mai

Une formation combinée entre les deux établissements : Ce nouveau programme est basé sur une formation combinant une première phase à l’Université Paris-Sud 11 en licence ou en première année de magistère, une deuxième phase à l’École Polytechnique dans le cycle « Ingénieur Polytechnicien », et une dernière phase à l’Université Paris-Sud 11 en dernière année de magistère ou en deuxième année d’un programme de master commun aux deux établissements.
  • 22/05, Libération page 14, "Fac : Amertume et sentiment de gâchis" de Véronique Soulé : Un ensemble d'interview qui montre l'amertume des gens qui ont participé au mouvement ou qui en ont subi les conséquence
  • 22/05, Libération page 14, "les refondateurs veulent rebondir"
  • 22/05, OuestFrance.fr, edito: "Universités, un grand gâchis". extraits :
"...
Victoire politique, clame l'UMP. Victoire éphémère et en trompe-l'oeil. Quel gâchis !
...

L'université est malade de ses paradoxes. Elle dispose des meilleurs enseignants, mais les meilleurs étudiants s'en détournent. Elle est devenue la voiture-balai de l'enseignement supérieur français. Mis à part les cursus médicaux ou juridiques, on s'y inscrit trop souvent par dépit. La communauté universitaire défend mordicus, et elle a raison, le libre accès de tout bachelier à ses campus, mais peut-elle encore échapper à une certaine forme de sélection, afin d'éviter les faramineux taux d'échec des premières années ?

Cette crise universitaire s'achève sur une énorme frustration. Le gouvernement ne peut pas l'ignorer et faire comme si, seule, la défaite des contestataires lui importait. Sa loi LRU (libertés et responsabilités des universités) sort, elle aussi, abîmée de ce conflit. Le risque, c'est le statu quo. Le repli des enseignants-chercheurs dans leur tour d'ivoire. Le philosophe Marcel Gauchet, l'un des auteurs du manifeste pour la refondation de l'université française, déplore ainsi « que la communauté universitaire proteste, résiste, mais n'analyse pas vraiment les raisons de la crise ». Un comble pour des intellectuels et des scientifiques
"Du côté du ministère de l’Enseignement supérieur, un non ferme a été donné sur la validation automatique ou l’annulation du second semestre. Cette politique a obligé nombre d’étudiants à venir passer les examens. Mais cela ne fait que sauver les apparences. Sur le fond, le conflit n’est pas résolu et l’année universitaire a tout de même été mise à mal."
"La "mastérisation" de la formation des maîtres, autre sujet de la mobilisation nationale, n'a pas suscité, ici, de grandes inquiétudes. "Beaucoup l'ont plutôt vue sous un jour positif, car aujourd'hui, un étudiant qui se destine à l'enseignement doit poursuivre ses études à Poitiers, alors qu'avec la réforme il pourra préparer son master d'enseignement à La Rochelle", explique Thomas Thimonier, de l'UNEF"

jeudi 21 mai 2009

revue de presse du 20 mai

  • 20/05, Liberation, page 10,, "En Savoie, des universitaires sous l'assault d'indépendantistes" d'Olivier Bertrand : sur la plainte déposée par un mouvement indépendantiste local contre les propos tenus dans un ouvrage rédigés par deux chercheurs.
  • 20/05, Le Monde, "Les universités sur la voie de la reprise des cours" page 10 : un article qui décrit le mouvement de reprise des enseignements mais qui se finit par
"Un élément pourrait déclencher un regain de tension. Le gouvernement est en train de forcer l'allure sur la réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire. Des projets de décrets seraient inscrits à l'ordre du jour du prochain comité technique paritaire ministériel, le 27 mai. " Nous sommes face à une tentative de coup de force ", analysent les animateurs du mouvement dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM)."
  • 20/05, Le Monde, "Les établissements veulent éviter un conflit sur le paiement des jours de grève" de Christian Bonrepaux, Luc Cédelle et Philippe Jacqué, page 10 : peu de retenues prévues. Les retenues sont parfois utilisées pour obtenir les notes suite à des mouvements de rétention de notes.
  • 20/05, Le Monde, "Couac parlementaire sur la réforme du lycée" de Maryline Baumard et Benoît Floc'h, page 10 : finalement, la commission parlementaire rendra un rapport constitué de deux parties: la proposition de l'UMP et celle du PS. extrait de l'article :
"Pour le député socialiste, avant toute " mesure technique ", il est nécessaire de répondre à quatre questions : comment aider financièrement les lycéens ? Quels savoirs indispensables pour les dix années à venir ? Que signifie être enseignant aujourd'hui ? Peut-on réformer sans un audit des moyens nécessaires et un plan pluriannuel ? Sur ce dernier point, le député socialiste répond évidemment non.
[...]

