Emplois et procédure d'affectation dans les établissements d'enseignement supérieur - année 2010 (NOR : ESRH0925521N)
date limite d'envoi de dossier : 18 décembre 2009
Les personnes qui ont un profil un peu particulier constatent parfois, année après année qu'il n'y a aucun poste proposé pour leur profil. Il faut comprendre qu'un établissement hésitera à publier un poste s'il n'est pas sur d'avoir au moins un candidat ayant le bon profil.
Il peut alors être plus efficace de prendre contact avec les responsables des département d'enseignement des établissements concernés pour succiter la création du poste pour l'année qui suit ou la suivante.
samedi 28 novembre 2009
mercredi 25 novembre 2009
"Valérie Pécresse ment"
"Valérie Pécresse ment", c'est ce qu'affirme Yves Durand après la calamiteuse réponse de Valérie Pécresse à l'assemblée. Jugez en vous-même :
La question posée par Yves Durand, pertinente et mettant bien le doigt où se situe le problème :
De telles façons de procéder sont-elles compatibles avec un fontionnement normal de la démocratie ?
Elles montrent en tout cas que les intérêts des élèves pèsent peu.
La question posée par Yves Durand, pertinente et mettant bien le doigt où se situe le problème :
La réponse de Valérie Pécresse :*M. Yves Durand
Monsieur le ministre de l’éducation nationale, je vous demande de vous mettre un instant à la place d’un jeune étudiant de deuxième année de master qui se destine à l’enseignement. Avec votre projet de réforme, il devra affronter une première série d’épreuves en septembre ou en décembre, puis préparer immédiatement après de nouvelles épreuves, qu’il passera en juin. En même temps, il devra présenter son mémoire de recherche pour valider son année. Enfin, s’il lui reste un peu de temps, il pourra effectuer un stage dans une classe pour découvrir son futur métier d’enseignant. En fait, cette année ingérable se transforme en un long bachotage qui sacrifie d’autant plus la formation professionnelle que les stages ne sont plus obligatoires.
Monsieur le ministre, il ne suffit pas de maîtriser soi-même le savoir pour être capable de le transmettre à des élèves ; cette transmission nécessite toujours plus de pédagogie. Certes, les IUFM n’étaient pas parfaits, mais alors que nous proposions de les réformer pour les
améliorer, vous les supprimez.
Pour la première fois, un gouvernement méprise à ce point la mission d’enseigner qu’il se refuse à en faire un métier. L’enseignement serait-il la seule profession que l’on n’a plus besoin d’apprendre ?
C’est grave pour les jeunes étudiants, futurs enseignants, qui devront affronter une classe.
C’est grave pour les élèves, à qui vous faites payer la suppression de plus de 50 000 postes en quatre ans.
Enfin, c’est grave pour l’école elle-même, qui verra se creuser davantage encore le fossé entre les jeunes enseignants, enthousiastes mais désarmés, et des élèves de plus en plus fragiles, donc de plus en plus exigeants.
Monsieur le ministre, l’identité nationale, c’est l’école de la République qui la bâtit et ce sont les enseignants qui la forgent.
Alors, cessez de les mépriser et donnez-leur enfin la formation indispensable à leur métier !
L'article de Libé Lille montre que ce qu'a dit Valérie Pécresse était faux.*Mme Valérie Pécresse,*/ ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche./ Monsieur le député, vous avez raison (/« Ah ! » sur les bancs du groupe SRC)/ : rien n’est plus précieux pour un pays que de bien former ses enseignants. Tel est l’objectif de la réforme qu’avec mon collègue Luc Chatel, nous mettons en œuvre. Cette réforme est une chance pour nos futurs professeurs et pour leurs futurs élèves.
Elle permettra en effet aux futurs enseignants d’acquérir davantage de connaissances et de compétences. Actuellement, un jeune professeur est formé à bac + 3 ; désormais, il sera formé à bac + 5 et fera donc deux années d’études supplémentaires.
La réforme permettra également aux futurs enseignants d’accomplir plus de stages. _*Actuellement, la quasi-totalité des jeunes professeurs qui arrivent en septembre devant une classe n’ont jamais vu aucun élève.
*_/(Exclamations sur plusieurs bancs du groupe SRC.)/
*M. Christian Eckert : C’est faux !
*Mme Valérie Pécresse,*/ ministre de l’enseignement supérieur./
Désormais, ils auront trois fois plus de possibilités d’effectuer des stages – stages d’observation, de pratique accompagnée et stages en responsabilité –, et ce avant même d’avoir passé le concours. Cela signifie que, grâce à la réforme, ils feront une entrée progressive dans le métier, pour leur plus grand bénéfice et, bien évidemment, pour le
plus grand bénéfice de leurs élèves.
