24/02/2010, LeMonde.fr et AFP, "Deux anciens responsables de l'université Paris-VIII mis en examen"
"L'ancien président de Paris-VIII-Saint-Denis ainsi que l'ex-comptable de l'université ont été mis en examen en octobre, le premier pour "détournement de fonds publics", a-t-on appris mercredi de source proche de l'enquête, confirmant des informations du Parisien."
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jeudi 25 février 2010
mardi 23 février 2010
campagne de postes e.-c. 2010
[article en cours de rédaction]:
La liste des postes ouverts à la candidature est disponible sur galaxie-education. Ce sont les postes de la procédure synchronisée. La quasi totalité des postes sont de ce type.
Les postes de la procédure au fil de l'eau seront annoncés au fur et à mesure de leur publication par les établissements. Pour en être informé, il suffit de s'inscrire à la lettre d'information de galaxie-education.
La liste des postes ouverts à la candidature est disponible sur galaxie-education. Ce sont les postes de la procédure synchronisée. La quasi totalité des postes sont de ce type.
Les postes de la procédure au fil de l'eau seront annoncés au fur et à mesure de leur publication par les établissements. Pour en être informé, il suffit de s'inscrire à la lettre d'information de galaxie-education.
dimanche 7 février 2010
mastérisation: communiqué commun UNL, FCPE et CRAP-cahier pédagogiques
un texte plutôt intelligent sur la mastérisation :
Des enseignants sans formation dans les classes à la rentrée 2010 : des conséquences désastreuses pour les élèves
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Des enseignants sans formation dans les classes à la rentrée 2010 : des conséquences désastreuses pour les élèves
À la rentrée 2010, 10 300 nouveaux enseignants vont être affectés sur des postes à plein temps, quelques semaines après avoir passé un concours de niveau bac+5 portant essentiellement sur des connaissances disciplinaires. Dans le meilleur des cas, ils n’auront eu en guise de formation professionnelle qu’un stage de six semaines en même temps qu’ils préparaient leur concours. Ils vont prendre en charge des élèves 26 h par semaine dans le primaire, de 4 à 18 classes sur 2 à 4 niveaux d’enseignement selon les disciplines dans le secondaire, ce qui représente un travail considérable de préparation et de suivi.
On leur demande d’emblée d’assurer le même service, les mêmes tâches que leurs collègues expérimentés, et tout cela sans avoir appris sérieusement à préparer des séances de cours, des évaluations, à s’occuper d’un groupe d’enfants ou d’adolescents, à réagir face aux problèmes de concentration, de motivation, voire de violence, aux difficultés scolaires de tant d’élèves, à gérer les relations parfois difficiles avec les familles. Quelques-uns s’en sortiront tant bien que mal, et leurs élèves avec eux ; beaucoup seront désemparés au bout de quelques semaines devant les réalités de ce métier si éloignées de leur formation universitaire, débordés par la charge de travail, par les exigences d’un métier très difficile, et certains découragés par cette entrée dans le métier si mal préparée.
Que va-t-on dire aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, à leurs parents ? Un peu de patience, il apprend le métier « sur le tas » ? L’année prochaine ça ira mieux ?
Comment peut-on croire qu’être excellent en géométrie algébrique ou en littérature médiévale, suffit pour apprendre l’addition et la lecture à des CP, la rédaction à des collégiens, la maitrise des outils de communication numérique à des lycéens ? Imagine-t-on d’envoyer des chirurgiens dans les blocs opératoires après deux épreuves écrites d’anatomie, un oral craie à la main sur la manipulation du scalpel, et trois semaines de stage d’observation ? En leur conseillant simplement d’appeler le collègue d’à côté en cas de problème ?
Jusqu’à cette année, les nouveaux enseignants avaient une année de formation, sur le principe de l’alternance : ainsi dans le secondaire, entre 6 à 8 heures de cours par semaine, accompagnées par un enseignant expérimenté, et des temps de formation en IUFM. Tout le monde s’accordait pour reconnaitre cette entrée dans le métier comme imparfaite, insuffisante, à repenser, à étaler davantage dans le temps. La voilà supprimée d’un trait de plume.
On leur demande d’emblée d’assurer le même service, les mêmes tâches que leurs collègues expérimentés, et tout cela sans avoir appris sérieusement à préparer des séances de cours, des évaluations, à s’occuper d’un groupe d’enfants ou d’adolescents, à réagir face aux problèmes de concentration, de motivation, voire de violence, aux difficultés scolaires de tant d’élèves, à gérer les relations parfois difficiles avec les familles. Quelques-uns s’en sortiront tant bien que mal, et leurs élèves avec eux ; beaucoup seront désemparés au bout de quelques semaines devant les réalités de ce métier si éloignées de leur formation universitaire, débordés par la charge de travail, par les exigences d’un métier très difficile, et certains découragés par cette entrée dans le métier si mal préparée.
Que va-t-on dire aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, à leurs parents ? Un peu de patience, il apprend le métier « sur le tas » ? L’année prochaine ça ira mieux ?
Comment peut-on croire qu’être excellent en géométrie algébrique ou en littérature médiévale, suffit pour apprendre l’addition et la lecture à des CP, la rédaction à des collégiens, la maitrise des outils de communication numérique à des lycéens ? Imagine-t-on d’envoyer des chirurgiens dans les blocs opératoires après deux épreuves écrites d’anatomie, un oral craie à la main sur la manipulation du scalpel, et trois semaines de stage d’observation ? En leur conseillant simplement d’appeler le collègue d’à côté en cas de problème ?
Jusqu’à cette année, les nouveaux enseignants avaient une année de formation, sur le principe de l’alternance : ainsi dans le secondaire, entre 6 à 8 heures de cours par semaine, accompagnées par un enseignant expérimenté, et des temps de formation en IUFM. Tout le monde s’accordait pour reconnaitre cette entrée dans le métier comme imparfaite, insuffisante, à repenser, à étaler davantage dans le temps. La voilà supprimée d’un trait de plume.
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vendredi 5 février 2010
note DEPP: cout de l'éducation en 2008
cf http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2010/15/5/NI1001_136155.pdf
Malgré tous les beaux discours sur le rattrapge, un élève de classe prépa. coûte toujours 1,5 fois ce que coûte un étudiant de l'université.
Malgré tous les beaux discours sur le rattrapge, un élève de classe prépa. coûte toujours 1,5 fois ce que coûte un étudiant de l'université.
lundi 1 février 2010
rapport de l'AERES
[article en cours de rédaction]
le rapport de l'AERS est sorti.
Extraits
page 8 (stratégie en matière de recherche) :
(pages 25-, gouvernance) :
le rapport de l'AERS est sorti.
Extraits
page 8 (stratégie en matière de recherche) :
L’équipe présidentielle semble privilégier une mise en œuvre centralisée de sa stratégie : si toutes les décisions sont prises en CA, peu de projets ou d’orientations émanent des unités et de leurs directeurs ; les avis du conseil scientifique sont parfois oubliés. C’est peut-être le prix à payer pour imposer une stratégie cohérente et combler le lourd handicap du passé accumulé par l’UEVE mais il n’en demeure pas moins que les modes d’animation et de coordination ne semblent pas optimisés pour permettre une bonne circulation de l’information, une responsabilisation de tous les acteurs et une adhésion aux objectifs de l’établissement.
"La caractéristique essentielle du gouvernement de cet établissement est celle de l’exercice d’un pouvoir très centralisé. ... Mais l’exercice bien compris du pouvoir présidentiel ne doit conduire à négliger ni les organes intermédiaires, ni la communication interne indispensable à la bonne adhésion de la collectivité."(page 27: communication interne) :
Cet établissement est caractérisé par l’exercicie d’un pouvoir très centralisé. Une plus grande formalisation de la communication interne, des pratiques "personnelles" mieux adaptées et l’appui méthodologique de très grande valeur de la MEPSI, pourraient concourir à inverser le ressenti actuel vis-à-vis du pouvoir exercé de manière centralisée. Ce qui est envisagé et pour partie réalisé avec succès en matière de communication externe doit être possible en termes de communication interne. Une plus grande régularité des réunions (CPE, commissions des moyens, chefs de division et de services) une meilleure culture de l’écrit, du compte rendu diffusé largement, doit se substituer aux échangesrestreints et oraux ; les désaccords doivent, pouvoir s’exprimer, les choix arrêtés, les décisions être mieux explicitées.(page 27) :
... s’interroger sur le poids relatif des heures complémentaires. Alors même qu’une critérisation, intéressante mais encore améliorable, est réalisée par la commission des moyens pour évaluer les heures d’enseignement et qu’un suivi de la consommation est assuré par GEISHA, la permanence d’une dépense élevée d’heures complémentaires ne peut seulement s’expliquer par la sous-dotation en personnels titulaires, ou le passage au LMD. La réflexion engagée sur ce point doit être approfondie.(page 27) :
Par ailleurs, en ce qui concerne les enseignants-chercheurs il n’y a pas de phénomène d’endogamie, le taux de recrutement externe reste élevé (supérieur à 80 % pour les MCF et à 70 % pour les PR).(page 28) :
L’université s’engage résolument dans l’amélioration de deux dispositifs concourant également à une meilleure prise en compte de la GRH, l’un au service de l’autre :
- la formation pour faire acquérir aux personnels BIATOS des compétences nouvelles à la hauteur du challenge de l’autonomie, par un doublement des moyens (100 K€ en 2012) ;
- la remise à plat et l’harmonisation entre composantes du régime indemnitaire qui devra passer par plusieurs étapes : une modulation liée à la performance associée à une transparence des critères — une augmentation significative des enveloppes financières à partir des ressources propres — l’intégration de dispositifs parallèles (formation continue et apprentissage).
vendredi 29 janvier 2010
reclassement des enseignants-chercheurs
Les mesures prises l'an dernier ont facilité le reclassement des nouveaux enseignants-chercheurs ... leur permettant parfois d'avoir une ancienneté supérieure à celle de maître de conférence recrutés avant le 1er septembre 2008
A la demande des syndicats, le gouvernement a inclus une mesure pour palier ça dans la loi de finance 2010.
Attention: la demande doit être dans les 6 mois après la publication de la loi (fin du premier semestre 2010). Il ne faut pas trainer !
Documents:
A la demande des syndicats, le gouvernement a inclus une mesure pour palier ça dans la loi de finance 2010.
Attention: la demande doit être dans les 6 mois après la publication de la loi (fin du premier semestre 2010). Il ne faut pas trainer !
