lundi 1 février 2010

rapport de l'AERES

[article en cours de rédaction]
le rapport de l'AERS est sorti.
Extraits
page 8 (stratégie en matière de recherche) :
L’équipe présidentielle semble privilégier une mise en œuvre centralisée de sa stratégie : si toutes les décisions sont prises en CA, peu de projets ou d’orientations émanent des unités et de leurs directeurs ; les avis du conseil scientifique sont parfois oubliés. C’est peut-être le prix à payer pour imposer une stratégie cohérente et combler le lourd handicap du passé accumulé par l’UEVE mais il n’en demeure pas moins que les modes d’animation et de coordination ne semblent pas optimisés pour permettre une bonne circulation de l’information, une responsabilisation de tous les acteurs et une adhésion aux objectifs de l’établissement.
(pages 25-, gouvernance) :
"La caractéristique essentielle du gouvernement de cet établissement est celle de l’exercice d’un pouvoir très centralisé. ... Mais l’exercice bien compris du pouvoir présidentiel ne doit conduire à négliger ni les organes intermédiaires, ni la communication interne indispensable à la bonne adhésion de la collectivité."
(page 27: communication interne) :
Cet établissement est caractérisé par l’exercicie d’un pouvoir très centralisé. Une plus grande formalisation de la communication interne, des pratiques "personnelles" mieux adaptées et l’appui méthodologique de très grande valeur de la MEPSI, pourraient concourir à inverser le ressenti actuel vis-à-vis du pouvoir exercé de manière centralisée. Ce qui est envisagé et pour partie réalisé avec succès en matière de communication externe doit être possible en termes de communication interne. Une plus grande régularité des réunions (CPE, commissions des moyens, chefs de division et de services) une meilleure culture de l’écrit, du compte rendu diffusé largement, doit se substituer aux échangesrestreints et oraux ; les désaccords doivent, pouvoir s’exprimer, les choix arrêtés, les décisions être mieux explicitées.
(page 27) :
... s’interroger sur le poids relatif des heures complémentaires. Alors même qu’une critérisation, intéressante mais encore améliorable, est réalisée par la commission des moyens pour évaluer les heures d’enseignement et qu’un suivi de la consommation est assuré par GEISHA, la permanence d’une dépense élevée d’heures complémentaires ne peut seulement s’expliquer par la sous-dotation en personnels titulaires, ou le passage au LMD. La réflexion engagée sur ce point doit être approfondie.
(page 27) :
Par ailleurs, en ce qui concerne les enseignants-chercheurs il n’y a pas de phénomène d’endogamie, le taux de recrutement externe reste élevé (supérieur à 80 % pour les MCF et à 70 % pour les PR).
(page 28) :
L’université s’engage résolument dans l’amélioration de deux dispositifs concourant également à une meilleure prise en compte de la GRH, l’un au service de l’autre :
  • la formation pour faire acquérir aux personnels BIATOS des compétences nouvelles à la hauteur du challenge de l’autonomie, par un doublement des moyens (100 K€ en 2012) ;
  • la remise à plat et l’harmonisation entre composantes du régime indemnitaire qui devra passer par plusieurs étapes : une modulation liée à la performance associée à une transparence des critères — une augmentation significative des enveloppes financières à partir des ressources propres — l’intégration de dispositifs parallèles (formation continue et apprentissage).



Aucun commentaire: