Première carence grave : le recouvrement des créances, c'est-à-dire la récupération par l'université des sommes qui lui sont dues. Les magistrats notent « qu'à la fin 2006, 7,8 millions d'euros de créances étaient prescrits », comprendre irrécupérables car l'établissement public ne s'y est pas pris à temps. Plus de deux millions d'euros d'autres créances ne seront sans doute pas perçus car les titres qui y donnent droit ont été « égarés ».
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Et les contrôleurs d'ajouter : « L'université a laissé se développer en son sein des pratiques qui faussent la sincérité du budget et introduisent des distorsions entre les composantes soucieuses de transparences et celles qui le sont moins. »
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Des personnels ne travaillent pas assez
Sur le temps de travail, là encore, le bât blesse. « Les services de l'université ne respectent pas la règle des 1 600 heures travaillées. » En clair, les agents Iatos (personnel non-enseignant de l'université) ne travaillent pas assez. « La majoration du volume de jours de congés accordés au personnel représente l'équivalent d'environ 28 agents à temps plein », indique la chambre. La gestion des heures d'enseignement complémentaire est également dans le collimateur des magistrats.
Le rapport est là.
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