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revue de presse du 3 au 5 mai
- 04/05, LeFigaro.fr, "Facs : 93% des étudiants pour le maintien des examens" de Flore Galaud
- 04/05, Blog du Figaro, "Lyon 2 sous la coupe de casseurs" de Marc Landré : une video montée par les jeunes de l'UMP sur l'attaque du bureau de vote.
- 05 05 AFP et France Inter. Bayrou : "L Universite se decompose. L Etat doit offrir une issue"
- 05/05, liberation.fr, «Tout n'est pas rose pour les sages femmes» de CORDÉLIA BONAL
- 05/05, Liberation, "Facs: une amende de 1000 euros pour les bloqueurs ?"
- 05/05, L'humanité, ""LA GROGNE DES SAGES-FEMMES." : Cinq à six mille professionnels et étudiants ont manifesté pour voir reconnu leur statut de profession médicale ainsi que l'intégration de leur formation dans un cursus universitaire",
- 05/05, Liberation.fr, "Facs bloquées : l’UMP tonne" d'ALAIN AUFFRAY : relate les propos de Frédéric Lefebvre mais aussi d'Axel Kahn et de responsables syndicaux. L'article se conclut par :
"L’exécutif croit pouvoir compter sur la compréhension d’universitaires et de responsables syndicaux, y compris ceux qui ont critiqué les réformes portées par Pécresse. Après François Chérèque (CFDT), Jean-Claude Mailly (FO) a condamné le 30 avril les intrusions de l’extrême gauche dans le champ syndical. Et le président de l’université Paris-V, Axel Kahn, a qualifié hier d’«irresponsable» et «choquant» l’appel de la Coordination des universités à ne pas organiser les examens de fin d’année."
- 03/05, lejdd.fr, "Pécresse: "Je refuse de me projeter dans le scénario du pire" : interview de V. Pécresse largement cité dans le reste de la presse
- 04/05, LeMonde.fr, "Universités : "Pas de validation automatique des
semestres" avec AF Pet Reuters
"Le fonctionnement d'une vingtaine de facultés est affecté par la fronde universitaire, soit quelque 400 000 étudiants qui ne sont pas assurés de pouvoir passer leurs examens. "C'est un véritable désastre", déplore Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, toujours dans le JDD. "D'habitude, tout se calme aux vacances de Pâques parce que les syndicats étudiants ont l'intelligence d'arrêter pour sauver les diplômes. Là, il semble y avoir une sorte de dynamique infernale qui échappe à tout le monde", estime l'historienne."
- 04/05, LeMonde.fr, "Universités : "Pas de validation automatique des
semestres" avec AFP et Reuters. extraits :
"Le fonctionnement d'une vingtaine de facultés est affecté par la fronde universitaire, soit quelque 400 000 étudiants qui ne sont pas assurés de pouvoir passer leurs examens. "C'est un véritable désastre", déplore Hélène Carrère d'Encausse, secrétaire perpétuel de l'Académie française, toujours dans le JDD. "D'habitude, tout se calme aux vacances de Pâques parce que les syndicats étudiants ont l'intelligence d'arrêter pour sauver les diplômes. Là, il semble y avoir une sorte de dynamique infernale qui échappe à tout le monde", estime l'historienne.
[...]
Le gouvernement estime que les craintes des enseignants-chercheurs et des étudiants n'ont plus lieu d'être après les gestes qu'il a consentis sur les trois principaux sujets de crispation. Le décret contesté sur le statut des enseignants-chercheurs a été réécrit, les formation des enseignants."
- 04/05, LeMonde.fr, "La "Ronde des obstinés" quitte le parvis del'Hôtel de ville mais ne renonce pas" avec AFP
- 04/05, europe1.fr, "Axel Kahn opposé aux diplômes "dans les pochettes surprises"
- 04/05, LesEchos.fr, "Valérie Pécresse refuse de valider automatiquement les diplômes
- 04/05, liberation.fr sciences^2, "La crise universitaire se prolonge" de S. Huet :un article qui contient évidemment quelques outrances mais qui vaut la peine d'être lu car c'est le seul où certains thèmes/réflexions sont tenues. On y apprend que les conseils de Paris 4 ont voté le fait que si le mouvement se continuait, le second semestre serait blanc (et sans notes).Sur les examens, il y est dit :
"Elle illustre la difficulté d'un dossier sur lequel les déclarations des uns et des autres (en particulier la ministre) relèvent plus du théâtre que du réel. Qu'en est-il vraiment ?