Documents:
- Sup-recherche (UNSA) a publié un guide sur le sujet: reclassement, mode d'emploi
vendredi 22 janvier 2010
au journal officiel du 22 janvier 2010
Arrêté du 6 janvier 2010 fixant le nombre d'emplois offerts à la mutation, au détachement et au recrutement par concours des professeurs des universités et des maîtres de conférences jusqu'au 31 décembre 2010 :
Comme l'an dernier, on n'a pas de liste des postes mais un renvoi vers galaxie : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, rubrique « Emploi dans l'enseignement supérieur », puis « GALAXIE ».
- 1410 emplois de PR pour 2010
- 2 203 emplois de MCF pour 2010
Comme l'an dernier, on n'a pas de liste des postes mais un renvoi vers galaxie : http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr, rubrique « Emploi dans l'enseignement supérieur », puis « GALAXIE ».
lundi 18 janvier 2010
Formation des enseignants : le grand n'importe quoi continue !
Ci-dessous, un communiqué SGEN-CFDT qui parle de la façon dont certains rectorats envisagent la formation des nouveaux enseignants. Pour mémoire, il est prévu un tier temps de formation ce qui est déjà insuffisant. Il semblerait que les rectorats envisagent que les nouveaux enseignants soient à plein temps pour regrouper la formation plus tard dans l'année. Démarrer à plein temps quand on apprend tardivement son affectation et les classes que l'on n'aura et quand on n'a aucune expérience, ce n'est jouable ni pour les nouveaux enseignants, ni pour leurs élèves.
Le communiqué de presse du SGEN :
Le communiqué de presse du SGEN :
*Formation des enseignants : arrêtons le massacre*
A l'occasion des premières réunions des CTP Académiques pour préparer la rentrée 2010 et alors que le ministre annonce des discussions sur « /l'organisation des stages en M1 et M2 /» et « /le contenu et l'organisation du tiers de temps de formation pour les fonctionnaires stagiaires/ », émerge une hypothèse très inquiétante quant aux conditions de travail des collègues débutants : ceux-ci devraient exercer à temps plein dès la rentrée.
Il est prévu qu'ils bénéficient lors de leur première année d'exercice, d'une décharge de service d'un tiers de temps pour permettre un minimum d'accompagnement et de formation professionnelle.
Le Sgen-CFDT estimait déjà que cette quotité d'un tiers était notoirement insuffisante. L'idée avancée serait de grouper ce temps de formation au milieu de l'année scolaire à un moment vraisemblablement déterminé par l'entrée en stage d'enseignement des étudiants en master deuxième année. Ce qui est inacceptable car cela aggrave très sérieusement l'insuffisance de formation professionnelle qui est la caractéristique majeure de cette réforme.
Enseigner ne s'improvise pas et devoir assumer un service complet dès l'entrée en fonction est la pire des manières de débuter, parce qu'elle impose aux jeunes collègues une charge de travail très lourde qui ne leur laissera aucun temps pour réfléchir et se former sur l'approche pédagogique, pour apprendre à maîtriser leur pratique. Dans ce dossier il faut que le ministère cesse de choisir systématiquement la pire des solutions : le tiers temps de formation doit être attribué de manière hebdomadaire pour permettre un accompagnement efficace des collègues débutants.
C'est indispensable pour eux mais aussi pour les élèves !
Le Sgen-CFDT demande solennellement au ministre de l'Éducation nationale de donner d'urgence aux rectorats des instructions précises en ce sens.
Dans le même esprit, le Sgen-CFDT demande au ministre de ne pas céder à la tentation de décrocher les niveaux de qualifications requis pour accéder aux métiers de l'enseignement premier et second degré au seul motif de simples ajustements techniques consécutifs aux insuffisances des textes avalisés au CTPM du mois de mai 2009.
Plafond de verre
Sur le site d"Images des mathématiques" : "Plafond de verre" écrit par Michelle Shatzman : différence de carrière entre homes et femmes en mathématiques et impact sur la motivation des jeunes pour la recherche dans la discipline.
cout d'entrée des chercheurs dans divers pays
Une enquête (en anglais) de la Fondation Alfred Kastler : "Survey on Entry Fees For Third Country Researchers" : Sur 23 pays européens seuls les Pays-Bas font payer plus que la France pour autoriser l'entrée sur leur territoire de chercheurs extra-européens.
vendredi 15 janvier 2010
PES: bilan de la campagne d'évaluation
Le ministère vient de publier un bilan de la campagne d'évaluation liée à l'attribution de la PES.
A Evry, la PES a été une affaire de sciences dures :
A Evry, la PES a été une affaire de sciences dures :
- 1 postulant en sciences de la vie et 3 postulants en sciences humaines. Tous les 4 ont été notés C ("ne devrait pas avoir la prime").
- En sciences exactes, 21 postulants se sont répartis :
- 10 classés C ("ne devrait pas avoir la PES"),
- 6 classés B ("la prime pourrait être accordée")
- et 5 classés A (''la prime devrait être accordée").
rapport d'étape du Conseil pour les SHS
Le rapport d'étape du Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales (CDHSS) présidé par Marie-Claude Maurel a été remis hier à la ministre et est accessible par le lien suivant: http://www.enseignementsup-recherche.gouv.fr/cid50306/pour-des-sciences-humaines-et-sociales-au-c%C2%BFur-des-universites.html
une réaction de V. Pécresse (extrait d'une dépeche AEF) :
une réaction de V. Pécresse (extrait d'une dépeche AEF) :
Rapport sur les SHS : Valérie Pécresse favorable à la création d'une alliance de recherche
Valérie Pécresse est favorable à la création d'une alliance de recherche entre les acteurs des SHS, comme le préconise le CDHSS (Conseil pour le développement des humanités et des sciences sociales) dans son premier rapport d'étape, intitulé « Pour des sciences humaines et sociales au coeur des universités » et remis jeudi 14 janvier 2010. La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche invite « les organismes, la CPU et les écoles » à se « saisir de cette proposition ». Elle demande au CDHSS « d'accompagner la réflexion sur les missions, le périmètre, la gouvernance » de la future alliance.