Enfin, la réforme leur offrira davantage de débouchés pour une meilleure insertion professionnelle. Actuellement, un jeune étudiant qui rate le concours de professeur des écoles ou du CAPES n’a aucun diplôme ; il a perdu une année et n’a aucune possibilité de se réorienter. Grâce à la réforme, il aura un diplôme de master…
De telles façons de procéder sont-elles compatibles avec un fontionnement normal de la démocratie ?
Elles montrent en tout cas que les intérêts des élèves pèsent peu.
lundi 23 novembre 2009
La réussite profesionnelle : pour le gourvement, elle n'est pas à l'université, c'est sur !
Les faits: Eric Besson a présenté un système de bourses destinées à récompenser des efforts exceptionnels d'intégration. 4 critères pour être éligible:
- avoir eu un mention bien ou très bien au bac
- une mauvaise maître de la langue française à l'arrivée en France
- être boursier sur critère sociaux
- suivre un filière qui assure une insertion profesionnelle de qualité : IUT, BTS ou classe préparation aux grandes écoles.
La présentation est disponible là au format pdf. L'arrêté interministériel paru le 19 octobre est là.
La CPU a demandé sans succès à être reçue par M. Besson. La réaction de la CPU est disponible ici se conclut par :
Cantonner la réussite professionnelle au passage par un IUT, un BTS ou une CPGE (qui est tout sauf une filière professionnalisante) contribue à renforcer les idées reçues et les préjugés, et fait montre d’une ignorance certaine de la réalité de l’organisation actuelle du système d’enseignement supérieur, tout comme des effets indéniables de la politique conduite par le MESR depuis deux ans.
On en parle :
- 25/10, blog c'est la classe, "Les présidents d'université écrivent à Eric Besson"
vendredi 20 novembre 2009
CPU: prises de positions suite à l'assemblée plénière du 19 novembre
La CPU était réunie en formation plénière jeudi 19 novembre 2009. Elle a notamment pris position sur des sujets qui préoccupent la communauté universitaire (mastérisation, TP=TD)
mercredi 18 novembre 2009
Noel 2009 de l'université d'Evry : les agents non titulaires aussi !
On peut se réjouir de cette mesure qui fera que dans les services et composantes, tous les enfants des personnels (jusqu'à 12 ans pour les chèques cadeau) puissent profiter du spectacle et des chèques cadeaux sans tenir compte du statut de leurs parents.
Je viens de recevoir mon invitation personnelle. Elle précise qu'il faut s'inscrire avant le 23/11/2009 par mail auprès de Mme Ploquin (Noel concerne tous les personnels adhérents ou non à EVEAsion mais la logistique est déléguée par l'université à EVEAsion).
lundi 16 novembre 2009
Mastérisation: désastre annoncé
Le groupe de synthèse a présenté ses conclusions vendredi aux syndicats. Ce qui a été présenté est probablement la pire solution tant du point de vue calendrier que du reste. Si c'est effectivement appliqué, on signe la fin de IUFMs, de la formation profesionnelle des enseignants sans compter les problèmes pour les étudiants reçus/collés, les master recherche vidés de leurs étudiants, ...
réaction dans la presse:
- 16/11/2009; libéblog Sciences^2, "MASTÉRISATION : PÉCRESSE ET CHATEL CHOISISSENT LE PIRE" de S. Huet
- 16/11/2009, LeMonde.fr, "Enseignant et étudiants dénoncent le projet de formation des maîtres" de Maryline Baumard : un article court qui est une bonne synthèse
- 18/11, libé blog "c'est la classe", "La "masterisation" à nouveau dans
l'oeil du cyclone" de Véronique Soulé : une bonne compilation des réactions - 17/11; Libéblog Sciences^2, "Le Cneser vote non sur la mastérisation" de S. Huet : simple CR de la motion votée en CNESER
- 17/11, LeMonde.fr, "Valérie Pécresse (MESR) et Luc Chatel (MEN), "Améliorer la formation des enseignants. Une chance pour l'école, un défi pour la nation": une tribune tribune des deux ministres qui incite à se demander s'ils parlent bien du projet actuel tellement leurs propos sont loin de la réalité de leur projet. Voici les commentaires qu'en fait Philippe Watrelot dans sa revue de presse :
Il y affirment que “la mastérisation est d'abord une chance pour les enseignants et leurs élèves ” et ils poursuivent en affirmant “Jusqu'ici, un nouveau professeur se formait en deux ans : la première année, il préparait le concours ; la seconde, il débutait devant une classe tout en suivant en parallèle des enseignements pédagogiques. L'apprentissage disciplinaire et la formation professionnelle restaient ainsi cloisonnés. Pourtant, si elles sont bien distinctes, elles ne peuvent rester étanches ”. Ce qui est complètement faux ! Car tout l’intérêt de la formation en IUFM était justement cet aller-retour entre ces deux lieux de formation, l’un nourrissant l’autre. En fait, c’est cette alternance qui est remise en question pour une formation successive. Puisque dans ce qui va se mettre en place, on prépare le concours avant seulement de se confronter à une classe. Quand les ministres affirment que durant la formation universitaire, les candidats auront droit à des stages, il faut rappeler que ceux ci ne seront pas obligatoires et que leur portée sera très limitée dans une année marquée par le bachotage et où le concours d’admission ne fera pas véritablement appel à ce qu’ils auront observé durant ce moment.
