vendredi 17 avril 2009

revue de presse 16 et 17 avril

"... De fait, aucune université tricolore accueillant des Chinois ne peut affirmer à coup sûr avoir échappé aux dysfonctionnements cette année. Une fraude a été constatée au printemps au sein des centres d'études en France, rattachés à l'ambassade, qui sont chargés de vérifier le niveau de langue des candidats chinois aux départs. Le test informatique piraté a été depuis reformaté. A Toulon, l'IAE admet que 138 étudiants chinois ne parlaient pas correctement le français.
[...]
Compenser les baisses d'effectifs :
Les universités ne sont pas totalement exemptes de responsabilités non plus. Elles ont massivement ouvert leurs portes aux Chinois ces dernières années (22.452 en 2007, contre 2.000 en 1999). Et certaines se sont montrées peu regardantes pour compenser leurs baisses d'effectifs
"Pour eux, la chose est entendue: il faut fuir à tout prix une université où les cours n'ont pas lieu depuis près de trois mois. Axelle, 22 ans, étudiante depuis deux ans en théâtre option lettres modernes à Paris-III (Sorbonne Nouvelle) est en colère. «J'ai fait le calcul, cela fait dix-sept semaines sans cours! C'est gravissime. Jevais quitter cette fac, mais pour aller où? C'est le même bordel àNanterre, à Bordeaux ou à Rennes. Je voulais aller jusqu'au master, mais là, je songe à arrêter mes études, parce qu'à part apprendre à griller des saucisses près du piquet de grève... Je vais me constituer une culture toute seule, je ne peux plus compter sur la fac. Les grévistes pensent que le gouvernement détruit l'université, mais ce sont eux qui sont en train de la détruire!»"

PARENTS C’est une première: les parents des étudiants s’en mêlent. A Rennes-II, ils ont créé une association pour exiger la reprise des cours. «J’avais prévenu ma fille que cette fac serait régulièrement perturbée. Les bloqueurs font le jeu du privé, puisque nos enfants vont désormais voir du côté des écoles. Ils ont le sentiment, et nous avec, d’avoir un diplôme qui ne vaut rien, c’est dur», explique Guilaine Rimbourg, la fondatrice.

Aucun commentaire: