vendredi 29 mai 2009

CTPMEN: pas d'unité syndicale

le CTPMEN du 27 mai étudiait les décrets sur les concours d'enseignements présentés par X. Darcos.
L'unité syndicale avait permis d'annuler la première réunion par manque de quorum. Celle du 27 mai a eu lieu. Voici les votes des diverses organisations syndicales (FSU(SNESup, SNUIPP, SNES), UNSA, CGT, SUD, FO, SGEN-CFDT, CSEN (Autonome, SNALC)). On peut y voir que l'unité syndicale a volé en éclat : le CSEN (plutôt de droite) et la FSU n'ont pas voté contre tous les décrets.

Je souhaite mettre les CRs de cette séance en ligne, si vous en avez via votre syndicat, n'hésitez pas à me le transmettre (petit-pub à shayol.org).

mercredi 27 mai 2009

BIATOS: communiqué commun SGEN-CFDT et AetI-UNSA

un communiqué commun sur l'existence de l'ASU dans le supérieur et l'importance des commissions paritaires.

revue de presse du 26 et 27 mai

Masterisation: boycott des syndicats

Le CTPMEN où devait être présenté les décrets contestés sur les concours d'enseignement n'a pu avoir lieu suite au boycott des organisations syndicales.

le CTPMEN se réunira donc demain à 9h30 sans obligation de quorum.

réactions à la parutions des décrets :
textes des organisations syndicales (FSU, SGEN-CFDT, UNSA) lu lors du CTPMEN et adressé au ministre :
Les organisations syndicales signataires ont décidé de ne pas participer à ce CTPM car elles dénoncent les conditions dans lesquelles vont être étudiés les textes concernant les modifications statutaires liées à la mastérisation.

Ces textes sont en effet présentés alors même que les multiples groupes de travail institués sur cette question sont loin d’avoir achevé leur travail et d’avoir abouti à des conclusions. Dans le même temps, la commission Marois Filatre qui doit appuyer ses travaux sur la base de ces groupes vient à peine d’entamer ses auditions et doit remettre ses propositions à la mi-juillet.

Les modifications qui sont présentées à ce CTPM préjugent donc desconclusions des groupes de travail et des auditions. La tenue de ce CTPM est prématurée. Elle compromet fortement le sens et le travail des groupes de travail et des auditions des organisations syndicales.

En conséquence, nous vous demandons de le reporter à une date quipermettra pleinement de prendre en compte les propositions issues desgroupes de travail et de la commission Marois-Filatre.

27 mai: ronde intempestive dur de Grenelle

Pour protester contre le passage en force de X. Darcos qui propose des décrets concernant les concoiurs d'enseignant en CTPMEN :

Ronde infinie des obstiné-e-s

Mercredi 27 mai, à 14h,

une ronde intempestive se produira 110 rue de Grenelle
(rendez-vous Place Jacques Bainville)

mardi 26 mai 2009

26 mai: Gel des suppressions d'emploi dans les EPST en 2010 et 2011

La ministre a rendu publique ce matin la décision du premier ministre de geler les suppressions d'emploi inscrites au budget de l'Etat par un vote du parlement pour les années 2010 et 2011. Les EPST devraient ainsi retrouver 450 emplois en 2010 et le même nombre en 2011. Le partage entre emplois de titulaires et emplois de non-titulaires reste à préciser.
C'est là une première victoire syndicale, en réponse à la demande faite intersyndicalement d'un signe clair sur l'emploi, avant d'envisager toute éventuelle participation aux 4 groupes de travail proposés par la ministre sur la recherche.

lundi 25 mai 2009

revue de presse du 25 mai

25 mai : Un contrat d’objectifs sans moyens pour le CNRS", déclaration des membres élus du Conseil d’Administration du CNRS

La Direction du CNRS et le Ministère veulent faire voter le contrat d’objectifs entre le CNRS et l’Etat lors du conseil d’administration décentralisé qui se tiendra à Genève le 25 juin 2009. Mais dans la dernière version (20 mai 2009) de ce contrat, les moyens ont définitivement disparu, ils sont renvoyés au débat de la loi de finances à l’automne. C’est inacceptable !

On ne peut pas envisager que l’organisme s’engage sur 5 ans sur des critères de performance que le gouvernement lui impose sans aucun engagement de l’Etat.

Le CNRS a besoin de moyens financiers et humains pour mener à bien ses missions de recherche fondamentale. Or, pour le moment, aucun engagement, aucune promesse du gouvernement ne viennent démentir la logique de perte des emplois statutaires qui a été annoncée pour les années 2009, 2010 et 2011. Au moment où commence la baisse des départs en retraite, il n’est pas possible d’offrir aux jeunes scientifiques et techniciens pour seul avenir la précarité d’un CDD sur contrat. Les laboratoires ont besoin de personnels permanents, l’augmentation régulière de la précarité (700 emplois tous les ans depuis plusieurs années) le prouve.

Par ailleurs aucune des remarques faites par les instances scientifiques et les organisations syndicales n’a été prise en compte. Ce contrat conduit à une contractualisation hiérarchisée sur des objectifs préfixés qui va de la direction de l’organisme à chaque personnel en passant par les directeurs d’unité. Une telle organisation ne peut que stériliser la créativité qui est le support de la démarche scientifique, en favorisant les comportements individualistes au détriment du travail en équipe.

Les élus des personnels au conseil d’administration du CNRS demandent le report à l’automne du vote de ce contrat d’objectifs. Ils appellent les membres des instances scientifiques à faire du 10 juin une journée de refus et de protestation.

Ils appellent les personnels à se mobiliser contre les suppressions d’emploi annoncées dans la recherche, et pour un plan pluriannuel de création d’emplois scientifiques, techniques et administratifs.

Paris, le 25 mai 2009

Daniel Steinmetz (SNTRS-CGT), Patrick Monfort (SNCS-FSU), Pierre Girard et Charles-Antoine Arnaud (SGEN-CFDT)

source

dimanche 24 mai 2009

AG personnels lundi 25 mai à 13h15

AG personnels
lundi 25 mai à 13h15
en C305
bât. 1er cycle, 3e étage au dessus du resto-U

samedi 23 mai 2009

L'université de Rouen épinglée

23/05, parisnormandie.fr, "L'université de Rouen épinglée"
Première carence grave : le recouvrement des créances, c'est-à-dire la récupération par l'université des sommes qui lui sont dues. Les magistrats notent « qu'à la fin 2006, 7,8 millions d'euros de créances étaient prescrits », comprendre irrécupérables car l'établissement public ne s'y est pas pris à temps. Plus de deux millions d'euros d'autres créances ne seront sans doute pas perçus car les titres qui y donnent droit ont été « égarés ».
...
Et les contrôleurs d'ajouter : « L'université a laissé se développer en son sein des pratiques qui faussent la sincérité du budget et introduisent des distorsions entre les composantes soucieuses de transparences et celles qui le sont moins. »
...
Des personnels ne travaillent pas assez
Sur le temps de travail, là encore, le bât blesse. « Les services de l'université ne respectent pas la règle des 1 600 heures travaillées. » En clair, les agents Iatos (personnel non-enseignant de l'université) ne travaillent pas assez. « La majoration du volume de jours de congés accordés au personnel représente l'équivalent d'environ 28 agents à temps plein », indique la chambre. La gestion des heures d'enseignement complémentaire est également dans le collimateur des magistrats.


Le rapport est là.

vendredi 22 mai 2009

équivalence TP=TD

Le décret statutaire prévoit l'équivalent TP=TD. Ce décret ne concerne que le service statutaire des enseignants-chercheurs.

La ministre a promis début 2009 que le décret régissant les heures complémentaires serait modifié pour tenir compte de TP=TD. Ca n'a pas encore été fait.

Quelle conséquence :
  • tant que ce n'est pas fait, les enseignants-chercheurs ont leurs heures complémentaires payées sous la forme TP=TD/1,5.
  • le problème est de savoir ce qui est heure statutaires et heures complémentaires. C'est un problème que connaissent les enseignants du second degré (bienvenu au club ! :-))
  • les sites les plus rudes prévoit que toute heure de TP est en heure comp. sauf s'il n'y a pas assez d'heure comp.
  • les plus raisonnables comptent les heures complémentaires dans le service statutaire sauf si ça dépasse
  • d'autres font en fonction de la date : le statutaire, ce sont les 192 premières heure de l'année.
On va espérer que le ministères va sortir le décret correspondant pour éviter tout ces problèmes.

revue de presse du 21 et 22 mai

Une formation combinée entre les deux établissements : Ce nouveau programme est basé sur une formation combinant une première phase à l’Université Paris-Sud 11 en licence ou en première année de magistère, une deuxième phase à l’École Polytechnique dans le cycle « Ingénieur Polytechnicien », et une dernière phase à l’Université Paris-Sud 11 en dernière année de magistère ou en deuxième année d’un programme de master commun aux deux établissements.
  • 22/05, Libération page 14, "Fac : Amertume et sentiment de gâchis" de Véronique Soulé : Un ensemble d'interview qui montre l'amertume des gens qui ont participé au mouvement ou qui en ont subi les conséquence
  • 22/05, Libération page 14, "les refondateurs veulent rebondir"
  • 22/05, OuestFrance.fr, edito: "Universités, un grand gâchis". extraits :
"...
Victoire politique, clame l'UMP. Victoire éphémère et en trompe-l'oeil. Quel gâchis !
...

L'université est malade de ses paradoxes. Elle dispose des meilleurs enseignants, mais les meilleurs étudiants s'en détournent. Elle est devenue la voiture-balai de l'enseignement supérieur français. Mis à part les cursus médicaux ou juridiques, on s'y inscrit trop souvent par dépit. La communauté universitaire défend mordicus, et elle a raison, le libre accès de tout bachelier à ses campus, mais peut-elle encore échapper à une certaine forme de sélection, afin d'éviter les faramineux taux d'échec des premières années ?

Cette crise universitaire s'achève sur une énorme frustration. Le gouvernement ne peut pas l'ignorer et faire comme si, seule, la défaite des contestataires lui importait. Sa loi LRU (libertés et responsabilités des universités) sort, elle aussi, abîmée de ce conflit. Le risque, c'est le statu quo. Le repli des enseignants-chercheurs dans leur tour d'ivoire. Le philosophe Marcel Gauchet, l'un des auteurs du manifeste pour la refondation de l'université française, déplore ainsi « que la communauté universitaire proteste, résiste, mais n'analyse pas vraiment les raisons de la crise ». Un comble pour des intellectuels et des scientifiques
"Du côté du ministère de l’Enseignement supérieur, un non ferme a été donné sur la validation automatique ou l’annulation du second semestre. Cette politique a obligé nombre d’étudiants à venir passer les examens. Mais cela ne fait que sauver les apparences. Sur le fond, le conflit n’est pas résolu et l’année universitaire a tout de même été mise à mal."
"La "mastérisation" de la formation des maîtres, autre sujet de la mobilisation nationale, n'a pas suscité, ici, de grandes inquiétudes. "Beaucoup l'ont plutôt vue sous un jour positif, car aujourd'hui, un étudiant qui se destine à l'enseignement doit poursuivre ses études à Poitiers, alors qu'avec la réforme il pourra préparer son master d'enseignement à La Rochelle", explique Thomas Thimonier, de l'UNEF"

jeudi 21 mai 2009

revue de presse du 20 mai

  • 20/05, Liberation, page 10,, "En Savoie, des universitaires sous l'assault d'indépendantistes" d'Olivier Bertrand : sur la plainte déposée par un mouvement indépendantiste local contre les propos tenus dans un ouvrage rédigés par deux chercheurs.
  • 20/05, Le Monde, "Les universités sur la voie de la reprise des cours" page 10 : un article qui décrit le mouvement de reprise des enseignements mais qui se finit par
"Un élément pourrait déclencher un regain de tension. Le gouvernement est en train de forcer l'allure sur la réforme de la formation des enseignants du primaire et du secondaire. Des projets de décrets seraient inscrits à l'ordre du jour du prochain comité technique paritaire ministériel, le 27 mai. " Nous sommes face à une tentative de coup de force ", analysent les animateurs du mouvement dans les instituts universitaires de formation des maîtres (IUFM)."
  • 20/05, Le Monde, "Les établissements veulent éviter un conflit sur le paiement des jours de grève" de Christian Bonrepaux, Luc Cédelle et Philippe Jacqué, page 10 : peu de retenues prévues. Les retenues sont parfois utilisées pour obtenir les notes suite à des mouvements de rétention de notes.
  • 20/05, Le Monde, "Couac parlementaire sur la réforme du lycée" de Maryline Baumard et Benoît Floc'h, page 10 : finalement, la commission parlementaire rendra un rapport constitué de deux parties: la proposition de l'UMP et celle du PS. extrait de l'article :
"Pour le député socialiste, avant toute " mesure technique ", il est nécessaire de répondre à quatre questions : comment aider financièrement les lycéens ? Quels savoirs indispensables pour les dix années à venir ? Que signifie être enseignant aujourd'hui ? Peut-on réformer sans un audit des moyens nécessaires et un plan pluriannuel ? Sur ce dernier point, le député socialiste répond évidemment non.
[...]