La tribune se termine par une ode à l’université “Car c'est là, disent nos deux ministres qui ne doutent de rienau contact de la recherche et d'enseignants-chercheurs expérimentés que nos étudiants pourront le mieux apprendre leur métier : qu'elle soit disciplinaire ou plus diversifiée, la qualité de leur formation s'en ressentira.”. De cela on peut douter et voir surtout l’évolution vers un repli disciplinaire et l’abandon de toute logique de formation transversale. Cet ode aux universités est aussi un requiem pour les IUFM et la formation pour les enseignants.
Réactions syndicales:
- SGEN-CFDT : "Annonces ministérielles sur la mastérisation : le Sgen-CFDT dénonce avec colère les responsables d'une régression dramatique"
- SNES-Sup: "MASTERISATION : FRONT SYNDICAL CONTRE LE GOUVERNEMENT !"
- SE-UNSA: "Formation des enseignants : droit dans le mur !"
- Le CNESER dénonce une vision archaïque de la formation des enseignants : Le CNESER de ce 16 novembre a voté une motion condamnant les propositions gouvernementales du 13 novembre en matière de formation des enseignants par 19 Pour, 4 Contre (MEDEF, QSF, CGPME). Cette motion a été présentée par le SNESUP auquel se sont associés l'UNEF, l'UNSA, la CFDT, le SGEN-CFDT, SUD-Education, la CFTC, l'Autonome et la FCPE
- réaction (négative) de la CPU. Elle se conclut par "la CPU considère qu'il est indispensable que les ministères reviennent sur les schémas actuellement proposés"
- SNES: "Masterisation : un projet toujours inacceptable !"
mardi 10 novembre 2009
IUT et loi LRU
Les directeur d'IUT mettent les pieds dans le plat sur les effets de la LRU sur les IUT: ils dénoncent la baisse de leurs moyens qui les empêchera d'assurer leur programme national et la perte de leur autonomie.
Leur situation est en effet difficile : ce sont des composantes des universités et, à ce titre, soumises aux règles des composantes des universités mais ce sont aussi des composantes spécifiques régies par l'article 33 qui leur garnatir une certaine autonomie de gestion.
Du côté des universités, l'autonomie revendiquée par certains IUT est vue comme allant largement plus loin que ce que permet l'article 33 jusqu'à être des établissements indépendants de leur université d'accueil.
A côté de ces cas extrèmes, il est clair que la situation de terrain de la quasi totalité des IUT a évolué avec la LRU dans un sens dangereux pour les IUT.
Les communiqués de presse de l'ADIUT :
Réactions syndicales:
La presse :
- 10/11/2009, LeMonde.fr, "Les IUT inquiets pour leur autonomie" de Christian Bonrepaux
- 10/11/2009, LeFigaro.fr et AFP, "Pécresse donne des "garanties" aux IUT"
- 10/11/2009, LeMonde.fr, "Les IUT sont une chance pour l’université et réciproquement", une tribune cosignée par des directeurs d'IUT et d'université dont Paul Demarez et Richard Messina
- 10/11/2009, LeMonde.fr, "
- 11/11/2009, LeMonde.fr, "Valérie Pécresse réaffirme la sanctuarisation des moyens des IUT pour 2010" de Christian Bonrepaux "Les IUT refusent de faire les frais de leur intégration dans l'université" de Chritian Bonrepaux
jeudi 5 novembre 2009
inscription et mouvement universitaire
05/11/2009: S. Huet signale une hausse des inscriptions à Paris I Sorbonne: A PARIS-1, UNIVERSITÉ GRÉVISTE, RECORD D'INSCRIPTIONS. C'est évidemment une information à contre courant de ce qui est propagé par le ministère ou certains présidents d'universités: on peut noter qu'en histoire, secteur très en pointe dans le mouvement, les inscriptions sont en forte hausse.
Il faut évidemment se garder d'une analyse trop simpliste dans un sens ou dans l'autre.
mercredi 4 novembre 2009
au J.O.du 04/11/2009: heures complémentaires
Arrêté du 5 octobre 2009 modifiant l'arrêté du 6 novembre 1989 relatif aux taux de rémunération des heures complémentaires (NOR: ESRF0922815A).
