jeudi 25 février 2010

mise en examen de l'ancien président et de l'ancien agent comptable de Paris VIII

24/02/2010, LeMonde.fr et AFP, "Deux anciens responsables de l'université Paris-VIII mis en examen"

"L'ancien président de Paris-VIII-Saint-Denis ainsi que l'ex-comptable de l'université ont été mis en examen en octobre, le premier pour "détournement de fonds publics", a-t-on appris mercredi de source proche de l'enquête, confirmant des informations du Parisien."

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mardi 23 février 2010

campagne de postes e.-c. 2010

[article en cours de rédaction]:
La liste des postes ouverts à la candidature est disponible sur galaxie-education. Ce sont les postes de la procédure synchronisée. La quasi totalité des postes sont de ce type.

Les postes de la procédure au fil de l'eau seront annoncés au fur et à mesure de leur publication par les établissements. Pour en être informé, il suffit de s'inscrire à la lettre d'information de galaxie-education.

dimanche 7 février 2010

mastérisation: communiqué commun UNL, FCPE et CRAP-cahier pédagogiques

un texte plutôt intelligent sur la mastérisation :

Des enseignants sans formation dans les classes à la rentrée 2010 : des conséquences désastreuses pour les élèves

À la rentrée 2010, 10 300 nouveaux enseignants vont être affectés sur des postes à plein temps, quelques semaines après avoir passé un concours de niveau bac+5 portant essentiellement sur des connaissances disciplinaires. Dans le meilleur des cas, ils n’auront eu en guise de formation professionnelle qu’un stage de six semaines en même temps qu’ils préparaient leur concours. Ils vont prendre en charge des élèves 26 h par semaine dans le primaire, de 4 à 18 classes sur 2 à 4 niveaux d’enseignement selon les disciplines dans le secondaire, ce qui représente un travail considérable de préparation et de suivi.

On leur demande d’emblée d’assurer le même service, les mêmes tâches que leurs collègues expérimentés, et tout cela sans avoir appris sérieusement à préparer des séances de cours, des évaluations, à s’occuper d’un groupe d’enfants ou d’adolescents, à réagir face aux problèmes de concentration, de motivation, voire de violence, aux difficultés scolaires de tant d’élèves, à gérer les relations parfois difficiles avec les familles. Quelques-uns s’en sortiront tant bien que mal, et leurs élèves avec eux ; beaucoup seront désemparés au bout de quelques semaines devant les réalités de ce métier si éloignées de leur formation universitaire, débordés par la charge de travail, par les exigences d’un métier très difficile, et certains découragés par cette entrée dans le métier si mal préparée.

Que va-t-on dire aux écoliers, aux collégiens, aux lycéens, à leurs parents ? Un peu de patience, il apprend le métier « sur le tas » ? L’année prochaine ça ira mieux ?

Comment peut-on croire qu’être excellent en géométrie algébrique ou en littérature médiévale, suffit pour apprendre l’addition et la lecture à des CP, la rédaction à des collégiens, la maitrise des outils de communication numérique à des lycéens ? Imagine-t-on d’envoyer des chirurgiens dans les blocs opératoires après deux épreuves écrites d’anatomie, un oral craie à la main sur la manipulation du scalpel, et trois semaines de stage d’observation ? En leur conseillant simplement d’appeler le collègue d’à côté en cas de problème ?
Jusqu’à cette année, les nouveaux enseignants avaient une année de formation, sur le principe de l’alternance : ainsi dans le secondaire, entre 6 à 8 heures de cours par semaine, accompagnées par un enseignant expérimenté, et des temps de formation en IUFM. Tout le monde s’accordait pour reconnaitre cette entrée dans le métier comme imparfaite, insuffisante, à repenser, à étaler davantage dans le temps. La voilà supprimée d’un trait de plume.

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vendredi 5 février 2010

note DEPP: cout de l'éducation en 2008

cf http://media.enseignementsup-recherche.gouv.fr/file/2010/15/5/NI1001_136155.pdf
Malgré tous les beaux discours sur le rattrapge, un élève de classe prépa. coûte toujours 1,5 fois ce que coûte un étudiant de l'université.

lundi 1 février 2010

rapport de l'AERES

[article en cours de rédaction]
le rapport de l'AERS est sorti.
Extraits
page 8 (stratégie en matière de recherche) :
L’équipe présidentielle semble privilégier une mise en œuvre centralisée de sa stratégie : si toutes les décisions sont prises en CA, peu de projets ou d’orientations émanent des unités et de leurs directeurs ; les avis du conseil scientifique sont parfois oubliés. C’est peut-être le prix à payer pour imposer une stratégie cohérente et combler le lourd handicap du passé accumulé par l’UEVE mais il n’en demeure pas moins que les modes d’animation et de coordination ne semblent pas optimisés pour permettre une bonne circulation de l’information, une responsabilisation de tous les acteurs et une adhésion aux objectifs de l’établissement.
(pages 25-, gouvernance) :
"La caractéristique essentielle du gouvernement de cet établissement est celle de l’exercice d’un pouvoir très centralisé. ... Mais l’exercice bien compris du pouvoir présidentiel ne doit conduire à négliger ni les organes intermédiaires, ni la communication interne indispensable à la bonne adhésion de la collectivité."
(page 27: communication interne) :
Cet établissement est caractérisé par l’exercicie d’un pouvoir très centralisé. Une plus grande formalisation de la communication interne, des pratiques "personnelles" mieux adaptées et l’appui méthodologique de très grande valeur de la MEPSI, pourraient concourir à inverser le ressenti actuel vis-à-vis du pouvoir exercé de manière centralisée. Ce qui est envisagé et pour partie réalisé avec succès en matière de communication externe doit être possible en termes de communication interne. Une plus grande régularité des réunions (CPE, commissions des moyens, chefs de division et de services) une meilleure culture de l’écrit, du compte rendu diffusé largement, doit se substituer aux échangesrestreints et oraux ; les désaccords doivent, pouvoir s’exprimer, les choix arrêtés, les décisions être mieux explicitées.
(page 27) :
... s’interroger sur le poids relatif des heures complémentaires. Alors même qu’une critérisation, intéressante mais encore améliorable, est réalisée par la commission des moyens pour évaluer les heures d’enseignement et qu’un suivi de la consommation est assuré par GEISHA, la permanence d’une dépense élevée d’heures complémentaires ne peut seulement s’expliquer par la sous-dotation en personnels titulaires, ou le passage au LMD. La réflexion engagée sur ce point doit être approfondie.
(page 27) :
Par ailleurs, en ce qui concerne les enseignants-chercheurs il n’y a pas de phénomène d’endogamie, le taux de recrutement externe reste élevé (supérieur à 80 % pour les MCF et à 70 % pour les PR).
(page 28) :
L’université s’engage résolument dans l’amélioration de deux dispositifs concourant également à une meilleure prise en compte de la GRH, l’un au service de l’autre :
  • la formation pour faire acquérir aux personnels BIATOS des compétences nouvelles à la hauteur du challenge de l’autonomie, par un doublement des moyens (100 K€ en 2012) ;
  • la remise à plat et l’harmonisation entre composantes du régime indemnitaire qui devra passer par plusieurs étapes : une modulation liée à la performance associée à une transparence des critères — une augmentation significative des enveloppes financières à partir des ressources propres — l’intégration de dispositifs parallèles (formation continue et apprentissage).