Apparu qui, lui, détaillera trente propositions définissant une architecture globale du lycée de demain. " La plus importante est de redéfinir le rôle du lycée dans le parcours scolaire ", explique le député UMP.

En lieu et place du découpage école primaire, collège, lycée et supérieur, il défend " une architecture en trois blocs : le premier est celui de l'acquisition du socle commun, de la maternelle à la fin du collège. Le deuxième regroupe le lycée et la licence, et a pour objectif d'amener 50 % d'une classe d'âge au niveau bac + 3. Le troisième commence au master ".
  • 20/05, Le Monde, "traité Vatican-Etat français : Recours au Conseil d'Etat sur la délivrance des titres universitaires " par Christian Bonrepaux, page 12 : Recours des sénateurs verts et des sénateurs socialistes contre le décret des accords avec le vatican.
  • 20/05, Le Monde, "Le droit accordé au Vatican de reconnaître des diplômes est une entorse à la laïcité" de Jean-Michel Baylet(président du PRG), page 19
  • 20/05, LeFigaro.fr, "Pécresse veut consulter les étudiants" : Des propos qui vont dans le sens habituel de l'affaiblissement des mouvements de contestations sociale : imposer un vote avant tout blocage d'université. Le vote en question serait un vote électronique ce qui permet toutes les manipulations imaginables (sauf les bulletins dans les chaussettes) :
    "Valérie Pécresse, ministre de l'Enseignement supérieur, s'est dite favorable aujourd'hui au fait de consulter les étudiants par un vote sur internet quand il s'agit de voter ou non le blocage d'une université.

    "Les consultations directes par internet des étudiants qui ont eu lieu au cours des dernières semaines ont toutes donné le même résultat : "+contre les blocages+. Je souhaite qu'(elles) soient généralisées dans toutes les universités", a-t-elle déclaré devant l'Assemblée nationale..

samedi 16 mai 2009

lundi 18 mai: AG des personnels

jeudi 14/05, la liste nouveau souffle a convoqué une AG des personnels. Voici le courrier qui a été envoyé :
les discussions que nous avons pu avoir avec certains d'entre vous montre qu'il y a un besoin de faire le point ensemble sur le mouvement actuel de lutte contre les réformes gouvernementales, sur sa déclinaison locale.

Le fait que la liste ensemble, soutenue par le SNESup-FSU ait jugé utile de s'exprimer sur le sujet ainsi que des interventions lors de la dernière AG unitaire vont dans le même sens.

C'est la raison les membres de la liste "nouveau souffle" vous convie à une AG des personnels lundi 18 mai à 13h15 à l'amphi A330 du bâtiment 1er cycle (accesible par le 3e étage du bât. 1er cycle : prendre l'escalier à droite des portes d'entrée, monter au 3e, à droite en sortant de l'escalier. C'est tout au bout du couloir).
un reportage sur le mouvement à l'université de Dijon qui est un patchwork d'interview. C'est intéressant de voir les diverses positions des uns et des autres (qui ne cadrent pas toujours avec le positionnement national). On retrouve des choses communes avec Evry et d'autres qui ne le sont pas. La première moitié du reportage montre des étudiants qui ont eu le sentiment d'être abandonnés par leur profs après avoir été mis en avant.

15 mai: retenue pour fait de grève à Toulon

Un article qui cite la difficulté à recenser et déterminer les jours de grèves de personnels mobilisés mais assurant quand même tout ou partir de leur travail.

extraits:
" le principe d'une retenue sur salaire les jours chômés n'a jamais vraiment été contesté par les militants anti-LRU. En fait, le problème était comptable : qui et quand ? Il reste, en effet, extrêmement ardu de dénombrer les heures « opérationnelles », au volume horaire et à la nature variables, de ces personnels identifiés par l'administration.

Personnels qui cumulent des fonctions d'enseignements au temps annualisé, d'encadrement, de recherche ou encore de tâches administratives.

Et, depuis le début de la contestation, nombre d'entre eux ont alterné, au cas par cas, mobilisation active et exercice de leur profession. "
L'article montre qu'on a plutôt affaire à un réglement de compte ou à de l'intimidation qu'à une application normale de de la réglementation.

Un avis personne:

Droite dans ses bottes, elle enfonce le clou sur le thème de la fin des blocages et sur les rattrapages nécessaires. Quand on lui demande si les enseignants chercheurs vont faire des heures sup. pour ces rattrapages, elle indique que la charge d'enseignement des enseignants-chercheursest annualisée et arrondi la chose à 120 heures de cours.

La problèmatique des examens est pain béni pour le gouvernement qui peut prendre la posture du sauveur de l'année des étudiants et enfoncer régulièrement le clou.

