réaction dans la presse:
- 16/11/2009; libéblog Sciences^2, "MASTÉRISATION : PÉCRESSE ET CHATEL CHOISISSENT LE PIRE" de S. Huet
- 16/11/2009, LeMonde.fr, "Enseignant et étudiants dénoncent le projet de formation des maîtres" de Maryline Baumard : un article court qui est une bonne synthèse
- 18/11, libé blog "c'est la classe", "La "masterisation" à nouveau dans
l'oeil du cyclone" de Véronique Soulé : une bonne compilation des réactions - 17/11; Libéblog Sciences^2, "Le Cneser vote non sur la mastérisation" de S. Huet : simple CR de la motion votée en CNESER
- 17/11, LeMonde.fr, "Valérie Pécresse (MESR) et Luc Chatel (MEN), "Améliorer la formation des enseignants. Une chance pour l'école, un défi pour la nation": une tribune tribune des deux ministres qui incite à se demander s'ils parlent bien du projet actuel tellement leurs propos sont loin de la réalité de leur projet. Voici les commentaires qu'en fait Philippe Watrelot dans sa revue de presse :
Il y affirment que “la mastérisation est d'abord une chance pour les enseignants et leurs élèves ” et ils poursuivent en affirmant “Jusqu'ici, un nouveau professeur se formait en deux ans : la première année, il préparait le concours ; la seconde, il débutait devant une classe tout en suivant en parallèle des enseignements pédagogiques. L'apprentissage disciplinaire et la formation professionnelle restaient ainsi cloisonnés. Pourtant, si elles sont bien distinctes, elles ne peuvent rester étanches ”. Ce qui est complètement faux ! Car tout l’intérêt de la formation en IUFM était justement cet aller-retour entre ces deux lieux de formation, l’un nourrissant l’autre. En fait, c’est cette alternance qui est remise en question pour une formation successive. Puisque dans ce qui va se mettre en place, on prépare le concours avant seulement de se confronter à une classe. Quand les ministres affirment que durant la formation universitaire, les candidats auront droit à des stages, il faut rappeler que ceux ci ne seront pas obligatoires et que leur portée sera très limitée dans une année marquée par le bachotage et où le concours d’admission ne fera pas véritablement appel à ce qu’ils auront observé durant ce moment.
La tribune se termine par une ode à l’université “Car c'est là, disent nos deux ministres qui ne doutent de rienau contact de la recherche et d'enseignants-chercheurs expérimentés que nos étudiants pourront le mieux apprendre leur métier : qu'elle soit disciplinaire ou plus diversifiée, la qualité de leur formation s'en ressentira.”. De cela on peut douter et voir surtout l’évolution vers un repli disciplinaire et l’abandon de toute logique de formation transversale. Cet ode aux universités est aussi un requiem pour les IUFM et la formation pour les enseignants.
Réactions syndicales:
- SGEN-CFDT : "Annonces ministérielles sur la mastérisation : le Sgen-CFDT dénonce avec colère les responsables d'une régression dramatique"
- SNES-Sup: "MASTERISATION : FRONT SYNDICAL CONTRE LE GOUVERNEMENT !"
- SE-UNSA: "Formation des enseignants : droit dans le mur !"
- Le CNESER dénonce une vision archaïque de la formation des enseignants : Le CNESER de ce 16 novembre a voté une motion condamnant les propositions gouvernementales du 13 novembre en matière de formation des enseignants par 19 Pour, 4 Contre (MEDEF, QSF, CGPME). Cette motion a été présentée par le SNESUP auquel se sont associés l'UNEF, l'UNSA, la CFDT, le SGEN-CFDT, SUD-Education, la CFTC, l'Autonome et la FCPE
- réaction (négative) de la CPU. Elle se conclut par "la CPU considère qu'il est indispensable que les ministères reviennent sur les schémas actuellement proposés"
- SNES: "Masterisation : un projet toujours inacceptable !"
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