Apparu qui, lui, détaillera trente propositions définissant une architecture globale du lycée de demain. " La plus importante est de redéfinir le rôle du lycée dans le parcours scolaire ", explique le député UMP.

En lieu et place du découpage école primaire, collège, lycée et supérieur, il défend " une architecture en trois blocs : le premier est celui de l'acquisition du socle commun, de la maternelle à la fin du collège. Le deuxième regroupe le lycée et la licence, et a pour objectif d'amener 50 % d'une classe d'âge au niveau bac + 3. Le troisième commence au master ".
  • 20/05, Le Monde, "traité Vatican-Etat français : Recours au Conseil d'Etat sur la délivrance des titres universitaires " par Christian Bonrepaux, page 12 : Recours des sénateurs verts et des sénateurs socialistes contre le décret des accords avec le vatican.
  • 20/05, Le Monde, "Le droit accordé au Vatican de reconnaître des diplômes est une entorse à la laïcité" de Jean-Michel Baylet(président du PRG), page 19
  • 20/05, LeFigaro.fr, "Pécresse veut consulter les étudiants" : Des propos qui vont dans le sens habituel de l'affaiblissement des mouvements de contestations sociale : imposer un vote avant tout blocage d'université. Le vote en question serait un vote électronique ce qui permet toutes les manipulations imaginables (sauf les bulletins dans les chaussettes) :
    "Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, s'est dite favorable aujourd'hui au fait de consulter les étudiants par un vote sur internet quand il s'agit de voter ou non le blocage d'une université.

    "Les consultations directes par internet des étudiants qui ont eu lieu au cours des dernières semaines ont toutes donné le même résultat : "+contre les blocages+. Je souhaite qu'(elles) soient généralisées dans toutes les universités", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée nationale..

samedi 16 mai 2009

lundi 18 mai: AG des personnels

jeudi 14/05, la liste nouveau souffle a convoqué une AG des personnels. Voici le courrier qui a été envoyé :
les discussions que nous avons pu avoir avec certains d'entre vous montre qu'il y a un besoin de faire le point ensemble sur le mouvement actuel de lutte contre les réformes gouvernementales, sur sa déclinaison locale.

Le fait que la liste ensemble, soutenue par le SNESup-FSU ait jugé utile de s'exprimer sur le sujet ainsi que des interventions lors de la dernière AG unitaire vont dans le même sens.

C'est la raison les membres de la liste "nouveau souffle" vous convie à une AG des personnels lundi 18 mai à 13h15 à l'amphi A330 du bâtiment 1er cycle (accesible par le 3e étage du bât. 1er cycle : prendre l'escalier à droite des portes d'entrée, monter au 3e, à droite en sortant de l'escalier. C'est tout au bout du couloir).
un reportage sur le mouvement à l'université de Dijon qui est un patchwork d'interview. C'est intéressant de voir les diverses positions des uns et des autres (qui ne cadrent pas toujours avec le positionnement national). On retrouve des choses communes avec Evry et d'autres qui ne le sont pas. La première moitié du reportage montre des étudiants qui ont eu le sentiment d'être abandonnés par leur profs après avoir été mis en avant.

15 mai: retenue pour fait de grève à Toulon

Un article qui cite la difficulté à recenser et déterminer les jours de grèves de personnels mobilisés mais assurant quand même tout ou partir de leur travail.

extraits:
" le principe d'une retenue sur salaire les jours chômés n'a jamais vraiment été contesté par les militants anti-LRU. En fait, le problème était comptable : qui et quand ? Il reste, en effet, extrêmement ardu de dénombrer les heures « opérationnelles », au volume horaire et à la nature variables, de ces personnels identifiés par l'administration.