Un piège bien ficelé dans lequel le mouvement (hors syndicats et SLU, ...) est tombé la tête la première. Tant que le gouvernement pourra tenir cette posture, il n'y aura rien sur le fond.

vendredi 15 mai 2009

revue de presse

  • 14 mai, nouvelobs, "une balle dans le coeur" de Jacques Juliard : un article assez rude qui estime que l'université est la grande perdante de la crise actuelle. A rapprocher du dossier "tous perdants" de Libération.
  • 14 mai, le monde, "Inscriptions 2009 : le marché des futurs bacheliers" : un article qui tenet de faire le point sur le lien entre mouvement et désafection des établissements sans vraiment y parvenir. Ce n'est guère étonnant car les paramètres sont trop nombreux (il faut tenir compte des disciplines) et les méthodes de comptage des voeux des étudiants ont changé récemment. On y parle de l'université d'Evry :
L'université d'Evry, elle aussi en banlieue parisienne est sereine. " Avec tous les mouvements, la réputation de l'université n'est pas au plus haut, et j'étais inquiet", avoue le président Richard Messina. On peut penser que nous conserverons nos effectifs. Nous avons une démarche d'orientation extrêmement active vis-à-vis des lycéens, que nous recevons tous les samedis. La bonne tenue des intentions d'inscriptions ne tient qu'à cela.
  • 14 mai, Le monde, "Après le blocage, l'impasse"de Gérard Davet : un article intéressant sur la situation à Bordeaux.
  • 12 mai, lexpress.fr, "La grève continue à la Sorbonne" de Laurence Debril : un article qui présente superficiellement la situation à la Sorbonne. On y cite Evry, sous le titre "des facs bricolent un système de rattrapage" :
" On met les bouchées doubles depuis la fin des vacances de Pâques, raconte Nora Amroun, chargée de TD en droit des obligations à l'université d'Evry-Val d'Essonne. Difficile de tenir un programme de onze semaines en seulement cinq, mais on ruse: les élèves ont cours de 8 heures à 20 heures, le samedi également. Tout le monde s'y met."

mastérisation, année transitoire : courrier du ministère

le 14 Mai, Patrick Hetzel a envoyé un courrier aux présidents d'université pour préciser les propos tenus mercredi sur la mastérisation (notamment, la non obligation d'avoir un M2 pour devenir fonctionnaire en 2009-2010) :
en résumé:
  • pourront passer le concours en 2009-2010 : les étudiants titulaires d'un master, ceux inscrit en M1, ceux inscrits en M2, ceux inscrit en IUFM (qui vaudra inscription en M1 via des accords avec les UFR des universités)
  • pour devenir fonctionnaire satgiaire après avoir eu le concours, il suffira d'avoir un M1
  • le texte ne précise pas les modalités de l'année de stage (40%/60% ou 66%/34% ?) mais dit implicitement que ça sera la nouvelle formule (2/3 temps d'enseignement et 1/3 temps de formation continue (alors qu'actuellement, c'est de la formation initiale)).
  • le texte ne dit pas si les lauréats qui auront seulement un M1 seront concernés par la révalorisation.
Il s'agit donc d'une avancée non négligeable pour aboutir à une situation viable pour 2009-2010 mais pas d'une victoire totale.

mercredi 13 mai 2009

motions de la 10 coordination nationale des universités

Les motions sont là.

jeudi 14 mai: manfestation

article en cours de rédaction :
  • Rassemblement sur l'esplanade de la BNF à partir de 12 h, à l'appel de la coordination nationale des BIATOSS et ITA, des personnels des bibliothèques publiques (BNF, BPI...donc une convergence avec des personnels de la CULTURE...); La Ronde Infinie des Obstinés sera présente pour rejoindre ensuite la manif. à 14h.
  • Manifestation : RDV 14 heures devant Jussieu, pour aller vers l'Hotel Matignon (arrêt Sèvres-Babylone),par les rues du Quartier Latin.
Concernant l'université d'Evry :
  • départ d'Evry: comme annoncé en AG : RV 12h00 devant la BU (pour un train qui part 12h24 qui arrive à 13h04 à la BNF)
  • directement sur Paris : soit devant le BNF, soit place jussieu en bas de la rue des boulangers à 14h00 (vous vous regroupez et vous cherchez le cortège qui viendra de la BNF)

mardi 12 mai 2009

CR de l'AG du 12 mai 2009

tribune: Florian + Oriane (vote :quasi-unanimité pour)

présents dans la salle :de l'ordre de 200 personnes.

Ordre du jour:

  1. actualité

  2. perspective d'action

  3. Votes

L'ordre du jour est voté à la quasi-unanimité.


Actualité

P. Petit fait un point d'actualité :

  • peu de réponses factuelles du gouvernement aux revendications

  • des provocations gouvernementales :

    • propos de X. Darcos sur le fait qu'il n'y aurait pas de diplôme pour les bloqueurs. [bien évidemment, c'est de l'intox. car ce qui fait qu'on a un diplôme, c'est le niveau à l'examen]

    • propositions de loi pour sanctionner les étudiants bloqueurs (amende de 1000 EUR, ...)

    • fortes pressions gouvernementales pour le reprise des cours

    • proposition de loi de B. Apparu: faire en sorte que les membres non élus du CA participent à l'élection du président d'université. Le but est visiblement d'avoir des président plus conformes aux voeux du gouvernement, plus dociles.

  • des débats dans les universités :

    • certaines reprennent les cours

    • d'autres les reprennent tout en continuant le mouvement (ex. de Bordeaux III qui reprend les cours en laissant de l'espace pour manifester et faire une AG par semaine, qui laisse la question des examens en suspends)

    • d'autres encore bloquées

  • en coulisse, des choses avancent car les conseillers ministériels avouent qu'ils ont pour mission de ne pas relancer le mouvement (cf http://nouveausouffle.blogspot.com/2009/05/masterisation-enfin.html).

  • Il semblerait que mercredi 13, pour la formation des enseignants, le gouvernement annoncera que l'année 2009-2010 sera en tous points identique à l'année 2008-2009. Les lauréats des concours deviendront donc tout de suite fonctionnaires stagiaires sans obligation d'avoir un M2. C'était une demande unanime de tout le milieu universitaire et scolaire , syndicat, présidents d'université, … Attendons mercredi pour voir si ça se concrétise.

Début des interventions de la salle :

intervention0: Les mesures gouvernementale font peur : sanction 1000 EUR pour les étudiants bloqueurs, interdiction des réunion cagoulés non violentes, ... Quand on remet tout ça bout à bout : on se demande ce que devient la liberté ? Avec de telles mesures, les manifestations comme la ronde des obstinées seront-elles encore possibles ?

intervention1: je ne veux pas qu'on enterre les acquis des luttes passées. On n'a pas perdu. Je pense qu'on doit tous être des citoyens engagés.

