La place du concours est un élément vital de la réforme. Il faut avoir concience qu'une partie de la formation au métier doit avoir lieu avant le concours. En plaçant le concours en M2, on demande aux étudiants de faire 3 choses dans l'année :
- passer l'écrit
- préparer l'oral
- avoir leur master (et donc faire le mémoire associé)
- avoir une formation au métier
- donner au cursus master un équilibre satisfaisant des enseignements entre les deux années permettant une professionnalisation progressive.
- éviter à de nombreux jeunes de s’engager dans une année de formation qui se terminerait sans débouché correspondant réellement à leur formation après au minimum 5 années d’études supérieures.
- permettre aux étudiants non admissibles de se réorienter, sans attendre, vers d’autres M2.
- permettre aux UFR de maintenir une diversité de l’offre de formation en M2 que l’inscription massive d’étudiants dans la seule filière des « métiers de l’éducation) risque de mettre en danger.
- se donner la possibilité de réussir l’organisation de stages en responsabilité dignes de ce nom, permettant à tous les étudiants admissibles de pouvoir bénéficier d’un stage : ils doivent être préparés en M1 par des stages d’observation ou de pratique accompagnée, fortement encadrés d’une part par les enseignants-chercheurs et formateurs des universités et de leurs IUFM, d’autre part par les enseignants conseillers pédagogiques ou maîtres formateurs dans les écoles et établissements du MEN et réellement insérés dans le cursus.
- éviter de concentrer dans la même demi-année la totalité des épreuves du concours et la validation terminale du master.
- "Six syndicats demandent de placer les concours d'enseignement à l'issue de l'année de master 1 "
A l'exception du SNES-FSU, les syndicats les plus représentatifs de l'enseignement scolaire et supérieur (SNUipp-FSU, Snesup-FSU, SGEN-CFDT, SE-Unsa, Sup Recherche-Unsa et UNEF) ont demandé, vendredi 16 octobre, dans une lettre ouverte aux ministres de l'éducation et de l'enseignement supérieur, de modifier la place des concours d'enseignement prévus en master 2 par des décrets adoptés cet été. " Le positionnement de l'admissibilité de tous les concours à l'issue de l'année de master 1 permettrait de lever nombre d'hypothèques ", écrivent les syndicats.
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