Personnels qui cumulent des fonctions d'enseignements au temps annualisé, d'encadrement, de recherche ou encore de tâches administratives.

Et, depuis le début de la contestation, nombre d'entre eux ont alterné, au cas par cas, mobilisation active et exercice de leur profession. "
L'article montre qu'on a plutôt affaire à un réglement de compte ou à de l'intimidation qu'à une application normale de de la réglementation.

Un avis personne:

Droite dans ses bottes, elle enfonce le clou sur le thème de la fin des blocages et sur les rattrapages nécessaires. Quand on lui demande si les enseignants chercheurs vont faire des heures sup. pour ces rattrapages, elle indique que la charge d'enseignement des enseignants-chercheursest annualisée et arrondi la chose à 120 heures de cours.

La problèmatique des examens est pain béni pour le gouvernement qui peut prendre la posture du sauveur de l'année des étudiants et enfoncer régulièrement le clou.

Un piège bien ficelé dans lequel le mouvement (hors syndicats et SLU, ...) est tombé la tête la première. Tant que le gouvernement pourra tenir cette posture, il n'y aura rien sur le fond.

vendredi 15 mai 2009

revue de presse

  • 14 mai, nouvelobs, "une balle dans le coeur" de Jacques Juliard : un article assez rude qui estime que l'université est la grande perdante de la crise actuelle. A rapprocher du dossier "tous perdants" de Libération.
  • 14 mai, le monde, "Inscriptions 2009 : le marché des futurs bacheliers" : un article qui tenet de faire le point sur le lien entre mouvement et désafection des établissements sans vraiment y parvenir. Ce n'est guère étonnant car les paramètres sont trop nombreux (il faut tenir compte des disciplines) et les méthodes de comptage des voeux des étudiants ont changé récemment. On y parle de l'université d'Evry :
L'université d'Evry, elle aussi en banlieue parisienne est sereine. " Avec tous les mouvements, la réputation de l'université n'est pas au plus haut, et j'étais inquiet", avoue le président Richard Messina. On peut penser que nous conserverons nos effectifs. Nous avons une démarche d'orientation extrêmement active vis-à-vis des lycéens, que nous recevons tous les samedis. La bonne tenue des intentions d'inscriptions ne tient qu'à cela.
  • 14 mai, Le monde, "Après le blocage, l'impasse"de Gérard Davet : un article intéressant sur la situation à Bordeaux.
  • 12 mai, lexpress.fr, "La grève continue à la Sorbonne" de Laurence Debril : un article qui présente superficiellement la situation à la Sorbonne. On y cite Evry, sous le titre "des facs bricolent un système de rattrapage" :
" On met les bouchées doubles depuis la fin des vacances de Pâques, raconte Nora Amroun, chargée de TD en droit des obligations à l'université d'Evry-Val d'Essonne. Difficile de tenir un programme de onze semaines en seulement cinq, mais on ruse: les élèves ont cours de 8 heures à 20 heures, le samedi également. Tout le monde s'y met."

mastérisation, année transitoire : courrier du ministère

le 14 Mai, Patrick Hetzel a envoyé un courrier aux présidents d'université pour préciser les propos tenus mercredi sur la mastérisation (notamment, la non obligation d'avoir un M2 pour devenir fonctionnaire en 2009-2010) :
en résumé:
  • pourront passer le concours en 2009-2010 : les étudiants titulaires d'un master, ceux inscrit en M1, ceux inscrits en M2, ceux inscrit en IUFM (qui vaudra inscription en M1 via des accords avec les UFR des universités)
  • pour devenir fonctionnaire satgiaire après avoir eu le concours, il suffira d'avoir un M1
  • le texte ne précise pas les modalités de l'année de stage (40%/60% ou 66%/34% ?) mais dit implicitement que ça sera la nouvelle formule (2/3 temps d'enseignement et 1/3 temps de formation continue (alors qu'actuellement, c'est de la formation initiale)).
  • le texte ne dit pas si les lauréats qui auront seulement un M1 seront concernés par la révalorisation.
Il s'agit donc d'une avancée non négligeable pour aboutir à une situation viable pour 2009-2010 mais pas d'une victoire totale.