À la dernière AG, on avait proposé l'organisation d'un débat associant des candidats aux européennes, je vais porter ce projet et essayer de le faire avancer. Tout personne intéressée par participer peut contacter Mano [No de tel. Affiché au tableau et pas mis dans le CR: contacter evry-coordination@shayol.org qui retransmettra].

intervention2: On entend souvent dire que la lutte est une lutte sur le long terme mais le document affiché ci-dessus montre que l'application de la LRU est en route dans notre université et qu'on y va à marche forcée. [cf « Portefeuille de projets LRU.pdf » qui sera sur le blog avec le compte-rendu]

intervention3: Notre mouvement a souvent du mal à se situer. On entend souvent dire « regardez les gardiens de prison, en 4 jours, ils ont gagné ». Les gardiens de prison ont gagné 170 postes supplémentaires. Par rapport à ce que le mouvement universitaire a gagné, 170 postes, ce n'est rien. Nous avons gagné beaucoup plus de postes (organismes et universités) et bien d'autres choses. Ce que nous exigions était bien plus que ce que nous avons obtenu et donc bien plus que ce qu'ont obtenu les gardiens de prisons. Il faut donc ramener les choses à leur juste valeur.

[fin du débat sur l'actualité]

Perspectives d'action :


intervention1: je ne pense pas que ce soit la peur qui empêche les e-c de venir en AG. Je pense que la corporation e-c ne s'est pas mobilisée massivement à Evry sur le mouvement. Le mouvement a été pris en charge par les étudiants à Evry. Les universités où le mouvement continue sous des formes dures (P4, …) sont des universités où il y a eu une forte implication des enseignants-chercheurs.

Les enseignants-chercheurs ne sont pas en grève : les cours ont été suspendus mais l'université a continué à fonctionner. Pour certaines catégorie de personnes, se mettre en grève, a un véritable coût financier.

A titre personnel, j'ai continué à faire de la recherche, …

Il faut voir comment rebondir car tout n'est pas réglé. Je suis d'accord qu'il y a eu des avancées. Mais depuis le début, le mouvement a gagné en mots d'ordre : on est parti du décret/ mastérisation et on en arrive à la mise en cause de politiques publiques.

Notre problème : comment engendrer des perspectives d'action sur le long terme ? C'est une chose dont on a parlé lors des premières AG. Je pense qu'une des solutions est de convaincre en dehors de l'université (institution, …) car notre mouvement est resté interne au milieu universitaire.

intervention2: Certains propos qui viennent d'être tenus ne doivent pas être mal interprétés. Le conflit a coûté à de nombreuses personnes. S'il est vrai que la majorité des enseignants chercheurs ne se sont pas déclarés en grève et ont continué à toucher leur traitement, d'autres ont perdu des sommes non négligeables: par la disparition d'heures complémentaires, par la participation au financement des actions locales, … à titre personne, j'ai calculé une perte de l'ordre de 1000 EUR. Les étudiants ont perdu aussi à cause des rattrapages ou du décalage de la fin de l'année qui va engendrer des frais : logement, annulation de vacances ou de billets, travail d'été ou du soir, … L'un de mes étudiants avait prévu de retourner au pays à la fin du semestre. Avec la prolongation, il va perdre son billet et devoir en reprendre un autre. Le mouvement a donc eu un coût pour ceux qui y ont participé et aussi pour ceux qui n'y ont pas participé. Tout ceci n'a pas été fait pour rien puisque des choses ont été gagnées (et que d'autres restent à gagner).

intervention3: Il faut viser des choses efficaces pour faire bouger le gouvernement. Il faut donc viser un mouvement de masse et aller en masse aux manifestations [rappel du rédacteur de CR: manifestation nationale jeudi 14 mai]

Intervention4: Certains disent que l'on a obtenu des choses. Moi, je trouve que ce que l'on a eu, c'est du cosmétique et finalement, comme si on n'avait rien eu. Je souhaite que la présente AG réponde aux questions suivantes :

  • a-t-on eu des résultats suffisants ?

  • Est-ce qu'on arrête ?

Si on doit continuer: avec quels moyens ? Les moyens traditionnels n'ont pas donné grand chose (mais le blocage a permis d'avoir du monde en AG). Les manifestations sont importantes mais on en a tellement fait.

Remettons la question des examens sur le tapis car c'est notre dernier levier.

Il y a quelques jour a eu lieu une occupation du ministère, faut-il aller vers ce type d'actions pour faire bouger les choses ?

Concernant les examens, faisons cours sans examens, ça changera le rapport pédagogique.

Il faut se poser la question de savoir jusqu'où l'on va et ne pas se voiler la face. Si on fait cours tout en laissant les examens en pointillés, le ministère ne bougera pas car on ne sera pas crédible. Il saura qu'on ne mettra pas notre menace à exécution.


[suite à cette intervention, plusieurs interventions concernant les examens] :

intervention5: Concernant les examens, l'action est du ressort des prof. Il y en a peu à notre AG. Il faut beaucoup plus d''enseignants qu'ici pour décider des choses sur les examens.

Suggestion: organiser une AG enseignantes.

intervention6: Mes collègues ne sont pas là Dans la salle, il y a une grosse dizaine d'enseignants.

[note rédacteur du CR: je n'ai pas noté la suite de l'intervention]

intervention7: (enseignante DLV) : je propose des actions au niveau national pour qu'elles soient transmises à la CNU de demain : des réferendum

  • sur l'abrogation de la LRU

  • sur la démission de V. Précresse

On organiserait alors l'élection de notre nouveau ministre (envoi de CV, de programme, …).

intervention8: je pense qu'on est assez nombreux pour voter le blocage. Plus le temps passe moins il y a de monde, moins il y a de monde, moins il y aura d'AG.

intervention9: est-ce brillant pour un mouvement qu'il faille un blocage pour que les gens se déplacent ? Le but de l'université est qu'on passe les examens. Comment une AG de 200 personnes peut-elle décider que 8500 étudiants ne passent pas leurs examens. Le blocage a tué le mouvement.

intervention10: on n'a pas tout obtenu dans ce mouvement et il faut continuer à se mobiliser. Comment se mobiliser ? Le gouvernement a peur d'une masse de personnes, pas d'actions radicales réalisées par une poignée de personnes. La question, c'est de savoir comment être nombreux en manifestation. Le blocage est un moyen, pas une fin en soit.