1. Dans la plupart des UFR de sciences de la nature, maths et informatique, médecine, même là où la colère contre le gouvernement était importante, les enseignements ont eu lieu en ménageant les moyens de la protestation. Les examens se tiendront à peu près normalement. Y voir un signe de complaisance vis à vis de la politique gouvernementale serait une erreur, c'est juste qu'un biologiste ne peut pas dire à un étudiant de se débrouiller pour son TP.
2. Dans les universités de sciences humaines et sociales les plus touchées par la grève des cours, il est tout simplement illusoire de croire que l'on peut faire "comme si" le second semestre avait été normal ou qu'il était "rattrapable". En témoigne la décision prise par les conseils de l'université Paris-4. Elle signifie que, si le scénario optimiste qui suppose que cours et examens soient organisés sans délais n'est pas réalisé, alors le semestre sera "banalisé". En clair, cela veut dire que tous les étudiants auront leurs crédits d'ECTS (crédits d'enseignement, les anciennes UV, dans un système européen), mais sans notes, et que la note du diplôme, donc la mention possible, sera fondée sur les autres semestres uniquement.
3. Il résulte de ces deux types de cas, qu'il n'y aura pas de règles pour tout le monde, mais uniquement du cas par cas. Mais il semble évident que les étudiants seront massivement admis en année supérieure pour les trois années de licence, là où la grève de cours à été la plus effective.
4. Le discours ministériel sur le thème "je suis la garante de la qualité des diplômes" est pure rodomontade. Valérie Pécresse sait bien que si elle se mêlait directement d'ordonner par voie rectorale la vérification de la qualité des diplômes dans les universités fortement touchées par la grève, ce qui déboucherait inéluctablement sur leur retrait, elle concentrerait sur elle la foudre étudiante... alors même qu'elle tente de la détourner vers les enseignants. Dans cette affaire, tout le monde sait que c'est celui qui refusera les diplômes - quel que puisse être l'habillage de la décision - qui paiera le prix. La ministre est trop bonne politique pour commettre cette erreur. Aux enseignants de suivre son exemple."
- 04/05, 20minutes, "Universités: Pas de rentrée à Saint-Charles" deCarole Hoareau : sur la reconduction du blocage à l'université de Provence.
- 04/05, AFP, "Une vingtaine d'universités perturbées, Montpellier-III vote la reprise": un état des lieux par l'AFP.
- 04/05, le journal du CNRS, "L'institut de mathématiques sur les rails" :entretien avec Jean-Marc Gambaudo, chargé de mettre en place le nouvelInstitut de mathématiques du CNRS.
- 04/05, educpro.fr, "Nouveau statut des enseignants-chercheurs : les perdants, les gagnants" : un dossier sur ce qui va changer. Ne pas oublier de regarder les autres article accessibles par le sommaire à gauche de l'article.
- 02/05, L'humanité, "Pour les enseignants-chercheurs, "le combat
continue" de Laurent Mouloud : Un compte-rendu du 1er mai du côté de l'enseignement supérieur. - 04/05, Le Monde, "L'organisation des examens universitaires tourne au casse-tête" de Catherine Rollot :un article qui fait le point sur la situation actuelle (problème desexamens, ...) et qui se conclut par :
"En réaction à la circulaire qui accompagne le décret sur le statut des enseignants-chercheurs diffusée le 30 avril, le SNESup-FSU,majoritaire, a reconnu par la voix de son secrétaire général,Stéphane Tassel qu'elle " apporte des réponses à des questions que l'on posait depuis longtemps, notamment sur la modulation de service ". Pour autant, " notre opposition au décret demeure ", a poursuivi le syndicaliste."
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