Cette alliance, imaginée sur le modèle de celles déjà créées dans les sciences du vivant, l'énergie ou les Stic, doit permettre une « meilleure coordination de l'ensemble du potentiel national de recherche », explique le CDHSS dans son rapport. Il s'agit en particulier de permettre aux SHS d'être « prises au sérieux » dans le cadre du grand emprunt et d'éviter de présenter des revendications « en ordre dispersé ».
samedi 26 décembre 2009
vendredi 18 décembre 2009
promotion des enseignants-chercheurs: 1993 à 2007
un publication de la DGRH du MESR :
204 pages, idéal pour occuper vos vacances. :-)
204 pages, idéal pour occuper vos vacances. :-)
mardi 15 décembre 2009
Mastérisation: journée d'action du 15 décembre 2009
Manifestation
mardi 15/12 à 17h00 place Jussieu
trajet de la manifestation : de la place jussieu à la Sorbonne
Mardi 15 décembre se tient une journée d’actions pour repousser la réforme de la formation des enseignants. Cette journée est à l’appel des syndicats (Sge, Fsu, Snes, Snuipp, Se-unsa, Cgt), des parents (Fcpe), des lycéens (Unl et Fidl) et des étudiants (Unef) Il y a trois reproches principaux qui sont faits à la circulaire qui organise les nouveaux masters d'enseignement. D’abord, la dimension pédagogique est réduite à quasiment rien. Ensuite le calendrier des concours pénalise les étudiants et nuit à la formation car il oblige à mener sur une année avec trop de contraintes et au détriment, entre autres de l’observation. Enfin les IUFM sont de fait éliminés alors qu'ils représentent un capital de savoir-faire et de personnels dédiés à la formation.
A Paris une manifestation est prévue à 17 heures de Jussieu vers la Sorbonne. Dans 50 départements des manifestations ou rassemblements ont lieu en fonction du préavis de grève qui a été déposé.
Lorsqu’on écoutait aujourd’hui les comptes-rendus de la conférence de presse, on pouvait entendre qu’une partie importante du grand emprunt était consacrée à l’enseignement supérieur et à la formation. Mais qu’on ne se méprenne pas. Il ne s’agit pas de la formation des enseignants. Là, on fait des economies….
jeudi 10 décembre 2009
PRES: vers une extension territoriale et de nouvelles compétences ?
Valérie Pécresse a confié à l'IGAENR une mission d'étude sur les PRES :
après une première lecture, j'en retire qu'il y est question d'évaluer l'intérêt :
après une première lecture, j'en retire qu'il y est question d'évaluer l'intérêt :
- d'étendre les PRES de façon à pouvoir s'appuyer sur eux pour l'organisation territoriale de l'enseignement supérieur et de la recherche
- de pouvoir leur confier l'exercice de compétence dans le domaine de la formation et de la recherche
- de developper des mutualisations de fonctions support
dimanche 6 décembre 2009
notes d'information du MESR
- 09.23, novembre 2009, "Parcours et réussite en licence des inscrits en L1 en 2004"
- Note d'Information n° 09.23 novembre 200 (format pdf)
- Note d'Information n° 09.23 novembre 2009 (format xls)
- 09.24, novembre 2009, "Les Personnels enseignants de l'enseignement supérieur 2008-2009"
- Note d'Information n° 09.24 novembre 2009 (format pdf)
- Note d'Information n° 09.24 novembre 2009 (format xls)
- 09.25, novembre 2009, "Les effectifs d'étudiants dans le supérieur en 2008 : stabilisation après deux années de recul"
On peut complèter avec les premiers résultats concernant les effectifs 2009-2010 ((enquêtes dites 20) : le MESR a annoncé au CNESER qu'il constatait une augmentation globale de 4,8 % par rapport à l'an dernier, même date (alors que les trois années précédentes marquaient chaque fois des baisses). Ce résultat n'est évidemment ) à prendre que comme une tendance car ce n'est que vers mi-janvier que des données quasi-définitives seront disponibles.
Cette augmentation est, toujours en première analyse, reliée à celle des réussites en Bac pro (17 000 bacheliers de plus que l'an dernier).
Cette augmentation est, toujours en première analyse, reliée à celle des réussites en Bac pro (17 000 bacheliers de plus que l'an dernier).
jeudi 3 décembre 2009
Mastérisation: journée d'action le 15/12/2009
Face au désastre annoncé de la mastérisation, une large intersyndicale appelle à une journée d'action pour le 15 décembre 2009
signataires :
UNEF, FSU, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNUEP-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, Fédération UNSA Education, SE UNSA, Sup Recherche UNSA, A et I UNSA, SNPTES UNSA, SI.EN UNSA, SGEN CFDT, FERC Sup CGT,CGT Educ ’Action, FCPE, UNL, FIDL
signataires :
UNEF, FSU, SNES-FSU, SNUIPP-FSU, SNUEP-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, Fédération UNSA Education, SE UNSA, Sup Recherche UNSA, A et I UNSA, SNPTES UNSA, SI.EN UNSA, SGEN CFDT, FERC Sup CGT,CGT Educ ’Action, FCPE, UNL, FIDL
mercredi 2 décembre 2009
un député le dit : masterisation: économie de postes et aucune revalorisation réelle pour les profs.
C'est Sylvestre Huet qui signale ce rapport parlementaire où un député explique toutes les économies de postes que permettra la mastérisation et le peu d'effet qu'elle aura sur le traitement des enseignements.
On se doutait de l'un comme de l'autre. Pour la revalorisation, il est clair que les enseignants vont se comparer avec le salaire d'un diplomé bac+5 . Exemple 2008: 37500 EUR annuel brut comme salaire débutant pour un étudiant de Miage par apprentissage. Je ne sais pas combien il faut de dizaines d'années d'ancienneté à un enseignant pour gagner ça. :) La revalorisation, annoncée comme étant plus de 100 EUR mensuel pour un passage de bac+3 à bac+5 en théorie ne pourra qu'être décevante. Les chiffres donnés dans le rapport fournissent une comparaison avec l'étranger qui montre que les enseignants français sont les moins payés (à noter : Je n'ai pas valider les sources du rapport pour vérifier que le périmètre pris en compte est bien le même. je vous laisse vous faire votre avis en le lisant).
On se doutait de l'un comme de l'autre. Pour la revalorisation, il est clair que les enseignants vont se comparer avec le salaire d'un diplomé bac+5 . Exemple 2008: 37500 EUR annuel brut comme salaire débutant pour un étudiant de Miage par apprentissage. Je ne sais pas combien il faut de dizaines d'années d'ancienneté à un enseignant pour gagner ça. :) La revalorisation, annoncée comme étant plus de 100 EUR mensuel pour un passage de bac+3 à bac+5 en théorie ne pourra qu'être décevante. Les chiffres donnés dans le rapport fournissent une comparaison avec l'étranger qui montre que les enseignants français sont les moins payés (à noter : Je n'ai pas valider les sources du rapport pour vérifier que le périmètre pris en compte est bien le même. je vous laisse vous faire votre avis en le lisant).
samedi 28 novembre 2009
Au B.O.E.N.: No 44 : campagne de postes PrAg/PrCe
Emplois et procédure d'affectation dans les établissements d'enseignement supérieur - année 2010 (NOR : ESRH0925521N)
date limite d'envoi de dossier : 18 décembre 2009
Les personnes qui ont un profil un peu particulier constatent parfois, année après année qu'il n'y a aucun poste proposé pour leur profil. Il faut comprendre qu'un établissement hésitera à publier un poste s'il n'est pas sur d'avoir au moins un candidat ayant le bon profil.
Il peut alors être plus efficace de prendre contact avec les responsables des département d'enseignement des établissements concernés pour succiter la création du poste pour l'année qui suit ou la suivante.
date limite d'envoi de dossier : 18 décembre 2009
Les personnes qui ont un profil un peu particulier constatent parfois, année après année qu'il n'y a aucun poste proposé pour leur profil. Il faut comprendre qu'un établissement hésitera à publier un poste s'il n'est pas sur d'avoir au moins un candidat ayant le bon profil.
Il peut alors être plus efficace de prendre contact avec les responsables des département d'enseignement des établissements concernés pour succiter la création du poste pour l'année qui suit ou la suivante.
mercredi 25 novembre 2009
"Valérie Pécresse ment"
"Valérie Pécresse ment", c'est ce qu'affirme Yves Durand après la calamiteuse réponse de Valérie Pécresse à l'assemblée. Jugez en vous-même :
La question posée par Yves Durand, pertinente et mettant bien le doigt où se situe le problème :
De telles façons de procéder sont-elles compatibles avec un fontionnement normal de la démocratie ?
Elles montrent en tout cas que les intérêts des élèves pèsent peu.
La question posée par Yves Durand, pertinente et mettant bien le doigt où se situe le problème :
La réponse de Valérie Pécresse :*M. Yves Durand
Monsieur le ministre de l’éducation nationale, je vous demande de vous mettre un instant à la place d’un jeune étudiant de deuxième année de master qui se destine à l’enseignement. Avec votre projet de réforme, il devra affronter une première série d’épreuves en septembre ou en décembre, puis préparer immédiatement après de nouvelles épreuves, qu’il passera en juin. En même temps, il devra présenter son mémoire de recherche pour valider son année. Enfin, s’il lui reste un peu de temps, il pourra effectuer un stage dans une classe pour découvrir son futur métier d’enseignant. En fait, cette année ingérable se transforme en un long bachotage qui sacrifie d’autant plus la formation professionnelle que les stages ne sont plus obligatoires.
Monsieur le ministre, il ne suffit pas de maîtriser soi-même le savoir pour être capable de le transmettre à des élèves ; cette transmission nécessite toujours plus de pédagogie. Certes, les IUFM n’étaient pas parfaits, mais alors que nous proposions de les réformer pour les
améliorer, vous les supprimez.
Pour la première fois, un gouvernement méprise à ce point la mission d’enseigner qu’il se refuse à en faire un métier. L’enseignement serait-il la seule profession que l’on n’a plus besoin d’apprendre ?