mercredi 13 mai 2009

motions de la 10 coordination nationale des universités

Les motions sont là.

jeudi 14 mai: manfestation

article en cours de rédaction :
  • Rassemblement sur l'esplanade de la BNF à partir de 12 h, à l'appel de la coordination nationale des BIATOSS et ITA, des personnels des bibliothèques publiques (BNF, BPI...donc une convergence avec des personnels de la CULTURE...); La Ronde Infinie des Obstinés sera présente pour rejoindre ensuite la manif. à 14h.
  • Manifestation : RDV 14 heures devant Jussieu, pour aller vers l'Hotel Matignon (arrêt Sèvres-Babylone),par les rues du Quartier Latin.
Concernant l'université d'Evry :
  • départ d'Evry: comme annoncé en AG : RV 12h00 devant la BU (pour un train qui part 12h24 qui arrive à 13h04 à la BNF)
  • directement sur Paris : soit devant le BNF, soit place jussieu en bas de la rue des boulangers à 14h00 (vous vous regroupez et vous cherchez le cortège qui viendra de la BNF)

mardi 12 mai 2009

CR de l'AG du 12 mai 2009

tribune: Florian + Oriane (vote :quasi-unanimité pour)

présents dans la salle :de l'ordre de 200 personnes.

Ordre du jour:

  1. actualité

  2. perspective d'action

  3. Votes

L'ordre du jour est voté à la quasi-unanimité.


Actualité

P. Petit fait un point d'actualité :

  • peu de réponses factuelles du gouvernement aux revendications

  • des provocations gouvernementales :

    • propos de X. Darcos sur le fait qu'il n'y aurait pas de diplôme pour les bloqueurs. [bien évidemment, c'est de l'intox. car ce qui fait qu'on a un diplôme, c'est le niveau à l'examen]

    • propositions de loi pour sanctionner les étudiants bloqueurs (amende de 1000 EUR, ...)

    • fortes pressions gouvernementales pour le reprise des cours

    • proposition de loi de B. Apparu: faire en sorte que les membres non élus du CA participent à l'élection du président d'université. Le but est visiblement d'avoir des président plus conformes aux voeux du gouvernement, plus dociles.

  • des débats dans les universités :

    • certaines reprennent les cours

    • d'autres les reprennent tout en continuant le mouvement (ex. de Bordeaux III qui reprend les cours en laissant de l'espace pour manifester et faire une AG par semaine, qui laisse la question des examens en suspends)

    • d'autres encore bloquées

  • en coulisse, des choses avancent car les conseillers ministériels avouent qu'ils ont pour mission de ne pas relancer le mouvement (cf http://nouveausouffle.blogspot.com/2009/05/masterisation-enfin.html).

  • Il semblerait que mercredi 13, pour la formation des enseignants, le gouvernement annoncera que l'année 2009-2010 sera en tous points identique à l'année 2008-2009. Les lauréats des concours deviendront donc tout de suite fonctionnaires stagiaires sans obligation d'avoir un M2. C'était une demande unanime de tout le milieu universitaire et scolaire , syndicat, présidents d'université, … Attendons mercredi pour voir si ça se concrétise.

Début des interventions de la salle :

intervention0: Les mesures gouvernementale font peur : sanction 1000 EUR pour les étudiants bloqueurs, interdiction des réunion cagoulés non violentes, ... Quand on remet tout ça bout à bout : on se demande ce que devient la liberté ? Avec de telles mesures, les manifestations comme la ronde des obstinées seront-elles encore possibles ?

intervention1: je ne veux pas qu'on enterre les acquis des luttes passées. On n'a pas perdu. Je pense qu'on doit tous être des citoyens engagés.