Le blocage de ce matin n'a pas réussi à faire qu'on soit nombreux en AG aujourd'hui.

Ce qui a été exprimé au AG précédentes et par le nombre de personnes présentes à cette AG, c'est que la masse des étudiants veut ses examens. Certains enseignants utilisent le fait qu'il y eu blocage pour faire sauter la semaine de révision, pour organiser des rattrapages dans de mauvaises conditions.

Ce que je crains, c'est qu'on dégoutte des étudiants du mouvement, des mouvements. Il ne faut pas en arriver là car on aura peut-être à se mobiliser sur d'autres thèmes l'an prochaine (frais d'inscriptions, …). En conséquence, il est important que les examens se passent bien.

intervention11: Sans blocage, on n'aurait pas pu faire des AG aussi nombreuses (plusieurs fois plus de 800 personnes). Dans ce mouvement, on se bat pour notre avenir. Si nous ne le faisons pas, personne ne le fera pour nous.

Vous êtes dégoutés du mouvement: retournez en cours. L'an prochain, quand tout ça sera appliqué, ça sera trop tard. Le blocage permettra de ramener du monde en AG.

intervention12: le blocage a permis de massifier le mouvement. Les examens pourront être tenus en temps et en heure mais pas forcément en contenu. Avec le temps passé à se mobiliser, il sera difficile d'avoir des partiels normaux. Ceux qui veulent que leur voix soit écoutée, qu'ils viennent en AG.

intervention13: le but de l'université est de délivrer des connaissances. Les examens ne sont pas tout. Il y a des pays où il n'y a pas d'examens. L'application de la LRU va se faire très vite. Il faut se mobiliser maintenant.

intervention14: je suis pour le blocage. C'est grâce au blocage qu'on a pu atteindre 800 personnes en AG. Ce sont ces AG de 800 qui ont voté la fin du blocage. Le blocage n'a-t-il pas atteint ses limites ? Ne faut-il pas trouver d'autres formes d'action ? Les examens : c'est un problème très délicat. Si les examens ont lieu et que le mouvement s'arrête, c'est comme si rien ne s'était passé. Si les examens n'ont pas lieu, ça va pénaliser les étudiants. Il faut trouver moyen de faire les examens et de peser sur le gouvernement.

Tout le monde n'est pas prêt à se sacrifier pour le mouvement. On trouve des situations très différentes d'une personne à l'autre (conditions financière, possible d'assumer une année de plus, …) et un sacrifice acceptable pour l'un peut ne pas l'être pour l'autre.

intervention15: enseignant d'histoire: on a veillé à se concerter en respectant les différences d'opinions des collègues et des étudiants. Nous avons essayé de participer le plus possible au mouvement quand il y avait des opportunités d'agir : on a fait grève. Pour le blocage, on a laissé faire les étudiants en participant un peu. On a beaucoup manifesté.

On a collectivement raté l'animation de l'université pendant le blocage. Je pense que le blocage n'a pas été négatif. Il n'y a pas de lien mécanique entre blocage et AG. Le blocage a massifier le mouvement mais il y a eu fatigue.

L'AG d'il y a 15 jours répondait à cette fatigue du blocage mais les AG ne sont sont pas vidées.

Nous avons pour principe d'émettre des épreuves validant des études et, en histoire, nous ne mettrons pas en cause ce but. Nous avons donc mis en place des rattrapages.

Nous n'utilisons pas l'argument des cours pour casser le mouvement. Ainsi, aujourd'hui, j'ai annulé mes enseignements.

intervention15: (enseignante au dept de physique) les examens sont notre dernier levier d'action vis à vis du gouvernement. Les étudiants se sont exprimés à la dernière AG : ils ont décidé d'avoir cours. Je propose la reprise des cours mais avec un semestre blanc: à voir entre enseignants.

intervention16: L1 physique/chimie. Je me demande quel est mon pouvoir d'action vis à vis de tout ça. Le gros problème, c'est la peur. Soyez prudent sur ce que vous entendez à la TV: il y aura examen. Qui peut dire ça ? N'oubliez pas pourquoi certains se battent. Pour qui se battent-ils ? Il y a un monde après les examens :

intervention17: la banalisation telle qu'elle est comprise ici, je suis contre. Soit il y a une décision politique de la présidence de l'université qui ferme l'université sinon c'est foireux (sic).

Sur la proposition de Réjane: les étudiants nous mettent les pendules à l'heure: soit on veut le problème de manière bureaucratique; soit les e-c, politiquement, sont prêt à assumer quelque chose de ce point de vue là. Seule une AG peut traiter ça. Votons le principe d'une AG enseignante, on verra alors ce qui en sortira.

Intervention18: Pour que l'AG des enseignants-chercheurs puisse prendre des décisions, il faut que l'AG unitaire donne son avis.


Proposition:

  • faire pression sur la direction pour que l'université soit fermée au moment des manifestations : majorité pour

  • pour suite du mouvement : majorité pour


On en arrivait au vote sur les examens et ...


Ca a été le bordel. :-)

Il était 13h05 et les étudiants sortis de cours à 13h00 sont arrivés et ont voulu remettre des choses à plat alors qu'on était en fin d'AG. Ca s'est géré sans violence et, avec un esprit d'ouverture indéniable [on ne rit pas]. La question de savoir si un AG de 200 personnes avaient légitimité pour voter le blocage a été soulevée.


Suite à la discussion qui a suivi [et que je n'ai pas notée]. Les choses suivantes ont été votées :


  • majorité pour demander à ce que les personnels de l'université se réunissent en AG pour discuter de la tenue ou non des examens

  • majorité pour porter l'idée d'un référundum à la CNU concernant la démission de Valérie Pécresse et l'abrogation de la LRU, et donc l'élection d'un nouveau ministre.

  • Élection des délégués pour la CNU de mercredi : Kora Lledo (L1 socio) [note rédacteur CR, absent à ce moment là: et aucun membre du personnel !]