C’est grave pour les jeunes étudiants, futurs enseignants, qui devront affronter une classe.
C’est grave pour les élèves, à qui vous faites payer la suppression de plus de 50 000 postes en quatre ans.
Enfin, c’est grave pour l’école elle-même, qui verra se creuser davantage encore le fossé entre les jeunes enseignants, enthousiastes mais désarmés, et des élèves de plus en plus fragiles, donc de plus en plus exigeants.
Monsieur le ministre, l’identité nationale, c’est l’école de la République qui la bâtit et ce sont les enseignants qui la forgent.
Alors, cessez de les mépriser et donnez-leur enfin la formation indispensable à leur métier !
L'article de Libé Lille montre que ce qu'a dit Valérie Pécresse était faux.*Mme Valérie Pécresse,*/ ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche./ Monsieur le député, vous avez raison (/« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC)/ : rien n’est plus précieux pour un pays que de bien former ses enseignants. Tel est l’objectif de la réforme qu’avec mon collègue Luc Chatel, nous mettons en œuvre. Cette réforme est une chance pour nos futurs professeurs et pour leurs futurs élèves.
Elle permettra en effet aux futurs enseignants d’acquérir davantage de connaissances et de compétences. Actuellement, un jeune professeur est formé à bac + 3 ; désormais, il sera formé à bac + 5 et fera donc deux années d’études supplémentaires.
La réforme permettra également aux futurs enseignants d’accomplir plus de stages. _*Actuellement, la quasi-totalité des jeunes professeurs qui arrivent en septembre devant une classe n’ont jamais vu aucun élève.
*_/(Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.)/
*M. Christian Eckert : C’est faux !
*Mme Valérie Pécresse,*/ ministre de l’enseignement supérieur./
Désormais, ils auront trois fois plus de possibilités d’effectuer des stages – stages d’observation, de pratique accompagnée et stages en responsabilité –, et ce avant même d’avoir passé le concours. Cela signifie que, grâce à la réforme, ils feront une entrée progressive dans le métier, pour leur plus grand bénéfice et, bien évidemment, pour le
plus grand bénéfice de leurs élèves.
Enfin, la réforme leur offrira davantage de débouchés pour une meilleure insertion professionnelle. Actuellement, un jeune étudiant qui rate le concours de professeur des écoles ou du CAPES n’a aucun diplôme ; il a perdu une année et n’a aucune possibilité de se réorienter. Grâce à la réforme, il aura un diplôme de master…
De telles façons de procéder sont-elles compatibles avec un fontionnement normal de la démocratie ?
Elles montrent en tout cas que les intérêts des élèves pèsent peu.
lundi 23 novembre 2009
La réussite profesionnelle : pour le gourvement, elle n'est pas à l'université, c'est sur !
Les faits: Eric Besson a présenté un système de bourses destinées à récompenser des efforts exceptionnels d'intégration. 4 critères pour être éligible:
- avoir eu un mention bien ou très bien au bac
- une mauvaise maître de la langue française à l'arrivée en France
- être boursier sur critère sociaux
- suivre un filière qui assure une insertion profesionnelle de qualité : IUT, BTS ou classe préparation aux grandes écoles.
La présentation est disponible là au format pdf. L'arrêté interministériel paru le 19 octobre est là.
La CPU a demandé sans succès à être reçue par M. Besson. La réaction de la CPU est disponible ici se conclut par :
Cantonner la réussite professionnelle au passage par un IUT, un BTS ou une CPGE (qui est tout sauf une filière professionnalisante) contribue à renforcer les idées reçues et les préjugés, et fait montre d’une ignorance certaine de la réalité de l’organisation actuelle du système d’enseignement supérieur, tout comme des effets indéniables de la politique conduite par le MESR depuis deux ans.
On en parle :
- 25/10, blog c'est la classe, "Les présidents d'université écrivent à Eric Besson"
vendredi 20 novembre 2009
CPU: prises de positions suite à l'assemblée plénière du 19 novembre
La CPU était réunie en formation plénière jeudi 19 novembre 2009. Elle a notamment pris position sur des sujets qui préoccupent la communauté universitaire (mastérisation, TP=TD)
mercredi 18 novembre 2009
Noel 2009 de l'université d'Evry : les agents non titulaires aussi !
On peut se réjouir de cette mesure qui fera que dans les services et composantes, tous les enfants des personnels (jusqu'à 12 ans pour les chèques cadeau) puissent profiter du spectacle et des chèques cadeaux sans tenir compte du statut de leurs parents.
Je viens de recevoir mon invitation personnelle. Elle précise qu'il faut s'inscrire avant le 23/11/2009 par mail auprès de Mme Ploquin (Noel concerne tous les personnels adhérents ou non à EVEAsion mais la logistique est déléguée par l'université à EVEAsion).
lundi 16 novembre 2009
Mastérisation: désastre annoncé
Le groupe de synthèse a présenté ses conclusions vendredi aux syndicats. Ce qui a été présenté est probablement la pire solution tant du point de vue calendrier que du reste. Si c'est effectivement appliqué, on signe la fin de IUFMs, de la formation profesionnelle des enseignants sans compter les problèmes pour les étudiants reçus/collés, les master recherche vidés de leurs étudiants, ...