À la dernière AG, on avait proposé l'organisation d'un débat associant des candidats aux européennes, je vais porter ce projet et essayer de le faire avancer. Tout personne intéressée par participer peut contacter Mano [No de tel. Affiché au tableau et pas mis dans le CR: contacter evry-coordination@shayol.org qui retransmettra].

intervention2: On entend souvent dire que la lutte est une lutte sur le long terme mais le document affiché ci-dessus montre que l'application de la LRU est en route dans notre université et qu'on y va à marche forcée. [cf « Portefeuille de projets LRU.pdf » qui sera sur le blog avec le compte-rendu]

intervention3: Notre mouvement a souvent du mal à se situer. On entend souvent dire « regardez les gardiens de prison, en 4 jours, ils ont gagné ». Les gardiens de prison ont gagné 170 postes supplémentaires. Par rapport à ce que le mouvement universitaire a gagné, 170 postes, ce n'est rien. Nous avons gagné beaucoup plus de postes (organismes et universités) et bien d'autres choses. Ce que nous exigions était bien plus que ce que nous avons obtenu et donc bien plus que ce qu'ont obtenu les gardiens de prisons. Il faut donc ramener les choses à leur juste valeur.

[fin du débat sur l'actualité]

Perspectives d'action :


intervention1: je ne pense pas que ce soit la peur qui empêche les e-c de venir en AG. Je pense que la corporation e-c ne s'est pas mobilisée massivement à Evry sur le mouvement. Le mouvement a été pris en charge par les étudiants à Evry. Les universités où le mouvement continue sous des formes dures (P4, …) sont des universités où il y a eu une forte implication des enseignants-chercheurs.

Les enseignants-chercheurs ne sont pas en grève : les cours ont été suspendus mais l'université a continué à fonctionner. Pour certaines catégorie de personnes, se mettre en grève, a un véritable coût financier.

A titre personnel, j'ai continué à faire de la recherche, …

Il faut voir comment rebondir car tout n'est pas réglé. Je suis d'accord qu'il y a eu des avancées. Mais depuis le début, le mouvement a gagné en mots d'ordre : on est parti du décret/ mastérisation et on en arrive à la mise en cause de politiques publiques.

Notre problème : comment engendrer des perspectives d'action sur le long terme ? C'est une chose dont on a parlé lors des premières AG. Je pense qu'une des solutions est de convaincre en dehors de l'université (institution, …) car notre mouvement est resté interne au milieu universitaire.

intervention2: Certains propos qui viennent d'être tenus ne doivent pas être mal interprétés. Le conflit a coûté à de nombreuses personnes. S'il est vrai que la majorité des enseignants chercheurs ne se sont pas déclarés en grève et ont continué à toucher leur traitement, d'autres ont perdu des sommes non négligeables: par la disparition d'heures complémentaires, par la participation au financement des actions locales, … à titre personne, j'ai calculé une perte de l'ordre de 1000 EUR. Les étudiants ont perdu aussi à cause des rattrapages ou du décalage de la fin de l'année qui va engendrer des frais : logement, annulation de vacances ou de billets, travail d'été ou du soir, … L'un de mes étudiants avait prévu de retourner au pays à la fin du semestre. Avec la prolongation, il va perdre son billet et devoir en reprendre un autre. Le mouvement a donc eu un coût pour ceux qui y ont participé et aussi pour ceux qui n'y ont pas participé. Tout ceci n'a pas été fait pour rien puisque des choses ont été gagnées (et que d'autres restent à gagner).

intervention3: Il faut viser des choses efficaces pour faire bouger le gouvernement. Il faut donc viser un mouvement de masse et aller en masse aux manifestations [rappel du rédacteur de CR: manifestation nationale jeudi 14 mai]

Intervention4: Certains disent que l'on a obtenu des choses. Moi, je trouve que ce que l'on a eu, c'est du cosmétique et finalement, comme si on n'avait rien eu. Je souhaite que la présente AG réponde aux questions suivantes :

  • a-t-on eu des résultats suffisants ?

  • Est-ce qu'on arrête ?

Si on doit continuer: avec quels moyens ? Les moyens traditionnels n'ont pas donné grand chose (mais le blocage a permis d'avoir du monde en AG). Les manifestations sont importantes mais on en a tellement fait.

Remettons la question des examens sur le tapis car c'est notre dernier levier.

Il y a quelques jour a eu lieu une occupation du ministère, faut-il aller vers ce type d'actions pour faire bouger les choses ?

Concernant les examens, faisons cours sans examens, ça changera le rapport pédagogique.

Il faut se poser la question de savoir jusqu'où l'on va et ne pas se voiler la face. Si on fait cours tout en laissant les examens en pointillés, le ministère ne bougera pas car on ne sera pas crédible. Il saura qu'on ne mettra pas notre menace à exécution.


[suite à cette intervention, plusieurs interventions concernant les examens] :

intervention5: Concernant les examens, l'action est du ressort des prof. Il y en a peu à notre AG. Il faut beaucoup plus d''enseignants qu'ici pour décider des choses sur les examens.

Suggestion: organiser une AG enseignantes.

intervention6: Mes collègues ne sont pas là Dans la salle, il y a une grosse dizaine d'enseignants.

[note rédacteur du CR: je n'ai pas noté la suite de l'intervention]

intervention7: (enseignante DLV) : je propose des actions au niveau national pour qu'elles soient transmises à la CNU de demain : des réferendum

  • sur l'abrogation de la LRU

  • sur la démission de V. Précresse

On organiserait alors l'élection de notre nouveau ministre (envoi de CV, de programme, …).

intervention8: je pense qu'on est assez nombreux pour voter le blocage. Plus le temps passe moins il y a de monde, moins il y a de monde, moins il y aura d'AG.

intervention9: est-ce brillant pour un mouvement qu'il faille un blocage pour que les gens se déplacent ? Le but de l'université est qu'on passe les examens. Comment une AG de 200 personnes peut-elle décider que 8500 étudiants ne passent pas leurs examens. Le blocage a tué le mouvement.

intervention10: on n'a pas tout obtenu dans ce mouvement et il faut continuer à se mobiliser. Comment se mobiliser ? Le gouvernement a peur d'une masse de personnes, pas d'actions radicales réalisées par une poignée de personnes. La question, c'est de savoir comment être nombreux en manifestation. Le blocage est un moyen, pas une fin en soit.

Le blocage de ce matin n'a pas réussi à faire qu'on soit nombreux en AG aujourd'hui.

Ce qui a été exprimé au AG précédentes et par le nombre de personnes présentes à cette AG, c'est que la masse des étudiants veut ses examens. Certains enseignants utilisent le fait qu'il y eu blocage pour faire sauter la semaine de révision, pour organiser des rattrapages dans de mauvaises conditions.

Ce que je crains, c'est qu'on dégoutte des étudiants du mouvement, des mouvements. Il ne faut pas en arriver là car on aura peut-être à se mobiliser sur d'autres thèmes l'an prochaine (frais d'inscriptions, …). En conséquence, il est important que les examens se passent bien.

intervention11: Sans blocage, on n'aurait pas pu faire des AG aussi nombreuses (plusieurs fois plus de 800 personnes). Dans ce mouvement, on se bat pour notre avenir. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera pour nous.

Vous êtes dégoutés du mouvement: retournez en cours. L'an prochain, quand tout ça sera appliqué, ça sera trop tard. Le blocage permettra de ramener du monde en AG.

intervention12: le blocage a permis de massifier le mouvement. Les examens pourront être tenus en temps et en heure mais pas forcément en contenu. Avec le temps passé à se mobiliser, il sera difficile d'avoir des partiels normaux. Ceux qui veulent que leur voix soit écoutée, qu'ils viennent en AG.

intervention13: le but de l'université est de délivrer des connaissances. Les examens ne sont pas tout. Il y a des pays où il n'y a pas d'examens. L'application de la LRU va se faire très vite. Il faut se mobiliser maintenant.

intervention14: je suis pour le blocage. C'est grâce au blocage qu'on a pu atteindre 800 personnes en AG. Ce sont ces AG de 800 qui ont voté la fin du blocage. Le blocage n'a-t-il pas atteint ses limites ? Ne faut-il pas trouver d'autres formes d'action ? Les examens : c'est un problème très délicat. Si les examens ont lieu et que le mouvement s'arrête, c'est comme si rien ne s'était passé. Si les examens n'ont pas lieu, ça va pénaliser les étudiants. Il faut trouver moyen de faire les examens et de peser sur le gouvernement.