  • majorité pour voter la question du blocage ;

  • Vote sur le blocage : majorité contre (108 contre un blocage reconductible jusqu'à la prochaine AG, et 84 pour)

  • prochaine AG mardi 19 mai à 10H puis manifestation

rappel : JEUDI 14 mai: manifestation nationale. Voter la poursuite du mouvement, c'est faire en sorte qu'il y ait du monde aux manifestations. RV sur Evry à 12h00 devant la BU.

Après l'AG, une délégation a demandé à rencontrer le président. Il était absent mais il recevra la délégation de l'AG mercredi matin 10H salle 427, ceux qui le souhaitent peuvent venir pour demander ce que l'AG a voté, à savoir une vraie banalisation des cours ;



lundi 11 mai 2009

Mardi 12 mai: AG et blocage

Conformément à ce qui a été voté lors de l'AG du 4 mai, il est prévu mardi 12 :
  • un blocage
  • une AG à 11h00 à l'amphi 300
Info suite plusieurs questions dans les commentaires du blog : ce matin (mardi 12 mai), le blocage est effectif sur le bâtiment 1er cycle. Les autres bâtiments sont accessibles.
Il n'y a pas de manif. cet après-midi, le blocage de l'après-midi dépendra de ce qui se dira en AG (venez nombreux ! ne laissez pas les autres parler et décider pour vous).

dimanche 10 mai 2009

revue de presse du 7 au 10 mai

10 coordination nationale des universités

La 10e coordination des universités aura lieu mercredi 13 mai à Marnes la Vallée.

samedi 9 mai 2009

5 mai: coordination nationale des laboratoires en lutte

Mastérisation: enfin !

Il semblerait que Xavier Darcos envisage enfin de finir de manger son chapeau en donnant le statut de fonctionnaire stagiaire aux lauréats 2009-2010 (l'an prochain) des concours d'enseignants.

Tout le monde pousse à une telle décision (la CPU, les syndicats, le terrain, ...) et je vois mal comment on pourrait avoir une sortie de crise sans avoir réglé le problèmes des étudiants qui passeront les concours d'enseignement l'an prochain. L'état actuel des projets du gouvernement est impossible à mettre en oeuvre et pénalise fortement les étudiants.

Le statut de fonctionnaire stagiaire et, espérons le, le service à tier temps qui permet une formation en parallèle est une mesure indispensable. Voici les allusions qu'on peut lire dans la presse à ce sujet :
extrait:
Le ministère de l'Education nationale pourrait annoncer la semaine prochaine que les étudiants qui seront recrutés en 2010 avec un master 1 (bac+4) deviendront fonctionnaires stagiaires automatiquement et non au bout d'un an, selon le Journal du Dimanche du samedi 9 mai. Jusqu'à présent, dans ce volet de la formation des maîtres, le ministère prévoit d'attendre une année avant d'accorder ce statut aux étudiants.
Interrogé par l'AFP, un porte-parole du ministère a reconnu que "différents scénarios" étaient actuellement sur la table, mais s'est refusé à confirmer qu'une issue favorable aux demandes syndicales était proche sur cette question.

extrait:
"Les déclarations de François Fillon, fustigeant mercredi la "minorité d'étudiants extrémistes qui bloquent certaines universités", ont été diversement perçues. "En prenant le risque de tenir de tels propos relevant de la provocation, le gouvernement prend le risque de voir et les examens perturbés et le semestre mal se terminer", lance Stéphane Tassel, secrétaire général du Snesup. Les propos de Frédéric Lefebvre, menaçant les bloqueurs de poursuites? "Le genre de conseils dont je me passe en ce moment..." ironise Patrice Brun (Bordeaux-III). La durée du conflit? "Dès Noël nous savions qu'une crise couvait, s'agace Lionel Collet. Le 5 janvier, nous avons adressé au président de la République une lettre ouverte intitulée "Chronique d'une crise annoncée dans les universités" avec la liste des dossiers qui posaient problème. Tout aurait dû être réglé depuis la fin février. Au lieu de ça, nous assistons à un mouvement historique." La gestion de la crise par Valérie Pécresse? "De l'amateurisme" pour Anne Fraïsse, patronne de Montpellier-III.

Parmi les points d'achoppement, un fait l'unanimité contre lui: la réforme de la formation des maîtres, engagée à la va-vite par les deux ministres Xavier Darcos et Valérie Pécresse. Ces jours-ci, Lionel Collet a de nouveau demandé "une vraie remise à plat de la réforme" et exigé que les étudiants qui seront recrutés en 2010 avec un master 1 (bac + 4) deviennent fonctionaires stagiaires automatiquement et pas au bout d'un an. Le ministère de l'Education nationale envisage en effet d'attendre une année pour leur donner le statut.

Selon nos informations, des annonces pourraient être faites en ce sens dès lundi ou mardi. "Le gouvernement durcit le ton mais sait bien, dans le même temps, qu'il faut sortir de la crise très rapidement", indique une source ministérielle. Laquelle estime que cette reculade pourrait mettre rapidement fin au conflit. Stéphane Tassel, pour le Snesup, le douche aussitôt: "Nous sommes prêts à nous mettre autour de la table mais pas pour bavarder. La question de la formation des maîtres est l'un des sujets qui fâchent mais il y en a d'autres, le décret sur les enseignants-chercheurs, la suppression des emplois...

mercredi 6 mai 2009

revue de presse du 6 mai

6 mai: radio

Une émission intéressante. Malgré certaines divergences, les personnes présentes ont mis en avant le rôle du gouvernement qui aurait pu et peut toujours arrêter la casse.
Certains problèmes non réglés ont été abordés. La responsabilité de X. Darcos a ainsi été mise en avant par L. Collet qui a jugé qu'en comparaison, V. Pécresse a tenté de faire bouger les choses ... quand elle en avait l'autorisation.
Par contre, il a été très peu question de recherche et d'organismes de recherche.

revue de presse du 5 : dossier dnas La Croix

Un dossier intéressant avec des points de vue variés dans La Croix qui fait le point sur la situation actuelle et qui rappelle que les diplômes de l'université sont un atout utile pour avoir un emploi.

jeudi 7 mai: ronde des obtinés

Ronde intempéstive des obstinés à 12h autour du Panthéon.

Une délégation de l'université d'Evry s'y rendra.

Départ d'Evry : rv 11h30 devant le bât. 1er cycle pour un départ en train à 12h00 arrivant à Luxembourg à 12h54.