réaction dans la presse:
- 16/11/2009; libéblog Sciences^2, "MASTÉRISATION : PÉCRESSE ET CHATEL CHOISISSENT LE PIRE" de S. Huet
- 16/11/2009, LeMonde.fr, "Enseignant et étudiants dénoncent le projet de formation des maîtres" de Maryline Baumard : un article court qui est une bonne synthèse
- 18/11, libé blog "c'est la classe", "La "masterisation" à nouveau dans
l'oeil du cyclone" de Véronique Soulé : une bonne compilation des réactions - 17/11; Libéblog Sciences^2, "Le Cneser vote non sur la mastérisation" de S. Huet : simple CR de la motion votée en CNESER
- 17/11, LeMonde.fr, "Valérie Pécresse (MESR) et Luc Chatel (MEN), "Améliorer la formation des enseignants. Une chance pour l'école, un défi pour la nation": une tribune tribune des deux ministres qui incite à se demander s'ils parlent bien du projet actuel tellement leurs propos sont loin de la réalité de leur projet. Voici les commentaires qu'en fait Philippe Watrelot dans sa revue de presse :
Il y affirment que “la mastérisation est d'abord une chance pour les enseignants et leurs élèves ” et ils poursuivent en affirmant “Jusqu'ici, un nouveau professeur se formait en deux ans : la première année, il préparait le concours ; la seconde, il débutait devant une classe tout en suivant en parallèle des enseignements pédagogiques. L'apprentissage disciplinaire et la formation professionnelle restaient ainsi cloisonnés. Pourtant, si elles sont bien distinctes, elles ne peuvent rester étanches ”. Ce qui est complètement faux ! Car tout l’intérêt de la formation en IUFM était justement cet aller-retour entre ces deux lieux de formation, l’un nourrissant l’autre. En fait, c’est cette alternance qui est remise en question pour une formation successive. Puisque dans ce qui va se mettre en place, on prépare le concours avant seulement de se confronter à une classe. Quand les ministres affirment que durant la formation universitaire, les candidats auront droit à des stages, il faut rappeler que ceux ci ne seront pas obligatoires et que leur portée sera très limitée dans une année marquée par le bachotage et où le concours d’admission ne fera pas véritablement appel à ce qu’ils auront observé durant ce moment.
La tribune se termine par une ode à l’université “Car c'est là, disent nos deux ministres qui ne doutent de rienau contact de la recherche et d'enseignants-chercheurs expérimentés que nos étudiants pourront le mieux apprendre leur métier : qu'elle soit disciplinaire ou plus diversifiée, la qualité de leur formation s'en ressentira.”. De cela on peut douter et voir surtout l’évolution vers un repli disciplinaire et l’abandon de toute logique de formation transversale. Cet ode aux universités est aussi un requiem pour les IUFM et la formation pour les enseignants.
Réactions syndicales:
- SGEN-CFDT : "Annonces ministérielles sur la mastérisation : le Sgen-CFDT dénonce avec colère les responsables d'une régression dramatique"
- SNES-Sup: "MASTERISATION : FRONT SYNDICAL CONTRE LE GOUVERNEMENT !"
- SE-UNSA: "Formation des enseignants : droit dans le mur !"
- Le CNESER dénonce une vision archaïque de la formation des enseignants : Le CNESER de ce 16 novembre a voté une motion condamnant les propositions gouvernementales du 13 novembre en matière de formation des enseignants par 19 Pour, 4 Contre (MEDEF, QSF, CGPME). Cette motion a été présentée par le SNESUP auquel se sont associés l'UNEF, l'UNSA, la CFDT, le SGEN-CFDT, SUD-Education, la CFTC, l'Autonome et la FCPE
- réaction (négative) de la CPU. Elle se conclut par "la CPU considère qu'il est indispensable que les ministères reviennent sur les schémas actuellement proposés"
- SNES: "Masterisation : un projet toujours inacceptable !"
mardi 10 novembre 2009
IUT et loi LRU
Les directeur d'IUT mettent les pieds dans le plat sur les effets de la LRU sur les IUT: ils dénoncent la baisse de leurs moyens qui les empêchera d'assurer leur programme national et la perte de leur autonomie.
Leur situation est en effet difficile : ce sont des composantes des universités et, à ce titre, soumises aux règles des composantes des universités mais ce sont aussi des composantes spécifiques régies par l'article 33 qui leur garnatir une certaine autonomie de gestion.
Du côté des universités, l'autonomie revendiquée par certains IUT est vue comme allant largement plus loin que ce que permet l'article 33 jusqu'à être des établissements indépendants de leur université d'accueil.
A côté de ces cas extrèmes, il est clair que la situation de terrain de la quasi totalité des IUT a évolué avec la LRU dans un sens dangereux pour les IUT.
Les communiqués de presse de l'ADIUT :
Réactions syndicales:
La presse :
- 10/11/2009, LeMonde.fr, "Les IUT inquiets pour leur autonomie" de Christian Bonrepaux
- 10/11/2009, LeFigaro.fr et AFP, "Pécresse donne des "garanties" aux IUT"
- 10/11/2009, LeMonde.fr, "Les IUT sont une chance pour l’université et réciproquement", une tribune cosignée par des directeurs d'IUT et d'université dont Paul Demarez et Richard Messina
- 10/11/2009, LeMonde.fr, "
- 11/11/2009, LeMonde.fr, "Valérie Pécresse réaffirme la sanctuarisation des moyens des IUT pour 2010" de Christian Bonrepaux "Les IUT refusent de faire les frais de leur intégration dans l'université" de Chritian Bonrepaux
jeudi 5 novembre 2009
inscription et mouvement universitaire
05/11/2009: S. Huet signale une hausse des inscriptions à Paris I Sorbonne: A PARIS-1, UNIVERSITÉ GRÉVISTE, RECORD D'INSCRIPTIONS. C'est évidemment une information à contre courant de ce qui est propagé par le ministère ou certains présidents d'universités: on peut noter qu'en histoire, secteur très en pointe dans le mouvement, les inscriptions sont en forte hausse.
Il faut évidemment se garder d'une analyse trop simpliste dans un sens ou dans l'autre.
mercredi 4 novembre 2009
au J.O.du 04/11/2009: heures complémentaires
Arrêté du 5 octobre 2009 modifiant l'arrêté du 6 novembre 1989 relatif aux taux de rémunération des heures complémentaires (NOR: ESRF0922815A).
Cet arrêté est une simple mise à jour des taux alors qu'on aurait pu apprécier une extension du principe TP=TD aux heures complémentaires.
Le seul texte modifié pour tenir compte de la promesse ministérielle TP=TD est celui qui régit le service statutaire des enseignants-chercheurs (PR et MCF).
Premier problème :
[rédaction en cours]
L'application sur le terrain dépend de la politique, des finances et de la bonne gestion des universités. Voici des politiques constatées sur le terrain :
Textes réglementaires :
Cet arrêté est une simple mise à jour des taux alors qu'on aurait pu apprécier une extension du principe TP=TD aux heures complémentaires.
Le seul texte modifié pour tenir compte de la promesse ministérielle TP=TD est celui qui régit le service statutaire des enseignants-chercheurs (PR et MCF).
Premier problème :
- les heures complémentaires échappent à la règle TP=TD
- la règle ne s'applique pas aux catégories de personnels dont le service est fixé de façon absolue (i.-e. par un nombre d'heures): moniteurs ancienne formule (devenu jusqu'en 2008-2009), ATER, ...
- la règle TP=TD s'applique par contre pour le service statutaire des personnels dont le service est définit comparativement à celui des MCF/PR : moniteurs nouvelle formule (2009-2010 et après), PAST
[rédaction en cours]
L'application sur le terrain dépend de la politique, des finances et de la bonne gestion des universités. Voici des politiques constatées sur le terrain :
- Les moins bien loties (ou les plus mal gérées) appliquent la loi dans toute sa rigueur
- dans d'autres, tous les moniteurs se voient appliquer TP=TD (depuis 2007-2008 en général)
- d'autres appliquent TP=TD à tous et aussi pour les heures complémentaires. Il semblerait que ça soit le cas de l'université de Paris 11 et de Paris 12.
- [à compléter]
Textes réglementaires :
- service des moniteurs "nouvelle formule": voir l'article 5 du Décret n° 2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d'enseignement supérieur ou de recherche
- service des PAST
- Décret n° 2009-460 du 23 avril 2009 modifiant le décret n° 84-431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des universités et du corps des maîtres de conférences et portant diverses dispositions relatives aux enseignants-chercheurs
lundi 2 novembre 2009
au J.O.: réorganisation du CNRS
Au J.O. du 1er novembre : Décret n° 2009-1348 du 29 octobre 2009 modifiant le décret n° 82-993 du 24 novembre 1982 portant organisation et fonctionnement du Centre national de la recherche scientifique.
Outre la réorganisation, ce décrêt prolonge l'actuel conseil scientifique jusqu'au 31/12/2010 au plus tard. Les modalités d'élection ont été changées : les collèges A1 et A2, B1 et B2 sont regroupées.
Ce que l'on en dit :
Outre la réorganisation, ce décrêt prolonge l'actuel conseil scientifique jusqu'au 31/12/2010 au plus tard. Les modalités d'élection ont été changées : les collèges A1 et A2, B1 et B2 sont regroupées.
Ce que l'on en dit :
- 01/11/2009, AFP, "Le décret sur la réorganisation du CNRS publié au JO"
dimanche 1 novembre 2009
Shangai
le classement de Shangaï vient de sortir. Voici ce qu'en retiennent nos journaux:
- 31/10/2009, LeMonde.fr,"Classement de Shanghaï : une université française dans les quarante premières" de Philippe Jacqué
- 30/10/2009, Lefigaro.fr, "Universités : les secrets du classement de Shanghaï" de Marie-Estelle Pech : un article qui décrit l'historique de la création et le fonctionnement du classement
- 31/10/2009, LeMonde.fr,"Un palmarès qui irrite mais qui a su s'imposer" de Philippe Jacqué: un article qui montre l'utilisation oportuniste qui a été faite de ce classement par les politiques
- 31/10/2009, LeJDD.fr,"Facs: Un top 500 très critiqué" de Gaël Vaillant : même un journal comme le JDD est critique vis à vis du classement
- 30/10/2009, LaTribune.fr,"Enseignement supérieur : la France améliore ses positions" : un article factuel sans aucun recul. La remise en cause des classements bidons entraînerait-elle trop d'effets de bords. :-)
- 02/11/2009, LesEchos.fr, "Universités : le classement de Shanghai confirme le retard français" de MAXIME AMIOT : à peine plus critique que la tribune. Les quotidiens entreprises auraient-ils du mal à critiquer les classements ?
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