Cet arrêté est une simple mise à jour des taux alors qu'on aurait pu apprécier une extension du principe TP=TD aux heures complémentaires.
Le seul texte modifié pour tenir compte de la promesse ministérielle TP=TD est celui qui régit le service statutaire des enseignants-chercheurs (PR et MCF).
Premier problème :
[rédaction en cours]
L'application sur le terrain dépend de la politique, des finances et de la bonne gestion des universités. Voici des politiques constatées sur le terrain :
Textes réglementaires :
Cet arrêté est une simple mise à jour des taux alors qu'on aurait pu apprécier une extension du principe TP=TD aux heures complémentaires.
Le seul texte modifié pour tenir compte de la promesse ministérielle TP=TD est celui qui régit le service statutaire des enseignants-chercheurs (PR et MCF).
Premier problème :
- les heures complémentaires échappent à la règle TP=TD
- la règle ne s'applique pas aux catégories de personnels dont le service est fixé de façon absolue (i.-e. par un nombre d'heures): moniteurs ancienne formule (devenu jusqu'en 2008-2009), ATER, ...
- la règle TP=TD s'applique par contre pour le service statutaire des personnels dont le service est définit comparativement à celui des MCF/PR : moniteurs nouvelle formule (2009-2010 et après), PAST
[rédaction en cours]
L'application sur le terrain dépend de la politique, des finances et de la bonne gestion des universités. Voici des politiques constatées sur le terrain :
- Les moins bien loties (ou les plus mal gérées) appliquent la loi dans toute sa rigueur
- dans d'autres, tous les moniteurs se voient appliquer TP=TD (depuis 2007-2008 en général)
- d'autres appliquent TP=TD à tous et aussi pour les heures complémentaires. Il semblerait que ça soit le cas de l'université de Paris 11 et de Paris 12.
- [à compléter]
Textes réglementaires :
- service des moniteurs "nouvelle formule": voir l'article 5 du Décret n° 2009-464 du 23 avril 2009 relatif aux doctorants contractuels des établissements publics d'enseignement supérieur ou de recherche
- service des PAST
- Décret n° 2009-460 du 23 avril 2009 modifiant le décret n° 84-431 du 6 juin 1984 fixant les dispositions statutaires communes applicables aux enseignants-chercheurs et portant statut particulier du corps des professeurs des universités et du corps des maîtres de conférences et portant diverses dispositions relatives aux enseignants-chercheurs
lundi 2 novembre 2009
au J.O.: réorganisation du CNRS
Au J.O. du 1er novembre : Décret n° 2009-1348 du 29 octobre 2009 modifiant le décret n° 82-993 du 24 novembre 1982 portant organisation et fonctionnement du Centre national de la recherche scientifique.
Outre la réorganisation, ce décrêt prolonge l'actuel conseil scientifique jusqu'au 31/12/2010 au plus tard. Les modalités d'élection ont été changées : les collèges A1 et A2, B1 et B2 sont regroupées.
Ce que l'on en dit :
Outre la réorganisation, ce décrêt prolonge l'actuel conseil scientifique jusqu'au 31/12/2010 au plus tard. Les modalités d'élection ont été changées : les collèges A1 et A2, B1 et B2 sont regroupées.
Ce que l'on en dit :
- 01/11/2009, AFP, "Le décret sur la réorganisation du CNRS publié au JO"
dimanche 1 novembre 2009
Shangai
le classement de Shangaï vient de sortir. Voici ce qu'en retiennent nos journaux:
- 31/10/2009, LeMonde.fr,"Classement de Shanghaï : une université française dans les quarante premières" de Philippe Jacqué
- 30/10/2009, Lefigaro.fr, "Universités : les secrets du classement de Shanghaï" de Marie-Estelle Pech : un article qui décrit l'historique de la création et le fonctionnement du classement
- 31/10/2009, LeMonde.fr,"Un palmarès qui irrite mais qui a su s'imposer" de Philippe Jacqué: un article qui montre l'utilisation oportuniste qui a été faite de ce classement par les politiques
- 31/10/2009, LeJDD.fr,"Facs: Un top 500 très critiqué" de Gaël Vaillant : même un journal comme le JDD est critique vis à vis du classement
- 30/10/2009, LaTribune.fr,"Enseignement supérieur : la France améliore ses positions" : un article factuel sans aucun recul. La remise en cause des classements bidons entraînerait-elle trop d'effets de bords. :-)
- 02/11/2009, LesEchos.fr, "Universités : le classement de Shanghai confirme le retard français" de MAXIME AMIOT : à peine plus critique que la tribune. Les quotidiens entreprises auraient-ils du mal à critiquer les classements ?
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