vendredi 22 mai 2009

revue de presse du 21 et 22 mai

Une formation combinée entre les deux établissements : Ce nouveau programme est basé sur une formation combinant une première phase à l’Université Paris-Sud 11 en licence ou en première année de magistère, une deuxième phase à l’École Polytechnique dans le cycle « Ingénieur Polytechnicien », et une dernière phase à l’Université Paris-Sud 11 en dernière année de magistère ou en deuxième année d’un programme de master commun aux deux établissements.
  • 22/05, Libération page 14, "Fac : Amertume et sentiment de gâchis" de Véronique Soulé : Un ensemble d'interview qui montre l'amertume des gens qui ont participé au mouvement ou qui en ont subi les conséquence
  • 22/05, Libération page 14, "les refondateurs veulent rebondir"
  • 22/05, OuestFrance.fr, edito: "Universités, un grand gâchis". extraits :
"...
Victoire politique, clame l'UMP. Victoire éphémère et en trompe-l'oeil. Quel gâchis !
...

L'université est malade de ses paradoxes. Elle dispose des meilleurs enseignants, mais les meilleurs étudiants s'en détournent. Elle est devenue la voiture-balai de l'enseignement supérieur français. Mis à part les cursus médicaux ou juridiques, on s'y inscrit trop souvent par dépit. La communauté universitaire défend mordicus, et elle a raison, le libre accès de tout bachelier à ses campus, mais peut-elle encore échapper à une certaine forme de sélection, afin d'éviter les faramineux taux d'échec des premières années ?

Cette crise universitaire s'achève sur une énorme frustration. Le gouvernement ne peut pas l'ignorer et faire comme si, seule, la défaite des contestataires lui importait. Sa loi LRU (libertés et responsabilités des universités) sort, elle aussi, abîmée de ce conflit. Le risque, c'est le statu quo. Le repli des enseignants-chercheurs dans leur tour d'ivoire. Le philosophe Marcel Gauchet, l'un des auteurs du manifeste pour la refondation de l'université française, déplore ainsi « que la communauté universitaire proteste, résiste, mais n'analyse pas vraiment les raisons de la crise ». Un comble pour des intellectuels et des scientifiques
"Du côté du ministère de l’Enseignement supérieur, un non ferme a été donné sur la validation automatique ou l’annulation du second semestre. Cette politique a obligé nombre d’étudiants à venir passer les examens. Mais cela ne fait que sauver les apparences. Sur le fond, le conflit n’est pas résolu et l’année universitaire a tout de même été mise à mal."
"La "mastérisation" de la formation des maîtres, autre sujet de la mobilisation nationale, n'a pas suscité, ici, de grandes inquiétudes. "Beaucoup l'ont plutôt vue sous un jour positif, car aujourd'hui, un étudiant qui se destine à l'enseignement doit poursuivre ses études à Poitiers, alors qu'avec la réforme il pourra préparer son master d'enseignement à La Rochelle", explique Thomas Thimonier, de l'UNEF"

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