Tout le monde n'est pas prêt à se sacrifier pour le mouvement. On trouve des situations très différentes d'une personne à l'autre (conditions financière, possible d'assumer une année de plus, …) et un sacrifice acceptable pour l'un peut ne pas l'être pour l'autre.

intervention15: enseignant d'histoire: on a veillé à se concerter en respectant les différences d'opinions des collègues et des étudiants. Nous avons essayé de participer le plus possible au mouvement quand il y avait des opportunités d'agir : on a fait grève. Pour le blocage, on a laissé faire les étudiants en participant un peu. On a beaucoup manifesté.

On a collectivement raté l'animation de l'université pendant le blocage. Je pense que le blocage n'a pas été négatif. Il n'y a pas de lien mécanique entre blocage et AG. Le blocage a massifier le mouvement mais il y a eu fatigue.

L'AG d'il y a 15 jours répondait à cette fatigue du blocage mais les AG ne sont sont pas vidées.

Nous avons pour principe d'émettre des épreuves validant des études et, en histoire, nous ne mettrons pas en cause ce but. Nous avons donc mis en place des rattrapages.

Nous n'utilisons pas l'argument des cours pour casser le mouvement. Ainsi, aujourd'hui, j'ai annulé mes enseignements.

intervention15: (enseignante au dept de physique) les examens sont notre dernier levier d'action vis à vis du gouvernement. Les étudiants se sont exprimés à la dernière AG : ils ont décidé d'avoir cours. Je propose la reprise des cours mais avec un semestre blanc: à voir entre enseignants.

intervention16: L1 physique/chimie. Je me demande quel est mon pouvoir d'action vis à vis de tout ça. Le gros problème, c'est la peur. Soyez prudent sur ce que vous entendez à la TV: il y aura examen. Qui peut dire ça ? N'oubliez pas pourquoi certains se battent. Pour qui se battent-ils ? Il y a un monde après les examens :

intervention17: la banalisation telle qu'elle est comprise ici, je suis contre. Soit il y a une décision politique de la présidence de l'université qui ferme l'université sinon c'est foireux (sic).

Sur la proposition de Réjane: les étudiants nous mettent les pendules à l'heure: soit on veut le problème de manière bureaucratique; soit les e-c, politiquement, sont prêt à assumer quelque chose de ce point de vue là. Seule une AG peut traiter ça. Votons le principe d'une AG enseignante, on verra alors ce qui en sortira.

Intervention18: Pour que l'AG des enseignants-chercheurs puisse prendre des décisions, il faut que l'AG unitaire donne son avis.


Proposition:

  • faire pression sur la direction pour que l'université soit fermée au moment des manifestations : majorité pour

  • pour suite du mouvement : majorité pour


On en arrivait au vote sur les examens et ...


Ca a été le bordel. :-)

Il était 13h05 et les étudiants sortis de cours à 13h00 sont arrivés et ont voulu remettre des choses à plat alors qu'on était en fin d'AG. Ca s'est géré sans violence et, avec un esprit d'ouverture indéniable [on ne rit pas]. La question de savoir si un AG de 200 personnes avaient légitimité pour voter le blocage a été soulevée.


Suite à la discussion qui a suivi [et que je n'ai pas notée]. Les choses suivantes ont été votées :


  • majorité pour demander à ce que les personnels de l'université se réunissent en AG pour discuter de la tenue ou non des examens

  • majorité pour porter l'idée d'un référundum à la CNU concernant la démission de Valérie Pécresse et l'abrogation de la LRU, et donc l'élection d'un nouveau ministre.

  • Élection des délégués pour la CNU de mercredi : Kora Lledo (L1 socio) [note rédacteur CR, absent à ce moment là: et aucun membre du personnel !]

  • majorité pour voter la question du blocage ;

  • Vote sur le blocage : majorité contre (108 contre un blocage reconductible jusqu'à la prochaine AG, et 84 pour)

  • prochaine AG mardi 19 mai à 10H puis manifestation

rappel : JEUDI 14 mai: manifestation nationale. Voter la poursuite du mouvement, c'est faire en sorte qu'il y ait du monde aux manifestations. RV sur Evry à 12h00 devant la BU.

Après l'AG, une délégation a demandé à rencontrer le président. Il était absent mais il recevra la délégation de l'AG mercredi matin 10H salle 427, ceux qui le souhaitent peuvent venir pour demander ce que l'AG a voté, à savoir une vraie banalisation des cours ;