RV sur place à 13h00 place du panthéon (RER Luxembourg).

Venez nombreux.

mardi 5 mai 2009

revue de presse du 3 au 5 mai

"L’exécutif croit pouvoir compter sur la compréhension d’universitaires et de responsables syndicaux, y compris ceux qui ont critiqué les réformes portées par Pécresse. Après François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO) a condamné le 30 avril les intrusions de l’extrême gauche dans le champ syndical. Et le président de l’université Paris-V, Axel Kahn, a qualifié hier d’«irresponsable» et «choquant» l’appel de la Coordination des universités à ne pas organiser les examens de fin d’année."
"Le fonctionnement d'une vingtaine de facultés est affecté par la fronde universitaire, soit quelque 400 000 étudiants qui ne sont pas assurés de pouvoir passer leurs examens. "C'est un véritable désastre", déplore Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, toujours dans le JDD. "D'habitude, tout se calme aux vacances de Pâques parce que les syndicats étudiants ont l'intelligence d'arrêter pour sauver les diplômes. Là, il semble y avoir une sorte de dynamique infernale qui échappe à tout le monde", estime l'historienne.
[...]
Le gouvernement estime que les craintes des enseignants-chercheurs et des étudiants n'ont plus lieu d'être après les gestes qu'il a consentis sur les trois principaux sujets de crispation. Le décret contesté sur le statut des enseignants-chercheurs a été réécrit, les formation des enseignants."

"Elle illustre la difficulté d'un dossier sur lequel les déclarations des uns et des autres (en particulier la ministre) relèvent plus du théâtre que du réel. Qu'en est-il vraiment ?

1. Dans la plupart des UFR de sciences de la nature, maths et informatique, médecine, même là où la colère contre le gouvernement était importante, les enseignements ont eu lieu en ménageant les moyens de la protestation. Les examens se tiendront à peu près normalement. Y voir un signe de complaisance vis à vis de la politique gouvernementale serait une erreur, c'est juste qu'un biologiste ne peut pas dire à un étudiant de se débrouiller pour son TP.

2. Dans les universités de sciences humaines et sociales les plus touchées par la grève des cours, il est tout simplement illusoire de croire que l'on peut faire "comme si" le second semestre avait été normal ou qu'il était "rattrapable". En témoigne la décision prise par les conseils de l'université Paris-4. Elle signifie que, si le scénario optimiste qui suppose que cours et examens soient organisés sans délais n'est pas réalisé, alors le semestre sera "banalisé". En clair, cela veut dire que tous les étudiants auront leurs crédits d'ECTS (crédits d'enseignement, les anciennes UV, dans un système européen), mais sans notes, et que la note du diplôme, donc la mention possible, sera fondée sur les autres semestres uniquement.

3. Il résulte de ces deux types de cas, qu'il n'y aura pas de règles pour tout le monde, mais uniquement du cas par cas. Mais il semble évident que les étudiants seront massivement admis en année supérieure pour les trois années de licence, là où la grève de cours à été la plus effective.

4. Le discours ministériel sur le thème "je suis la garante de la qualité des diplômes" est pure rodomontade. Valérie Pécresse sait bien que si elle se mêlait directement d'ordonner par voie rectorale la vérification de la qualité des diplômes dans les universités fortement touchées par la grève, ce qui déboucherait inéluctablement sur leur retrait, elle concentrerait sur elle la foudre étudiante... alors même qu'elle tente de la détourner vers les enseignants. Dans cette affaire, tout le monde sait que c'est celui qui refusera les diplômes - quel que puisse être l'habillage de la décision - qui paiera le prix. La ministre est trop bonne politique pour commettre cette erreur. Aux enseignants de suivre son exemple."
"En réaction à la circulaire qui accompagne le décret sur le statut des enseignants-chercheurs diffusée le 30 avril, le SNESup-FSU,majoritaire, a reconnu par la voix de son secrétaire général,Stéphane Tassel qu'elle " apporte des réponses à des questions que l'on posait depuis longtemps, notamment sur la modulation de service ". Pour autant, " notre opposition au décret demeure ", a poursuivi le syndicaliste."

lundi 4 mai 2009

CR AG 4 mai 2009

Voici un relevé de décisions de l'AG du 4 mai 2009 :
L'un des votes a porté sur les examens :
  • un vote avec 3 choix (chaque personnne choisi un des choix):
    • maintien de 2 sessions : grosses majorité pour
    • pas de tenue d'examen : très minoritaire
    • pas d'évaluation jusqu'à la prochaine AG : très minoritaire
  • que les partiels ne débordent pas sur juillet: grosse majorité pour
  • maintien de la semaine de révision : unanimité pour
  • pas de défaillance : unanimité pour
  • pas de sanction en cas d'absence au contrôle continu aux TP, CC, TD, … : unanimité pour
  • les examens portent sur ce qui a été réellement fait (c'est la loi dit l'orateur) : unanimité pour
Après une discussion sur les modalités d'action, les votes suivants ont eu lieu :
  • principe d'organiser une AG : majorité pour
  • date de la prochaine AG: deux dates étaients proposées : jeudi 7 mai ou mardi 12 mai. Le choix majoritaire a été mardi 12 mai. L'AG aura donc lieu mardi 12 mai à 11h00 (l'horaire réel sera évidemment fonction des actions nationales prévues)
  • L'habituel vote sur le blocage a eu lieu. Les modalités ont été celle du vote de la dernière AG (ce point a été voté à la majorité) :
  • pour ou contre un blocage le jour de la prochaine AG (mardi 12 mars)
  • blocage : pour/contre/abs/NPPPAV
  • pour ceux qui ont voté pour :
    • total/filtrant
    • reconductible/jour de manifestation
résultat du vote sur le blocage :
  • contre le blocage à 53%
  • pour un blocage mardi 12 mai à 60%
Le blocage de mardi 12 sera, comme d'habitude, un blocage filtrant.
Les résultats détaillés du vote sont là.

vendredi 1 mai 2009

AG

Prochaine AG
lundi 4 mai 13h00
à l'amphi A300


Il n'y aura pas de blocage le matin. Les enseignements pourront donc avoir lieu normalement dans la matinée mais on compte sur vous pour l'AG.